Cédé dans des conditions opaques à un promoteur Chinois, le député Diop Sy qui était au centre de la cession du stade Assane Diouf, a été pointé du doigt par les populations de la commune de Dakar-plateau. A cause des dénonciations et du combat pour la sauvegarde du stade que mène le collectif « René Sanchez », les autorités ont stoppé la reprise du chantier.
Projet embryonnaire
L’acquéreur a voulu ériger sur cette aire de jeu totalement rasée, malgré l’hostilité de la jeunesse de Rebeuss et des Asc, un projet immobilier dénommé « Kawsara ». Et les premiers coups de pioche avaient retenti il y a un bientôt une décennie.
Rupture du bail entre l’Etat et les Chinois
Mais la construction n’a jamais pu avancer à cause des protestations, marches et autres dénonciations des populations qui avaient obligé l’Etat à résilier ce marché avec le promoteur. Dans cette perspective, la publication d’un décret mettant fin à l’accord qui lie l’Etat et les Chinois était attendue.
Arrêt préfectoral
Mais contre toute attente, le chantier avait récemment repris, à la surprise des populations, avant que le préfet de Dakar Alioune Badara Samb, n’ordonne l’arrêt systématique des travaux sur le site. Une décision motivée par « l’absence d’étude d’impact environnemental; absence d’autorisation conforme et risques de troubles à l’ordre public ».
Une promesse à tenir
Avec cette mesure préfectorale, c’est le collectif « René Sanchez » pour la défense du stade Assane Diouf de Rebeuss qui doit jubiler, car le Président Macky Sall lui avait promis de restituer le stade Assane Diouf à la jeunesse locale.