Le chef de l’Etat Macky Sall a passé le témoin de la présidence de l'Union Africaine (UA) dans une bonne ambiance, lors du sommet d’Addis-Abeba tenu le week-end, dans la grande salle de l’UA. Cependant, le chef de l’Etat sénégalais a consacré une grande partie de son discours, à parler des chantiers et défis qui attendent l’Union africaine et son nouveau président, qui promet de suivre ses pas.
«J’appelle instamment à la mise en œuvre des engagements du Sommet extraordinaire de Malabo de mai 2022 ; à savoir, rendre opérationnelle la Force africaine en attente, créer une Unité de lutte contre le terrorisme et financer de façon plus conséquente et plus prévisible nos efforts de lutte contre ce fléau. Cette lutte, comme je l’ai indiqué dans mon adresse à la 77e Session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, relève aussi de la responsabilité du Conseil de Sécurité, garant du mécanisme de sécurité collective ; parce que l’avancée du terrorisme en Afrique est une menace à la paix et à la sécurité internationales. Comme il l’a fait ailleurs, le Conseil doit mieux s’engager dans la lutte contre le terrorisme en Afrique, avec des mandats plus robustes et un financement plus adéquat», a-t-il indiqué.
En tout état de cause, dit-il, «le défi de la paix, de la sécurité et de la stabilité du continent nous engage à déposer les armes et à trouver des solutions pacifiques à nos différends, afin de mieux nous consacrer aux tâches de développement économique et social». A l’en croire, avec «la reconfiguration géopolitique du monde, une opportunité historique s’offre à nous de fermer l’ère de l’Afrique des problèmes et d'ouvrir la voie de l’Afrique des solutions. Nous en avons tout le potentiel; parce qu’un continent de 30 millions de km², plus d’un milliard trois cents millions d’habitants, doté en abondance de toutes sortes de ressources, ne peut être condamné à rester à la traîne du monde. L’émergence de l’Afrique est à notre portée. Mais pour y arriver, nous devons accorder plus de temps à l’agenda pour le développement économique et social du continent, que nous avons actualisé cette année».
Pour Macky Sall, cet agenda est la tenue des sommets «sur l’industrialisation et la diversification économique de l’Afrique, l’accélération de la mise en œuvre de la ZLECAf, la masculinité positive contre les violences faites aux femmes et aux filles, l’agriculture et la sécurité alimentaire, enfin le financement des infrastructures». Le chef de l’Etat sénégalais estime que ces thématiques rappellent les urgences auxquelles les Africains doivent s’attaquer, afin de réaliser l’Afrique que «nous voulons pour nous-mêmes, pour nos enfants et pour les générations futures».
En raison de la persistance des violences faites aux femmes et aux filles, et de grand retard du continent en matière d’infrastructures, il appelle l’UA à prendre des décisions urgentes pour la mise en œuvre des conclusions des rencontres de Dakar, sur ces deux thématiques. Dans le même sens, Macky Sall a salué la tenue de la deuxième Conférence de Dakar sur l’Agriculture et la Sécurité alimentaire (Dakar 2), co organisée par le Sénégal et la BAD, du 25 au 27 janvier dernier, sous le thème : «Nourrir l’Afrique, souveraineté alimentaire et résilience».
Pour lui, «la participation record de haut niveau en a fait un sommet orienté vers l’action, pour une Afrique qui se donne enfin les moyens de se nourrir par elle-même et contribuer à nourrir le monde».
L'As
«J’appelle instamment à la mise en œuvre des engagements du Sommet extraordinaire de Malabo de mai 2022 ; à savoir, rendre opérationnelle la Force africaine en attente, créer une Unité de lutte contre le terrorisme et financer de façon plus conséquente et plus prévisible nos efforts de lutte contre ce fléau. Cette lutte, comme je l’ai indiqué dans mon adresse à la 77e Session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, relève aussi de la responsabilité du Conseil de Sécurité, garant du mécanisme de sécurité collective ; parce que l’avancée du terrorisme en Afrique est une menace à la paix et à la sécurité internationales. Comme il l’a fait ailleurs, le Conseil doit mieux s’engager dans la lutte contre le terrorisme en Afrique, avec des mandats plus robustes et un financement plus adéquat», a-t-il indiqué.
En tout état de cause, dit-il, «le défi de la paix, de la sécurité et de la stabilité du continent nous engage à déposer les armes et à trouver des solutions pacifiques à nos différends, afin de mieux nous consacrer aux tâches de développement économique et social». A l’en croire, avec «la reconfiguration géopolitique du monde, une opportunité historique s’offre à nous de fermer l’ère de l’Afrique des problèmes et d'ouvrir la voie de l’Afrique des solutions. Nous en avons tout le potentiel; parce qu’un continent de 30 millions de km², plus d’un milliard trois cents millions d’habitants, doté en abondance de toutes sortes de ressources, ne peut être condamné à rester à la traîne du monde. L’émergence de l’Afrique est à notre portée. Mais pour y arriver, nous devons accorder plus de temps à l’agenda pour le développement économique et social du continent, que nous avons actualisé cette année».
Pour Macky Sall, cet agenda est la tenue des sommets «sur l’industrialisation et la diversification économique de l’Afrique, l’accélération de la mise en œuvre de la ZLECAf, la masculinité positive contre les violences faites aux femmes et aux filles, l’agriculture et la sécurité alimentaire, enfin le financement des infrastructures». Le chef de l’Etat sénégalais estime que ces thématiques rappellent les urgences auxquelles les Africains doivent s’attaquer, afin de réaliser l’Afrique que «nous voulons pour nous-mêmes, pour nos enfants et pour les générations futures».
En raison de la persistance des violences faites aux femmes et aux filles, et de grand retard du continent en matière d’infrastructures, il appelle l’UA à prendre des décisions urgentes pour la mise en œuvre des conclusions des rencontres de Dakar, sur ces deux thématiques. Dans le même sens, Macky Sall a salué la tenue de la deuxième Conférence de Dakar sur l’Agriculture et la Sécurité alimentaire (Dakar 2), co organisée par le Sénégal et la BAD, du 25 au 27 janvier dernier, sous le thème : «Nourrir l’Afrique, souveraineté alimentaire et résilience».
Pour lui, «la participation record de haut niveau en a fait un sommet orienté vers l’action, pour une Afrique qui se donne enfin les moyens de se nourrir par elle-même et contribuer à nourrir le monde».
L'As