La Direction de la Prévision et des études économiques (Dpee) vient de publier son dernier point de conjoncture. Il concerne le mois de novembre 2022 et laisse entrevoir une dégradation du climat des affaires dans le pays.
L’activité économique sénégalaise s’en est sortie de peu en 2022. Sur un an, elle a légèrement progressé de 0,3% au mois de novembre 2022, à la faveur des secteurs tertiaire (+5,0%), primaire (+1,7%) et des taxes sur biens et services (+6,1%), renseigne la Direction de la Prévision et des Etudes Economiques (DPEE). Mais ce n’est qu’une petite lumière dans la grisaille puisque que le secteur secondaire est ressorti en baisse de 8,9% sur la période. Selon la DPEE, en novembre 2022, le climat des affaires s’est fortement dégradé.
Elle informe que l’indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprise, s’est contracté de 6,7 points, en rythme mensuel. A en croire la DPEE, cette détérioration est le résultat du pessimisme des chefs d’entreprise des secteurs de l’industrie et des services. Et comparé à novembre 2021, souligne-t-elle, le climat des affaires s’est dégradé de 6,6 points en novembre 2022.
Revenant en détails sur les différents secteurs, il a été constaté que dans l’industrie, les principales contraintes à l’activité relevées par les enquêtés constituent les difficultés d’approvisionnement (42%), l’insuffisance de la demande (29%), la concurrence jugée déloyale (19%), le recouvrement difficile des créances (19%) et l’accès au crédit(10%). Ainsi, note-t-on, le climat des affaires a reculé de 4,1 points, en rythme mensuel, du fait, essentiellement, des baisses constatées et attendues sur les commandes et les stocks de produits finis. Il a été également noté que les perspectives de production ont contribué au recul de l’indicateur de ce sous-secteur.
Concernant les bâtiments et travaux publics, les interrogés ont mentionné les difficultés de recouvrement des créances (100%), la fiscalité (75%), la concurrence (50%), l’accès au foncier (25%) et le coût des intrants (25%). Néanmoins, indique le rapport de la DPEE, le climat des affaires s’est amélioré de 7,1 points dans le sous-secteur, suite aux orientations favorables des soldes d’opinion des commandes publiques et privées et leurs perspectives.
S’agissant du sous-secteur des services, les obstacles à l’activité les plus relevés par les interviewés sont la concurrence supposée déloyale (56%), le recouvrement des créances (38%), la demande (31%) et la fiscalité (13%). Le climat des affaires, par conséquent, s’est détérioré de 11,4 points dans le sous-secteur, en rythme mensuel, regrette la DPEE qui ajoute que cette situation fait suite aux orientations défavorables des soldes d’opinion relatifs aux tarifs appliqués et au chiffre d’affaires réalisé.
Au titre du commerce, l’approvisionnement difficile en marchandises (50%), la fiscalité (50%), les difficultés de recouvrement des créances (50%) et l’insuffisance de la demande (50%) sont cités comme les principaux obstacles à l’activité du sous-secteur. Cependant, il a été remarqué que le climat des affaires est resté quasi-stable (+0,1%) sur une base mensuelle, en liaison avec les bonnes perspectives des commandes et de chiffre d’affaires contrebalancées par les orientations défavorables du chiffre d’affaires réalisé et des stocks de produits finis. Par ailleurs, le point mensuel de la DPEE révèle qu’au mois de novembre 2022, l’économie sénégalaise a enregistré des pertes de compétitivité-prix évaluées à 1,9%, en variation mensuelle. «Cette situation résulte des effets conjugués du différentiel d’inflation défavorable (+0,2%) et de l’appréciation du FCFA par rapport à la monnaie des partenaires commerciaux (+1,7%) », lit-on dans le rapport de la DPEE parvenu à la rédaction.
Il informe dans la foulée que face aux pays partenaires membres de l’UEMOA et de la zone Euro, il est également relevé des pertes de compétitivité-prix évaluées, respectivement, à 1,1% et 0,2%, en liaison avec le différentiel d’inflation défavorable. Comparativement au mois de novembre 2021, souligne-t-il en définitive, la compétitivité prix de l’économie sénégalaise s’est détériorée de 4,7%, résultant d’un différentiel d’inflation défavorable (+4,8%) et ce, malgré la dépréciation de la monnaie locale par rapport à la devise des pays partenaires (-0,1%).
