Ces partisans du « divorce » d’avec l’actuelle majorité présidentielle exigent la tenue d’un congrès extraordinaire, des retrouvailles socialistes, la modernisation des textes, la responsabilisation des jeunes, une candidature socialiste à la présidentielle 2024 et, bien sûr, le retrait du Ps de la coalition BBY.
Ils refusent également de cautionner la moindre démarche « antidémocratique ». Comme il fallait s’y attendre, cette option n’agrée pas Aminata Mbengue Ndiaye, la secrétaire générale, qui refuserait la tenue d’un congrès extraordinaire pour le renouvellement des instances afin de choisir un candidat en 2024.
Le Parti socialiste de Léopold Sédar Senghor, d’Abdou Diouf et d’Ousmane Tanor Dieng semble perdre confiance en lui-même. Il est passé d’une entité représentative solide avec des instances dynamiques, durant les 40 années où il a dirigé le Sénégal, à un parti parasitaire d’une coalition cosmopolite. Son repositionnement et la reconquête du pouvoir ne sont plus au cœur des préoccupations de ses leaders.
Plutôt que de travailler pour une candidature socialiste en 2024, ces dirigeants semblent se suffire d’un quota de postes de ministres, de députés, de directeurs généraux de sociétés, de présidents du conseils d’administration et de membres du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), une institution dont la présidente n’est autre, d’ailleurs, que l’actuelle secrétaire générale du Parti socialiste ! L’animation du parti et sa massification, susceptibles de faciliter une éventuelle reconquête du pouvoir, sont passées au second plan des préoccupations des responsables de ce parti.
Dirigé par Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Haut conseil des collectivités territoriales récemment reconduite pour un deuxième mandat, le Parti socialiste peine à se repositionner sur l’échiquier politique national. Des analystes politiques accrochés par nos soins estiment que les leaders socialistes se comportent, depuis un certain temps, comme des joueurs de poker décidés à tirer profit de leur compagnonnage avec la coalition Benno Bokk Yaakar et n’éprouvant donc pas le besoin de consentir des efforts pour revenir au pouvoir.
D’après ces observateurs, ce défaitisme voire cette fainéantise camouflerait une volonté manifeste de troquer la masse de militants du Parti socialiste contre de menus avantages. D’où son affaiblissement alors que c’était un parti bien représenté dans le Sénégal des profondeurs avec une structuration solide.
D’autres analystes indiquent que cette situation de léthargie ne date pas d’aujourd’hui et qu’elle aurait débuté avec le défunt secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng. Et depuis le référendum de 2016, ce parti ne pose aucun acte allant dans le sens d’une prise de responsabilités similaire à une volonté de prendre son destin en main. Le défunt secrétaire général, dont les ambitions auraient été limitées, défendait contre vents et marées ce compagnonnage du Parti socialiste au sein de Bby.
Cependant, certains socialistes qui ne se retrouvent plus dans ce compagnonnage manquent pour autant de courage politique pour affronter la réalité et assumer leur destin. N’empêche, ils disent en sourdine que l’actuelle secrétaire général intérimaire, Aminata Mbengue Ndiaye, est dépassée par la réalité politique du moment. En effets, font-ils valoir, elle peinerait à gérer le parti senghorien et confondrait gravement le lexique entre séminaire et assise.
Pour eux, la présidente du Hcct serait en train de travestir voire de trahir les attentes des militants du Parti socialiste qu’elle dirige dans une opacité sans précédent. La secrétaire générale du Parti Socialiste, une formation à la croisée des chemins, ne semble pas décrypter certainssignes avantcoureurs. L’atelier organisé récemment en atteste.
D’ailleurs, Serigne Mbaye Thiam, très proche du défunt secrétaire général, n’y était pas présent. Personne ne sait encore les raisons de son absence. Cependant ce séminaire, qui regroupait les instances du parti, a permis d’échanger sur sa structuration et sa vie interne. Entre autres thèmes, les « camarades » d’Aminata Mbengue Ndiaye ont pu échanger sur l’animation du parti à travers les différentes structures, la revue des textes qui le régissent ainsi que l’évaluation du processus de vente des cartes et du renouvellement des instances de base
Aminata Mbengue Ndiaye sauvée d’un putsch
Au cours de ce conclave, l’existence de forces tapies dans l’ombre et qui zapperaient le moral des troupes a été évoqué. Des forces qui auraient nourri un projet de déstabilisation de la secrétaire générale intérimaire , Aminata Mbengue Ndiaye, et auraient été démasquées prématurément. L’Initiative de Réflexions et d’Actions Socialistes(IRAS) aurait sauvé la patronne du Hcct d’un putsch savamment ourdi par les tenants du projet de transition, tapis dans l’ombre et les couloirs de la maison Léopold Sedar Senghor.
