Macky en scène ! Le Président de la République a décidé de briguer un troisième mandat en se portant candidat à la prochaine élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Selon des sources dignes de foi, le Chef de l’Etat s’est confié à quelques responsables de son parti sur sa volonté de participer à la prochaine présidentielle.
«Il sera candidat. Ça c’est clair. Il l’a dit. Il l’a manifesté», confie une source qui a préféré requérir l’anonymat. Une autre d’ajouter, «j’ai compris le message quand il m’a reçu. Il faut savoir lire entre les lignes. Il (Macky Sall, Ndlr) nous a demandé de descendre sur le terrain».
Ce qui ne devrait guère surprendre les analystes politiques qui ont assisté à plusieurs faits et actes posés par le président de la République, pour briguer un troisième mandat. De la suppression du poste du Premier ministre, justifier par un «fast-track» à son rétablissement avec comme argument, sa présidence à l’Union africaine qui lui prendrait trop de temps en passant par des délits d’ambition ayant eu le mérite d’étouffer les velléités supposées ou réelles de certains hauts responsables du régime de lui succéder, Macky Sall, a su utiliser la stratégie du silence pour fédérer les forces autour de sa personne.
Au finish, il a fini par faire le vide et de s’imposer comme la seule et unique alternative de la coalition Benno Bokk Yaakar. A moins que d’autres candidats «dormants» finissent par se révéler. Ce qui est de plus en plus improbable à moins de 10 mois d’une l’élection présidentielle.
«Le débat juridique est réglé»
Le premier challenge que le Chef de l’Etat a su remonter, c’est le débat juridique qu’il a sciemment installé dans l’espace public. Sa sortie chez nos confrères de l’Hebdomadaire français L’Express en est une parfaite illustration. ‘’Sur le plan juridique, le débat est tranché depuis longtemps. J’ai été élu en 2012 pour un mandat de sept ans. En 2016, j’ai proposé le passage au quinquennat et suggéré d’appliquer cette réduction à mon mandat en cours’’, avait-il soutenu.
‘’Avant de soumettre ce choix au référendum, nous avons consulté le Conseil constitutionnel. Ce dernier a estimé que mon premier mandat était intangible et donc qu’il était hors de portée de la réforme. La question juridique est donc réglée’’, a-t-il tranché.
Quid du débat politique ?
Macky Sall l’admet et précisant là aussi qu’il ne se dédit pas et que son opinion d’alors qui correspondait à une «conviction du moment» peut évoluer selon les «circonstances du moment». «Nous sommes en politique», argue-t-il. Jacques Chirac n’avait-il pas déclaré que les «promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent».
Sudquotidien.sn-
«Il sera candidat. Ça c’est clair. Il l’a dit. Il l’a manifesté», confie une source qui a préféré requérir l’anonymat. Une autre d’ajouter, «j’ai compris le message quand il m’a reçu. Il faut savoir lire entre les lignes. Il (Macky Sall, Ndlr) nous a demandé de descendre sur le terrain».
Ce qui ne devrait guère surprendre les analystes politiques qui ont assisté à plusieurs faits et actes posés par le président de la République, pour briguer un troisième mandat. De la suppression du poste du Premier ministre, justifier par un «fast-track» à son rétablissement avec comme argument, sa présidence à l’Union africaine qui lui prendrait trop de temps en passant par des délits d’ambition ayant eu le mérite d’étouffer les velléités supposées ou réelles de certains hauts responsables du régime de lui succéder, Macky Sall, a su utiliser la stratégie du silence pour fédérer les forces autour de sa personne.
Au finish, il a fini par faire le vide et de s’imposer comme la seule et unique alternative de la coalition Benno Bokk Yaakar. A moins que d’autres candidats «dormants» finissent par se révéler. Ce qui est de plus en plus improbable à moins de 10 mois d’une l’élection présidentielle.
«Le débat juridique est réglé»
Le premier challenge que le Chef de l’Etat a su remonter, c’est le débat juridique qu’il a sciemment installé dans l’espace public. Sa sortie chez nos confrères de l’Hebdomadaire français L’Express en est une parfaite illustration. ‘’Sur le plan juridique, le débat est tranché depuis longtemps. J’ai été élu en 2012 pour un mandat de sept ans. En 2016, j’ai proposé le passage au quinquennat et suggéré d’appliquer cette réduction à mon mandat en cours’’, avait-il soutenu.
‘’Avant de soumettre ce choix au référendum, nous avons consulté le Conseil constitutionnel. Ce dernier a estimé que mon premier mandat était intangible et donc qu’il était hors de portée de la réforme. La question juridique est donc réglée’’, a-t-il tranché.
Quid du débat politique ?
Macky Sall l’admet et précisant là aussi qu’il ne se dédit pas et que son opinion d’alors qui correspondait à une «conviction du moment» peut évoluer selon les «circonstances du moment». «Nous sommes en politique», argue-t-il. Jacques Chirac n’avait-il pas déclaré que les «promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent».
Sudquotidien.sn-