Préserver les ressources halieutiques, plus précisément les crevettes profondes qui menacent de disparaître, c’est un des soucis majeurs de l’Etat du Sénégal. Et pour y parvenir, un partenariat est signé entre le ministère de la Pêche et de l’Economie maritime et le président de la Coopérative sénégalaise des exploitants de crevettes profondes (Cosecpro) qui regroupe 6 sociétés d’armement qui opèrent dans ladite pêcherie. Selon le ministre Oumar Guèye, cette initiative est d’une importance capitale vu que « la pêche à travers le monde traverse une crise due à la rareté de la ressource qui a plusieurs origines. D’abord, la surexploitation de l’homme mais aussi les changements climatiques qui impactent négativement sur la ressource. Et ce que nous demandons à la coopérative c’est une meilleure responsabilisation, une meilleure prise de conscience », indique M. Guèye qui ajoute : « La crevette profonde est une espèce qui mérite d’être suivie. Il ne faut pas qu’il y ait de la surpêche là-dessus. Il faudrait faire en sorte que cette activité se régénère », préconise-t-il.
Cet accord, d’une durée de 15 années, que le ministre dit être basée sur « une confiance mutuelle », en plus de protéger ces espèces menacées, permettra, à en croire Mamadou Sarr, président de la Cosecpro, « d’avoir un produit labélisé qui a été pêché dans des formes qui respectent l’environnement. Mais aussi va aider à faire beaucoup plus de plus valu ». Vu l’importance de ce secteur, dont la production annuelle varie entre 2500 et 3000 tonnes de crevettes par année, l’Union européenne a décaissé la somme de 4 millions d’euros soit 2,4 milliards de FCfa pour accompagner ce partenariat.
Mariama Kobar Saleh
Cet accord, d’une durée de 15 années, que le ministre dit être basée sur « une confiance mutuelle », en plus de protéger ces espèces menacées, permettra, à en croire Mamadou Sarr, président de la Cosecpro, « d’avoir un produit labélisé qui a été pêché dans des formes qui respectent l’environnement. Mais aussi va aider à faire beaucoup plus de plus valu ». Vu l’importance de ce secteur, dont la production annuelle varie entre 2500 et 3000 tonnes de crevettes par année, l’Union européenne a décaissé la somme de 4 millions d’euros soit 2,4 milliards de FCfa pour accompagner ce partenariat.
Mariama Kobar Saleh