La question n’est pas cette abominable controverse comptable macabre entre autorités et ONG.
La vraie question est essentiellement comment arrêter cette hémorragie qui chaque année prive notre pays d’une partie de sa force vitale, comment redonner espoir à notre jeunesse, comment construire cette entreprise patriotique de transformation nationale qui insufflera à chaque jeune l’amour de la patrie, la confiance en soi, la croyance aiguë en la possibilité de bâtir son projet professionnel et personnel dans un programme de construction inclusive du bien être de nos populations.
Cette ruée vers l’Europe depuis plus d’une décennie est une preuve accablante de l’échec des politiques de jeunesse, des politiques de développement jusque là entreprises.
La page doit être tournée définitivement. La culture de l’argent facile, des promotions injustifiées, rapides, qui éclaboussent tout le pays de leur arrogance et de leur démesure dans la dilapidation des ressources nationales doit à jamais être éradiquée.
Nous devons mettre un terme définitivement à l’abominable dédain, au triste mépris du travail dur qui anoblit et qui patiemment, petit à petit, pièce par pièce, billet par billet, finit inéluctablement par enrichir la personne qui fait preuve de résilience, de patience, d’humilité.
La famille, l’école, les médias, les réseaux sociaux, les autorités par leurs comportements et leurs actions, les leaders d’opinions, en définitive toute la société rassemblée, doivent tous contribuer à l’éducation de la jeunesse, inculquer à la jeunesse que son avenir, son meilleur futur doit se construire, se réaliser et se vivre dans notre pays.
Notre école doit être remise à l’endroit. Elle doit porter la transformation des mentalités notamment la valorisation de l’obtention d’un métier. La facilitation de l’accès à un métier et sa valorisation a travers une transformation économique du pays qui produit massivement du travail, de la valeur et de la fierté nationale sont de nature à redonner de l’espoir à la jeunesse, de l’envie de rester au pays et de s’y épanouir.
Les médias publics et privés ont une lourde responsabilité.
Les médias ne montrent pas assez l’enfer que vivent les migrants à leur arrivée en Europe, le chômage endémique au sein des communautés étrangères en Europe, ces zombis que la drogue a déshumanisé chassés de quartiers en quartiers à Paris et dans d’autres villes européennes, ces femmes qui ont définitivement échoué dans la prostitution, ces vendeurs de drogue définitivement happés par les réseaux maléfiques de l’argent de la mort et de la honte.
L’Europe d’hier qui offrait de l’emploi, l’Europe des cadres de l’émigration choisie, n’est pas l’Europe des migrants qui débarquent aujourd’hui sans métier et sans papiers en règle.
La nouvelle Europe qui se construit avec l’Union européenne est de plus en plus l’Europe des frères et sœurs de même race, qui cherche à intégrer les parents de l’Europe de l’Est, qui s’accommode plus des asiatiques et qui refoule de plus en plus les africains sur leur continent. FRONTEX et d’autres structures de ce genre fleuriront pour confiner les africains sur le Continent primordial.
L’Europe n’a aucune ambition de contribuer au développement des pays africains. C’est l’Europe qui, en peu de temps, a développé l’Espagne, le Portugal et la Grèce alors que ces pays étaient aussi pauvres que nos pays.
C’est l’Europe qui est en train de développer les pays de l’Est. La guerre Russie- Ukraine nous montre les capacités financières , économiques et technologiques de l’Europe et des États Unis d’Amérique. Si tel était leur désir en une décennie les pays africains seraient développés.
Comprenons définitivement, avec nous notre jeunesse, que nous ne devons compter que sur nos propres forces.
La bataille pour le développement individuel se gagne en Afrique, pour nous Sénégalais au Sénégal.
Cette ruée vers l’étranger, vers l’Europe n’apportera qu’humiliation pour la plupart de nos jeunes s’ils ne perdent pas leur vie dans la mer.
L’épicentre de la bataille pour l’émancipation économique est le Sénégal.
C’est aussi le Sénégal qui est la mère des batailles pour qu’aucun jeune ne meurt plus dans l’Atlantique, la Méditerranée et le Sahara.
Le Vietnam a su surmonter la période des boat people, le Sénégal aussi dépassera cette triste période.
Notre destin est plus que jamais entre nos mains.
