L’avenue qui mène à l’université Assane Seck de Ziguinchor, située entre les quartiers périphériques de Kénia, Néma 2, Castors et Diabire, a été le théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ).
Après plusieurs sorties dénonçant les conditions d’études au sein de l’institut et plusieurs actions dont des journées de restauration gratuite, ces derniers ont déclenché lundi, dans la soirée, un plan d’actions en brûlant des pneus sur la route de l’Université. Hier (mardi), ils ont tenu une assemblée générale au cours de laquelle un mot d’ordre de 48 heures de grève a été décrété.
Après cette AG tenue dans l’enceinte du temple du savoir, ils sont descendus dans la rue pour se frotter aux éléments du groupement mobile d’intervention (GMI) qui s’étaient déployés très tôt le matin, pour freiner la progression des étudiants vers le centre-ville de Ziguinchor.
Plusieurs griefs ont été soulevés par la coordination des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor, dans sa plateforme revendicative, pour expliquer ce mouvement d’humeur.
« Nous en avons marre des promesses non tenues du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation », a fulmine Ibrahima Kâ, un des responsables de la C.E – UASZ. Poursuivant, il déclare que les étudiants étouffent à cause d’un manque criard d’infrastructures. Aussi, dénonce-t-il le laxisme de l’administration de l’UASZ qui, selon lui, justifie tout le temps le non-respect des engagements par une insuffisance budgétaire. Les étudiants soulèvent des points essentiels de leur plateforme revendicative et exigent des réponses concrètes pour mettre fin à leur plan d’actions.
« Nous voulons l’achèvement des 16 salles de cours du bâtiment pédagogique de l’UFR sciences et techniques et de 12 amphithéâtres de 150 places. Nous exigeons aussi la reprise des travaux des 2 amphithéâtres de 500 places qui sont à l’arrêt depuis très longtemps, le démarrage de la construction du restaurant de 1 500 places, l’équipement des 10 laboratoires de l’UFR sciences et techniques, la réception du réfectoire de 400 places promis par la tutelle (…) », revendique l’étudiant syndicaliste.
Il impute la responsabilité de toutes conséquences de ce mouvement d’humeur au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Hanne et à l’administration de l’université Assane Seck de Ziguinchor.
Contacté, un responsable de l’université Assane Seck de Ziguinchor, qui a requis l’anonymat, a déclaré ne pas comprendre les actions que mènent les étudiants, au moment où des dispositions sont en train d’être prises pour accélérer les travaux. Il les invite à surseoir à leur mouvement de grève et à renouer le dialogue avec les autorités universitaires. Aussi, fait-il savoir, l’administration de l’UASZ se prononcera pour apporter des précisions.
Après plusieurs sorties dénonçant les conditions d’études au sein de l’institut et plusieurs actions dont des journées de restauration gratuite, ces derniers ont déclenché lundi, dans la soirée, un plan d’actions en brûlant des pneus sur la route de l’Université. Hier (mardi), ils ont tenu une assemblée générale au cours de laquelle un mot d’ordre de 48 heures de grève a été décrété.
Après cette AG tenue dans l’enceinte du temple du savoir, ils sont descendus dans la rue pour se frotter aux éléments du groupement mobile d’intervention (GMI) qui s’étaient déployés très tôt le matin, pour freiner la progression des étudiants vers le centre-ville de Ziguinchor.
Plusieurs griefs ont été soulevés par la coordination des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor, dans sa plateforme revendicative, pour expliquer ce mouvement d’humeur.
« Nous en avons marre des promesses non tenues du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation », a fulmine Ibrahima Kâ, un des responsables de la C.E – UASZ. Poursuivant, il déclare que les étudiants étouffent à cause d’un manque criard d’infrastructures. Aussi, dénonce-t-il le laxisme de l’administration de l’UASZ qui, selon lui, justifie tout le temps le non-respect des engagements par une insuffisance budgétaire. Les étudiants soulèvent des points essentiels de leur plateforme revendicative et exigent des réponses concrètes pour mettre fin à leur plan d’actions.
« Nous voulons l’achèvement des 16 salles de cours du bâtiment pédagogique de l’UFR sciences et techniques et de 12 amphithéâtres de 150 places. Nous exigeons aussi la reprise des travaux des 2 amphithéâtres de 500 places qui sont à l’arrêt depuis très longtemps, le démarrage de la construction du restaurant de 1 500 places, l’équipement des 10 laboratoires de l’UFR sciences et techniques, la réception du réfectoire de 400 places promis par la tutelle (…) », revendique l’étudiant syndicaliste.
Il impute la responsabilité de toutes conséquences de ce mouvement d’humeur au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Hanne et à l’administration de l’université Assane Seck de Ziguinchor.
Contacté, un responsable de l’université Assane Seck de Ziguinchor, qui a requis l’anonymat, a déclaré ne pas comprendre les actions que mènent les étudiants, au moment où des dispositions sont en train d’être prises pour accélérer les travaux. Il les invite à surseoir à leur mouvement de grève et à renouer le dialogue avec les autorités universitaires. Aussi, fait-il savoir, l’administration de l’UASZ se prononcera pour apporter des précisions.