Après la situation de tension qu’a traversé le Sénégal du 1er au 3 juin suite à la condamnation d’Ousmane Sonko dans l’affaire du viol présumé l’opposant à la masseuse Adji Sarr, la polémique ne cesse d’enfler sur les raisons qui ont conduit à cet embrasement.
Si certains se sont indignés des effets politiques, judiciaires, d’autres ont abordé cette crise sous un angle économique. Militant de la cause des enfants. Dans le contexte de la célébration de la journée de l’enfant africain ce 16 juin, nous allons aborder dans le volet social pour attirer l'attention sur l’échec des différentes politiques social de l’Etat en matière de protection des enfants. Il nous faut réfléchir sur les causes, et les mécanismes qui ont produit cette situation que nous regrettons tous afin d’y apporter des solutions définitives. Mon analyse va porter sur deux angles : la protection des droits des enfants, leur éducation et leur formation professionnelle.
Dans la Constitution, il est notifié que les enfants âgés de 6 à 16 ans, doivent bénéficier dans les lois d’orientation, une éducation formelle par le biais de l'école et d'une éducation non formelle par le biais des daaras. Le programme de modernisation des daaras et la mise sur pied d'une inspection régulière des daaras s'imposent pour la réglementation de ces dernieres.
La lois portant sur le statut des daaras a été adopté en conseil des ministres en 2018 mais jusqu'à ce jour cette lois n'a pas été entérinée par l'assemblée nationale pour son application. On semble craindre la réaction des lobbies religieux de certains Serigne de daaras. La réforme pouvant aboutir à la création du code de l'enfant n'en parlons pas car le projet est toujours à l'état larvaire.
Les députés de l'opposition comme ceux de la mouvance présidentielle ne se sont jamais intéressés à cette question, les régimes précédents non plus. La résultante de ce manque d'intérêt sur la prise en charge des enfants se manifeste par les dernieres évènements déplorables lors des manifestations violentes qui ont coûté la vie de plusieurs enfants. J'ai toujours alerté sur le risque de ses enfants laissés en rade qui au jour d'aujourd'hui sont des bombes ambulantes à la merci des manipulateurs et des casseurs car manipulable à volonté.
L'enfant n'est pas une priorité pour les politiques parce qu'il ne vote pas
Les potentiels candidats à la présidentielle de 2024 se doivent d'avoir une politique claire sur l'éducation formelle et informelle des enfants. Brûler l'université un temple du savoir constitue une erreur grave dans la marche d'une nation. L'intérêt supérieur de l'enfant et la non discrimination et le développement ainsi la survie de l'enfant n'ont pas été prise en compte par les leaders politique comme adopté par la convention des droits de l'enfant et ratifié par le Sénégal.
Le Président de la République a manifesté une volonté politique clair afin d'offrir aux enfants un environnement protecteur et efficace à travers ses directives donner aux différents ministères concernés. Aujourd'hui la question est de savoir pourquoi ces ministères concernés ne traduisent pas la volonté du président si on prend l'exemple de la mendicité au Sénégal le président a clairement dit en conseil des ministres : «qu'il ne voulait plus voir un enfant mendiant dans la rue et qu'il fallait revoir le cadre institutionnel de la protection des enfants.
Nous interpellons les ministères de la femme, de la justice, de l'intérieur et des affaires étrangères pour éradiquer ce fléau.
Cette question de la prise en charge des enfants de la rue doit être une partie intégrante lors du dialogue national initié par le chef de l’Etat. Ces Ong qui s'occupent de la question relative au droit à la protection des enfants doivent revoir leur utilité et leur impact sur la vie des enfants.
Je présente mes condoléances à toutes ses familles qui ont perdu leur enfant lors de ses manifestations.
Par Pèdre Ndiaye
Conseiller municipal
Commune des Hlm
Si certains se sont indignés des effets politiques, judiciaires, d’autres ont abordé cette crise sous un angle économique. Militant de la cause des enfants. Dans le contexte de la célébration de la journée de l’enfant africain ce 16 juin, nous allons aborder dans le volet social pour attirer l'attention sur l’échec des différentes politiques social de l’Etat en matière de protection des enfants. Il nous faut réfléchir sur les causes, et les mécanismes qui ont produit cette situation que nous regrettons tous afin d’y apporter des solutions définitives. Mon analyse va porter sur deux angles : la protection des droits des enfants, leur éducation et leur formation professionnelle.
Dans la Constitution, il est notifié que les enfants âgés de 6 à 16 ans, doivent bénéficier dans les lois d’orientation, une éducation formelle par le biais de l'école et d'une éducation non formelle par le biais des daaras. Le programme de modernisation des daaras et la mise sur pied d'une inspection régulière des daaras s'imposent pour la réglementation de ces dernieres.
La lois portant sur le statut des daaras a été adopté en conseil des ministres en 2018 mais jusqu'à ce jour cette lois n'a pas été entérinée par l'assemblée nationale pour son application. On semble craindre la réaction des lobbies religieux de certains Serigne de daaras. La réforme pouvant aboutir à la création du code de l'enfant n'en parlons pas car le projet est toujours à l'état larvaire.
Les députés de l'opposition comme ceux de la mouvance présidentielle ne se sont jamais intéressés à cette question, les régimes précédents non plus. La résultante de ce manque d'intérêt sur la prise en charge des enfants se manifeste par les dernieres évènements déplorables lors des manifestations violentes qui ont coûté la vie de plusieurs enfants. J'ai toujours alerté sur le risque de ses enfants laissés en rade qui au jour d'aujourd'hui sont des bombes ambulantes à la merci des manipulateurs et des casseurs car manipulable à volonté.
L'enfant n'est pas une priorité pour les politiques parce qu'il ne vote pas
Les potentiels candidats à la présidentielle de 2024 se doivent d'avoir une politique claire sur l'éducation formelle et informelle des enfants. Brûler l'université un temple du savoir constitue une erreur grave dans la marche d'une nation. L'intérêt supérieur de l'enfant et la non discrimination et le développement ainsi la survie de l'enfant n'ont pas été prise en compte par les leaders politique comme adopté par la convention des droits de l'enfant et ratifié par le Sénégal.
Le Président de la République a manifesté une volonté politique clair afin d'offrir aux enfants un environnement protecteur et efficace à travers ses directives donner aux différents ministères concernés. Aujourd'hui la question est de savoir pourquoi ces ministères concernés ne traduisent pas la volonté du président si on prend l'exemple de la mendicité au Sénégal le président a clairement dit en conseil des ministres : «qu'il ne voulait plus voir un enfant mendiant dans la rue et qu'il fallait revoir le cadre institutionnel de la protection des enfants.
Nous interpellons les ministères de la femme, de la justice, de l'intérieur et des affaires étrangères pour éradiquer ce fléau.
Cette question de la prise en charge des enfants de la rue doit être une partie intégrante lors du dialogue national initié par le chef de l’Etat. Ces Ong qui s'occupent de la question relative au droit à la protection des enfants doivent revoir leur utilité et leur impact sur la vie des enfants.
Je présente mes condoléances à toutes ses familles qui ont perdu leur enfant lors de ses manifestations.
Par Pèdre Ndiaye
Conseiller municipal
Commune des Hlm