Iran - Le modéré Hassan Rohani arrivait samedi 15 juin à la mi-journée largement en tête du premier tour de l'élection présidentielle en Iran, avec 51% des voix et une large avance sur ses adversaires conservateurs, selon des résultats partiels reposant sur 65% des bureaux de vote.
Une éventuelle victoire du candidat soutenu par les courants modéré et réformateur ne marquera toutefois pas une rupture dans la politique de la République islamique, les dossiers stratégiques comme le nucléaire ou les relations internationales étant sous l'autorité directe du guide suprême Ali Khamenei.
Cette élection intervient sur fond de grave crise économique due aux sanctions internationales imposées à l'Iran en raison de son programme nucléaire controversé et quatre ans après la victoire contestée dans la rue du conservateur Mahmoud Ahmadinejad.
Hassan Rohani a remercié ses partisans pour "cette participation et l'unité (des réformateurs et modérés qui) aidera l'Iran à prendre une nouvelle voie".
Les six candidats avaient demandé à leurs partisans d'éviter tout rassemblement avant l'annonce des résultats officiels.
S'il est élu, Hassan Rohani devra composer avec les frères Ali et Sadegh Larijani, deux conservateurs à la tête respectivement du Parlement et de l'Autorité judiciaire.
Israël, l'autre ennemi juré de l'Iran, et les Etats-Unis ont d'ailleurs souligné que l'élection n'apporterait pas de changement dans la politique iranienne.
Une éventuelle victoire du candidat soutenu par les courants modéré et réformateur ne marquera toutefois pas une rupture dans la politique de la République islamique, les dossiers stratégiques comme le nucléaire ou les relations internationales étant sous l'autorité directe du guide suprême Ali Khamenei.
Cette élection intervient sur fond de grave crise économique due aux sanctions internationales imposées à l'Iran en raison de son programme nucléaire controversé et quatre ans après la victoire contestée dans la rue du conservateur Mahmoud Ahmadinejad.
Hassan Rohani a remercié ses partisans pour "cette participation et l'unité (des réformateurs et modérés qui) aidera l'Iran à prendre une nouvelle voie".
Les six candidats avaient demandé à leurs partisans d'éviter tout rassemblement avant l'annonce des résultats officiels.
S'il est élu, Hassan Rohani devra composer avec les frères Ali et Sadegh Larijani, deux conservateurs à la tête respectivement du Parlement et de l'Autorité judiciaire.
Israël, l'autre ennemi juré de l'Iran, et les Etats-Unis ont d'ailleurs souligné que l'élection n'apporterait pas de changement dans la politique iranienne.