La tenue du séminaire des 11 et 12 février 2023, c’est-à-dire ce weekend, imposée par l’IRAS, bien qu’ayant renoué les fils d’un dialogue inclusif, constructif et sans complaisance aucune, a mis fin aux espoirs des partisans de la transition décidés à mettre au frigo Aminata Mbengue Ndiaye et Serigne Mbaye Thiam.
A l’occasion, il aurait été découvert que les responsables qui, devant les micros,sont les plus grands laudateurs de la secrétaire générale intérimaire sont en réalité de véritables Judas Iscariote. Des responsables qui, le jour, plaident pour la secrétaire générale et qui, dès le coucher du soleil, creusent la tombe de celle qui a succédé à Ousmane Tanor Dieng.
Leur mode opératoire, soutiennent nos sources, consistait à diaboliser et à décrédibiliser l’IRAS qu’ils ont infiltrée pour la dévoyer et la dévier de son objectif. Officiellement, ils défendent une envie de remettre le Parti socialiste sur une rampe solide, viable et fiable de reconquête du pouvoir.
Mais les travaux du séminaire ont permis de les démasquer et d’anéantir leur rêve. Certains d’entre ces conspirateurs, dépités, dégoûtés et déçus n’ont pas attendu la fin des travaux pour quitter la maison Léopold Sedar Senghor. Ils auraient échoué dans leur double tentative de liquider la secrétaire générale intérimaire et de ridiculiser l’IRAS qui n’est ni un mouvement ni un courant à l’intérieur du parti socialiste. Mais, une force de propositions salvatrices.
Malgré tout, les socialistes, qui regrettent la léthargie de leur parti, demandent plus de réactivité et d’autonomie pours’imposer en tant que parti et non en éternel wagon. Ils estiment que cette option exige une témérité politique et impose forcément une rupture avec la coalition présidentielle. Pour ces contestataires, cette approche est plus qu’une nécessité, une obligation pour repositionner le Parti socialiste et conquérir à nouveau le pouvoir
Le Témoin
Ils refusent également de cautionner la moindre démarche « antidémocratique ». Comme il fallait s’y attendre, cette option n’agrée pas Aminata Mbengue Ndiaye, la secrétaire générale, qui refuserait la tenue d’un congrès extraordinaire pour le renouvellement des instances afin de choisir un candidat en 2024.
Le Parti socialiste de Léopold Sédar Senghor, d’Abdou Diouf et d’Ousmane Tanor Dieng semble perdre confiance en lui-même. Il est passé d’une entité représentative solide avec des instances dynamiques, durant les 40 années où il a dirigé le Sénégal, à un parti parasitaire d’une coalition cosmopolite. Son repositionnement et la reconquête du pouvoir ne sont plus au cœur des préoccupations de ses leaders.
Plutôt que de travailler pour une candidature socialiste en 2024, ces dirigeants semblent se suffire d’un quota de postes de ministres, de députés, de directeurs généraux de sociétés, de présidents du conseils d’administration et de membres du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), une institution dont la présidente n’est autre, d’ailleurs, que l’actuelle secrétaire générale du Parti socialiste ! L’animation du parti et sa massification, susceptibles de faciliter une éventuelle reconquête du pouvoir, sont passées au second plan des préoccupations des responsables de ce parti.
Dirigé par Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Haut conseil des collectivités territoriales récemment reconduite pour un deuxième mandat, le Parti socialiste peine à se repositionner sur l’échiquier politique national. Des analystes politiques accrochés par nos soins estiment que les leaders socialistes se comportent, depuis un certain temps, comme des joueurs de poker décidés à tirer profit de leur compagnonnage avec la coalition Benno Bokk Yaakar et n’éprouvant donc pas le besoin de consentir des efforts pour revenir au pouvoir.
D’après ces observateurs, ce défaitisme voire cette fainéantise camouflerait une volonté manifeste de troquer la masse de militants du Parti socialiste contre de menus avantages. D’où son affaiblissement alors que c’était un parti bien représenté dans le Sénégal des profondeurs avec une structuration solide.