Mary Teuw Niane
La vraie question est essentiellement comment arrêter cette hémorragie qui chaque année prive notre pays d’une partie de sa force vitale, comment redonner espoir à notre jeunesse, comment construire cette entreprise patriotique de transformation nationale qui insufflera à chaque jeune l’amour de la patrie, la confiance en soi, la croyance aiguë en la possibilité de bâtir son projet professionnel et personnel dans un programme de construction inclusive du bien être de nos populations.
Cette ruée vers l’Europe depuis plus d’une décennie est une preuve accablante de l’échec des politiques de jeunesse, des politiques de développement jusque là entreprises.
La page doit être tournée définitivement. La culture de l’argent facile, des promotions injustifiées, rapides, qui éclaboussent tout le pays de leur arrogance et de leur démesure dans la dilapidation des ressources nationales doit à jamais être éradiquée.
Nous devons mettre un terme définitivement à l’abominable dédain, au triste mépris du travail dur qui anoblit et qui patiemment, petit à petit, pièce par pièce, billet par billet, finit inéluctablement par enrichir la personne qui fait preuve de résilience, de patience, d’humilité.
La famille, l’école, les médias, les réseaux sociaux, les autorités par leurs comportements et leurs actions, les leaders d’opinions, en définitive toute la société rassemblée, doivent tous contribuer à l’éducation de la jeunesse, inculquer à la jeunesse que son avenir, son meilleur futur doit se construire, se réaliser et se vivre dans notre pays.
Notre école doit être remise à l’endroit. Elle doit porter la transformation des mentalités notamment la valorisation de l’obtention d’un métier. La facilitation de l’accès à un métier et sa valorisation a travers une transformation économique du pays qui produit massivement du travail, de la valeur et de la fierté nationale sont de nature à redonner de l’espoir à la jeunesse, de l’envie de rester au pays et de s’y épanouir.
Les médias publics et privés ont une lourde responsabilité.
Les médias ne montrent pas assez l’enfer que vivent les migrants à leur arrivée en Europe, le chômage endémique au sein des communautés étrangères en Europe, ces zombis que la drogue a déshumanisé chassés de quartiers en quartiers à Paris et dans d’autres villes européennes, ces femmes qui ont définitivement échoué dans la prostitution, ces vendeurs de drogue définitivement happés par les réseaux maléfiques de l’argent de la mort et de la honte.
L’Europe d’hier qui offrait de l’emploi, l’Europe des cadres de l’émigration choisie, n’est pas l’Europe des migrants qui débarquent aujourd’hui sans métier et sans papiers en règle.
La nouvelle Europe qui se construit avec l’Union européenne est de plus en plus l’Europe des frères et sœurs de même race, qui cherche à intégrer les parents de l’Europe de l’Est, qui s’accommode plus des asiatiques et qui refoule de plus en plus les africains sur leur continent. FRONTEX et d’autres structures de ce genre fleuriront pour confiner les africains sur le Continent primordial.
L’Europe n’a aucune ambition de contribuer au développement des pays africains. C’est l’Europe qui, en peu de temps, a développé l’Espagne, le Portugal et la Grèce alors que ces pays étaient aussi pauvres que nos pays.
C’est l’Europe qui est en train de développer les pays de l’Est. La guerre Russie- Ukraine nous montre les capacités financières , économiques et technologiques de l’Europe et des États Unis d’Amérique. Si tel était leur désir en une décennie les pays africains seraient développés.
Comprenons définitivement, avec nous notre jeunesse, que nous ne devons compter que sur nos propres forces.
La bataille pour le développement individuel se gagne en Afrique, pour nous Sénégalais au Sénégal.
Cette ruée vers l’étranger, vers l’Europe n’apportera qu’humiliation pour la plupart de nos jeunes s’ils ne perdent pas leur vie dans la mer.
L’épicentre de la bataille pour l’émancipation économique est le Sénégal.
C’est aussi le Sénégal qui est la mère des batailles pour qu’aucun jeune ne meurt plus dans l’Atlantique, la Méditerranée et le Sahara.
Le Vietnam a su surmonter la période des boat people, le Sénégal aussi dépassera cette triste période.
Notre destin est plus que jamais entre nos mains.
Mary Teuw Niane