L'As
L’activité économique sénégalaise s’en est sortie de peu en 2022. Sur un an, elle a légèrement progressé de 0,3% au mois de novembre 2022, à la faveur des secteurs tertiaire (+5,0%), primaire (+1,7%) et des taxes sur biens et services (+6,1%), renseigne la Direction de la Prévision et des Etudes Economiques (DPEE). Mais ce n’est qu’une petite lumière dans la grisaille puisque que le secteur secondaire est ressorti en baisse de 8,9% sur la période. Selon la DPEE, en novembre 2022, le climat des affaires s’est fortement dégradé.
Elle informe que l’indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprise, s’est contracté de 6,7 points, en rythme mensuel. A en croire la DPEE, cette détérioration est le résultat du pessimisme des chefs d’entreprise des secteurs de l’industrie et des services. Et comparé à novembre 2021, souligne-t-elle, le climat des affaires s’est dégradé de 6,6 points en novembre 2022.
Revenant en détails sur les différents secteurs, il a été constaté que dans l’industrie, les principales contraintes à l’activité relevées par les enquêtés constituent les difficultés d’approvisionnement (42%), l’insuffisance de la demande (29%), la concurrence jugée déloyale (19%), le recouvrement difficile des créances (19%) et l’accès au crédit(10%). Ainsi, note-t-on, le climat des affaires a reculé de 4,1 points, en rythme mensuel, du fait, essentiellement, des baisses constatées et attendues sur les commandes et les stocks de produits finis. Il a été également noté que les perspectives de production ont contribué au recul de l’indicateur de ce sous-secteur.
Concernant les bâtiments et travaux publics, les interrogés ont mentionné les difficultés de recouvrement des créances (100%), la fiscalité (75%), la concurrence (50%), l’accès au foncier (25%) et le coût des intrants (25%). Néanmoins, indique le rapport de la DPEE, le climat des affaires s’est amélioré de 7,1 points dans le sous-secteur, suite aux orientations favorables des soldes d’opinion des commandes publiques et privées et leurs perspectives.
S’agissant du sous-secteur des services, les obstacles à l’activité les plus relevés par les interviewés sont la concurrence supposée déloyale (56%), le recouvrement des créances (38%), la demande (31%) et la fiscalité (13%). Le climat des affaires, par conséquent, s’est détérioré de 11,4 points dans le sous-secteur, en rythme mensuel, regrette la DPEE qui ajoute que cette situation fait suite aux orientations défavorables des soldes d’opinion relatifs aux tarifs appliqués et au chiffre d’affaires réalisé.
Au titre du commerce, l’approvisionnement difficile en marchandises (50%), la fiscalité (50%), les difficultés de recouvrement des créances (50%) et l’insuffisance de la demande (50%) sont cités comme les principaux obstacles à l’activité du sous-secteur. Cependant, il a été remarqué que le climat des affaires est resté quasi-stable (+0,1%) sur une base mensuelle, en liaison avec les bonnes perspectives des commandes et de chiffre d’affaires contrebalancées par les orientations défavorables du chiffre d’affaires réalisé et des stocks de produits finis. Par ailleurs, le point mensuel de la DPEE révèle qu’au mois de novembre 2022, l’économie sénégalaise a enregistré des pertes de compétitivité-prix évaluées à 1,9%, en variation mensuelle. «Cette situation résulte des effets conjugués du différentiel d’inflation défavorable (+0,2%) et de l’appréciation du FCFA par rapport à la monnaie des partenaires commerciaux (+1,7%) », lit-on dans le rapport de la DPEE parvenu à la rédaction.
Il informe dans la foulée que face aux pays partenaires membres de l’UEMOA et de la zone Euro, il est également relevé des pertes de compétitivité-prix évaluées, respectivement, à 1,1% et 0,2%, en liaison avec le différentiel d’inflation défavorable. Comparativement au mois de novembre 2021, souligne-t-il en définitive, la compétitivité prix de l’économie sénégalaise s’est détériorée de 4,7%, résultant d’un différentiel d’inflation défavorable (+4,8%) et ce, malgré la dépréciation de la monnaie locale par rapport à la devise des pays partenaires (-0,1%).
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