Pour les Diourbellois, occasion ne pouvait être meilleure que le forum international de l’eau qui se tient actuellement à Dakar pour poser ce problème crucial qui les empêche de dormir. Et surtout que le président de la République, lors du dernier conseil des ministres, a demandé au ministre de l’Eau et de l’assainissement d’engager les diligences nécessaires au déploiement rapide des opérations pré-hivernage et à l’accélération des travaux d’assainissement «eaux pluviales» dans toutes les zones concernées du pays.
En réalité, à Diourbel, le canal de 1023 km qui longe la route nationale 3 cause plus de déboires aux populations qu’il n’apporte de solutions aux problèmes d’inondations. La particularité de ce canal nous dit le chef de service régional de l’Onas, à Diourbel, Moussa Amady Gaye, c’est d’être resté longtemps sans être curé. Et le rôle d’un canal, a-t-il expliqué, c’est de permettre l’écoulement des eaux vers un point exutoire qui est ici un bassin de rétention vers lequel les eaux doivent s’écouler.
Qui parle d’écoulement parle de dégagement des chemins par lesquels passent les eaux. Or, ce canal est ensablé et rempli de détritus, a-t-il fait noter. Et se rappelle que, depuis six ans qu’il est affecté à Diourbel, ce canal n’a pas été curé.
Chaque année, en veille d’hivernage, a-t-il fait savoir, l’Onas organise une opération préhivernale, c’est-à-dire d’entretien des canaux et curage, mais depuis six ans, ce canal n’a pas fait partie de ces curages. Or, poursuit-il, un canal, chaque année, il se remplit de sable.
C’est l’eau même, a-t-il expliqué, qui s’écoule dans ce canal là qui draine ce sable. Dès que l’eau s’écoule en surface, d’abord, elle emporte du sable qui s’introduit dans le canal. Ça veut dire, pour lui, que depuis six ans des couches de sables se sont entreposées à l’intérieur du canal.
À cela s’ajoutent les habitudes légères. Le canal, en plus de l’ensablement causé par l’écoulement des eaux des premières années, viennent s’y ajouter les détritus que les gens y déversent. Tout ceci bloque l’écoulement des eaux, a-t-il attiré l’attention le patron de l’Onas de Diourbel. Actuellement, ce qu’il faut, a-t-il conseillé, c’est de déployer les moyens qui permettent de le curer.
Mais, vu la dimension du canal, a-t-il précisé, il faut déployer de gros moyens, car c’est un canal qui se cure entre 10.000 Cfa à 15.000 Cfa, le mètre. Avec 1023 mètres, il faudra donc 15 millions environs pour curer ce canal. Ce canal, pour le moment, il suffit qu’on le cure pour qu’il puisse jouer son rôle, rassure-t-il.
Pour l’assainissement à Diourbel, en dehors de ce canal, il n’y a pas trop de problèmes, a-t-il laissé entendre. Mais, bien sûr qu’on aurait aimé, chaque année, avoir plus de linéaires à curer, a-til souhaité. La longueur totale des canaux à Diourbel fait 17 km. Alors, si sur les 17 km, à chaque période hivernale, on cure quelques 5 km à défaut de tout curer, ce serait meilleur pour cerner, en partie, la question des inondations à Diourbel, a conclu Moussa Amady Gaye
En réalité, à Diourbel, le canal de 1023 km qui longe la route nationale 3 cause plus de déboires aux populations qu’il n’apporte de solutions aux problèmes d’inondations. La particularité de ce canal nous dit le chef de service régional de l’Onas, à Diourbel, Moussa Amady Gaye, c’est d’être resté longtemps sans être curé. Et le rôle d’un canal, a-t-il expliqué, c’est de permettre l’écoulement des eaux vers un point exutoire qui est ici un bassin de rétention vers lequel les eaux doivent s’écouler.
Qui parle d’écoulement parle de dégagement des chemins par lesquels passent les eaux. Or, ce canal est ensablé et rempli de détritus, a-t-il fait noter. Et se rappelle que, depuis six ans qu’il est affecté à Diourbel, ce canal n’a pas été curé.
Chaque année, en veille d’hivernage, a-t-il fait savoir, l’Onas organise une opération préhivernale, c’est-à-dire d’entretien des canaux et curage, mais depuis six ans, ce canal n’a pas fait partie de ces curages. Or, poursuit-il, un canal, chaque année, il se remplit de sable.
C’est l’eau même, a-t-il expliqué, qui s’écoule dans ce canal là qui draine ce sable. Dès que l’eau s’écoule en surface, d’abord, elle emporte du sable qui s’introduit dans le canal. Ça veut dire, pour lui, que depuis six ans des couches de sables se sont entreposées à l’intérieur du canal.
À cela s’ajoutent les habitudes légères. Le canal, en plus de l’ensablement causé par l’écoulement des eaux des premières années, viennent s’y ajouter les détritus que les gens y déversent. Tout ceci bloque l’écoulement des eaux, a-t-il attiré l’attention le patron de l’Onas de Diourbel. Actuellement, ce qu’il faut, a-t-il conseillé, c’est de déployer les moyens qui permettent de le curer.
Mais, vu la dimension du canal, a-t-il précisé, il faut déployer de gros moyens, car c’est un canal qui se cure entre 10.000 Cfa à 15.000 Cfa, le mètre. Avec 1023 mètres, il faudra donc 15 millions environs pour curer ce canal. Ce canal, pour le moment, il suffit qu’on le cure pour qu’il puisse jouer son rôle, rassure-t-il.
Pour l’assainissement à Diourbel, en dehors de ce canal, il n’y a pas trop de problèmes, a-t-il laissé entendre. Mais, bien sûr qu’on aurait aimé, chaque année, avoir plus de linéaires à curer, a-til souhaité. La longueur totale des canaux à Diourbel fait 17 km. Alors, si sur les 17 km, à chaque période hivernale, on cure quelques 5 km à défaut de tout curer, ce serait meilleur pour cerner, en partie, la question des inondations à Diourbel, a conclu Moussa Amady Gaye