D’autres analystes indiquent que cette situation de léthargie ne date pas d’aujourd’hui et qu’elle aurait débuté avec le défunt secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng. Et depuis le référendum de 2016, ce parti ne pose aucun acte allant dans le sens d’une prise de responsabilités similaire à une volonté de prendre son destin en main. Le défunt secrétaire général, dont les ambitions auraient été limitées, défendait contre vents et marées ce compagnonnage du Parti socialiste au sein de Bby.
Cependant, certains socialistes qui ne se retrouvent plus dans ce compagnonnage manquent pour autant de courage politique pour affronter la réalité et assumer leur destin. N’empêche, ils disent en sourdine que l’actuelle secrétaire général intérimaire, Aminata Mbengue Ndiaye, est dépassée par la réalité politique du moment. En effets, font-ils valoir, elle peinerait à gérer le parti senghorien et confondrait gravement le lexique entre séminaire et assise.
Pour eux, la présidente du Hcct serait en train de travestir voire de trahir les attentes des militants du Parti socialiste qu’elle dirige dans une opacité sans précédent. La secrétaire générale du Parti Socialiste, une formation à la croisée des chemins, ne semble pas décrypter certainssignes avantcoureurs. L’atelier organisé récemment en atteste.
D’ailleurs, Serigne Mbaye Thiam, très proche du défunt secrétaire général, n’y était pas présent. Personne ne sait encore les raisons de son absence. Cependant ce séminaire, qui regroupait les instances du parti, a permis d’échanger sur sa structuration et sa vie interne. Entre autres thèmes, les « camarades » d’Aminata Mbengue Ndiaye ont pu échanger sur l’animation du parti à travers les différentes structures, la revue des textes qui le régissent ainsi que l’évaluation du processus de vente des cartes et du renouvellement des instances de base
Aminata Mbengue Ndiaye sauvée d’un putsch
Au cours de ce conclave, l’existence de forces tapies dans l’ombre et qui zapperaient le moral des troupes a été évoqué. Des forces qui auraient nourri un projet de déstabilisation de la secrétaire générale intérimaire , Aminata Mbengue Ndiaye, et auraient été démasquées prématurément. L’Initiative de Réflexions et d’Actions Socialistes(IRAS) aurait sauvé la patronne du Hcct d’un putsch savamment ourdi par les tenants du projet de transition, tapis dans l’ombre et les couloirs de la maison Léopold Sedar Senghor.
La tenue du séminaire des 11 et 12 février 2023, c’est-à-dire ce weekend, imposée par l’IRAS, bien qu’ayant renoué les fils d’un dialogue inclusif, constructif et sans complaisance aucune, a mis fin aux espoirs des partisans de la transition décidés à mettre au frigo Aminata Mbengue Ndiaye et Serigne Mbaye Thiam.
A l’occasion, il aurait été découvert que les responsables qui, devant les micros,sont les plus grands laudateurs de la secrétaire générale intérimaire sont en réalité de véritables Judas Iscariote. Des responsables qui, le jour, plaident pour la secrétaire générale et qui, dès le coucher du soleil, creusent la tombe de celle qui a succédé à Ousmane Tanor Dieng.
Leur mode opératoire, soutiennent nos sources, consistait à diaboliser et à décrédibiliser l’IRAS qu’ils ont infiltrée pour la dévoyer et la dévier de son objectif. Officiellement, ils défendent une envie de remettre le Parti socialiste sur une rampe solide, viable et fiable de reconquête du pouvoir.
Mais les travaux du séminaire ont permis de les démasquer et d’anéantir leur rêve. Certains d’entre ces conspirateurs, dépités, dégoûtés et déçus n’ont pas attendu la fin des travaux pour quitter la maison Léopold Sedar Senghor. Ils auraient échoué dans leur double tentative de liquider la secrétaire générale intérimaire et de ridiculiser l’IRAS qui n’est ni un mouvement ni un courant à l’intérieur du parti socialiste. Mais, une force de propositions salvatrices.
Malgré tout, les socialistes, qui regrettent la léthargie de leur parti, demandent plus de réactivité et d’autonomie pours’imposer en tant que parti et non en éternel wagon. Ils estiment que cette option exige une témérité politique et impose forcément une rupture avec la coalition présidentielle. Pour ces contestataires, cette approche est plus qu’une nécessité, une obligation pour repositionner le Parti socialiste et conquérir à nouveau le pouvoir
Le Témoin