Nous pouvons manifester nos désaccords, nos divergences, être d'accord ou ne pas l'être car c'est un postulat en démocratie. Nous sommes aussi dans une société ouverte où les expressions sont plurielles et à encourager mais le tout doit être dans le respect des principes et des prérogatives que nous donne la constitution qui nous régit tous et sans exception.
Je suis un allié du Président Macky Sall mais j'ai toujours revendiqué de façon publique et sans détours mon opposition à la CREI et j'ai toujours souhaité la libération de Karim Wade pour éviter une justice revancharde. J'ai toujours dit que le consensus et la paix sociale n'avaient pas de prix ce qui ne veut pas dire que le pays est en danger ou ne connaît pas de stabilité mais tout juste un désir de renforcer l’existant, de donner plus de confiance aux investisseurs et de consolider notre jeune démocratie. Mais cela ne m'a pas empêché de demander le respect de la chose jugée par respect à l'Institution judiciaire que nous ne devons pas essayer de fragiliser même si certaines de ses décisions ne sont pas les mieux partagées. C'est pourquoi j'en appelle au strict respect des prérogatives que la Constitution donne au Chef de l'État qui lui permettent d'accorder la grâce à qui il veut, d'en faire usage quand il le juge nécessaire sans obligation de donner les raisons qui sous tendent la décision.
Ce qui est étonnant c'est de voir des partis ou compatriotes qui ont toujours défendu la CREI comme faisant partie de notre architecture judiciaire, et apte à juger des citoyens supposés s'être enrichis illicitement, venir émettre des points de vue de nature à refuser au Président des prérogatives dévolues par la Constitution. Voilà encore une tare qu'il nous faut éradiquer qui est d'agir pour préserver nos intérêts particuliers au détriment de l'intérêt général. Car disons le haut et fort, tous ceux qui sont contre l'utilisation de ses prérogatives par le Président ou son ouverture vers les intelligences et compétences où qu'elles puissent se trouver ne défendent que leurs intérêts et manquent de foi et de confiance à leurs coefficients personnels.
Oui pour la préservation des coalitions oui pour l'ouverture la plus large autour du Président mais un grand Non à l'immixtion dans les zones et prérogatives qui lui sont réservées. Soyons républicains jusqu'au bout et laissons le Président accorder la grâce et mettons nous au travail car les voisins accélèrent la cadence. Répondons au Président en acceptant l'ouverture au dialogue constructif pour la prise en charge diligente des préoccupations des sénégalais et aux propositions alternatives s'il y en a.
Thierno Lo, ancien Ministre
Président de l'Alliance pour La Paix et le Développement
Je suis un allié du Président Macky Sall mais j'ai toujours revendiqué de façon publique et sans détours mon opposition à la CREI et j'ai toujours souhaité la libération de Karim Wade pour éviter une justice revancharde. J'ai toujours dit que le consensus et la paix sociale n'avaient pas de prix ce qui ne veut pas dire que le pays est en danger ou ne connaît pas de stabilité mais tout juste un désir de renforcer l’existant, de donner plus de confiance aux investisseurs et de consolider notre jeune démocratie. Mais cela ne m'a pas empêché de demander le respect de la chose jugée par respect à l'Institution judiciaire que nous ne devons pas essayer de fragiliser même si certaines de ses décisions ne sont pas les mieux partagées. C'est pourquoi j'en appelle au strict respect des prérogatives que la Constitution donne au Chef de l'État qui lui permettent d'accorder la grâce à qui il veut, d'en faire usage quand il le juge nécessaire sans obligation de donner les raisons qui sous tendent la décision.
Ce qui est étonnant c'est de voir des partis ou compatriotes qui ont toujours défendu la CREI comme faisant partie de notre architecture judiciaire, et apte à juger des citoyens supposés s'être enrichis illicitement, venir émettre des points de vue de nature à refuser au Président des prérogatives dévolues par la Constitution. Voilà encore une tare qu'il nous faut éradiquer qui est d'agir pour préserver nos intérêts particuliers au détriment de l'intérêt général. Car disons le haut et fort, tous ceux qui sont contre l'utilisation de ses prérogatives par le Président ou son ouverture vers les intelligences et compétences où qu'elles puissent se trouver ne défendent que leurs intérêts et manquent de foi et de confiance à leurs coefficients personnels.
Oui pour la préservation des coalitions oui pour l'ouverture la plus large autour du Président mais un grand Non à l'immixtion dans les zones et prérogatives qui lui sont réservées. Soyons républicains jusqu'au bout et laissons le Président accorder la grâce et mettons nous au travail car les voisins accélèrent la cadence. Répondons au Président en acceptant l'ouverture au dialogue constructif pour la prise en charge diligente des préoccupations des sénégalais et aux propositions alternatives s'il y en a.
Thierno Lo, ancien Ministre
Président de l'Alliance pour La Paix et le Développement