L’accessibilité financière dans une structure est une préoccupation fondamentale dans un système de santé : c’est la conviction du Pr Issakha Diallo. Il s’exprimait ainsi en marge d’un webinaire organisé par la Plateforme «Demain Sénégal». Le spécialiste en santé indique en effet que le problème financier constitue souvent un handicap majeur pour les citoyens à accéder aux soins. «L’accessibilité financière est tellement préoccupante qu’on voit même des personnes qui vendent leurs maisons pour se soigner et malheureusement, si la situation tourne à la catastrophe, celui qui vend sa maison laisse sa famille dans la pauvreté», affirme le spécialiste en santé publique. A ses yeux, il urge de mettre en place des mécanismes permettant d’éviter ces genres de situation. «Il y a de la solidarité au Sénégal, donc nous devons réfléchir sur comment organiser cette solidarité comme par exemple à travers des ponctions que la personne peut autoriser à chaque transaction. Et que cet argent soit versé dans les structures de santé. Cela peut contribuer à se prévenir des risques d’accès financier dans les structures sanitaires», plaide-t-il
Revenant par ailleurs sur l’organisation, le spécialiste en santé publique soutient que le Sénégal fait partie des pays dont le système de santé est des plus structurés. «Vous ne pouvez pas faire au Sénégal 5 km sans avoir un poste de santé. Nous avons souhaité que dans chaque village, on ait une case de santé, que toutes les structures de santé qui sont mises en activité dans la zone rurale puissent avoir le paquet de service minimum que le ministère a défini pour permettre une prévention et une prise en charge d'affection et de lésion courante», clarifie Pr Diallo. De plus, poursuit-il, le Sénégal fait partie des premiers pays à organiser des systèmes d’unités opérationnelles qu'une équipe de médecins peut gérer correctement. «On a des districts opérationnels et l'ensemble des districts sont organisés par des régions médicales. Le Sénégal fait partie des pays qui ont une bonne structuration. Le fonctionnement du système est une question de la vie. On a des compétences, mais on n'en a jamais assez. Aucun pays ne peut dire aujourd'hui qu'il a toutes les compétences. Avec le plaidoyer des technocrates, des professionnels de la santé, de la population et de la société civile, l'Etat est en train d'améliorer. Si vous comparez le système de santé du Sénégal avec celui de la sous-région, vous verrez que nous sommes plus efficaces», ajoute le paneliste. A l’en croire, cette efficacité s'évalue sur la mesure de la souffrance au point de vue épidémiologique et de santé publique. «La souffrance se mesure en taux de morbidité, de mortalité et d'invalidité. Avec ces taux, le Sénégal figure parmi les meilleurs, selon l'Oms», affirme le spécialiste en santé publique, Pr Issakha Diallo.
Revenant par ailleurs sur l’organisation, le spécialiste en santé publique soutient que le Sénégal fait partie des pays dont le système de santé est des plus structurés. «Vous ne pouvez pas faire au Sénégal 5 km sans avoir un poste de santé. Nous avons souhaité que dans chaque village, on ait une case de santé, que toutes les structures de santé qui sont mises en activité dans la zone rurale puissent avoir le paquet de service minimum que le ministère a défini pour permettre une prévention et une prise en charge d'affection et de lésion courante», clarifie Pr Diallo. De plus, poursuit-il, le Sénégal fait partie des premiers pays à organiser des systèmes d’unités opérationnelles qu'une équipe de médecins peut gérer correctement. «On a des districts opérationnels et l'ensemble des districts sont organisés par des régions médicales. Le Sénégal fait partie des pays qui ont une bonne structuration. Le fonctionnement du système est une question de la vie. On a des compétences, mais on n'en a jamais assez. Aucun pays ne peut dire aujourd'hui qu'il a toutes les compétences. Avec le plaidoyer des technocrates, des professionnels de la santé, de la population et de la société civile, l'Etat est en train d'améliorer. Si vous comparez le système de santé du Sénégal avec celui de la sous-région, vous verrez que nous sommes plus efficaces», ajoute le paneliste. A l’en croire, cette efficacité s'évalue sur la mesure de la souffrance au point de vue épidémiologique et de santé publique. «La souffrance se mesure en taux de morbidité, de mortalité et d'invalidité. Avec ces taux, le Sénégal figure parmi les meilleurs, selon l'Oms», affirme le spécialiste en santé publique, Pr Issakha Diallo.