En 2015, l’Afrique de l’Est a confirmé son rôle de locomotive et devrait poursuivre sur sa lancée en 2016/17. La région bénéficie d’important flux d’IDE même si l’évolution réelle de ces mouvements de capitaux en 2015 suscite des interrogations. Les bonnes performances enregistrées en 2015 concernent un grand nombre de pays (Djibouti, Ethiopie, Kenya, Ouganda, Rwanda et Tanzanie) qui ont affiché un taux de croissance supérieur à 5% et devraient conserver cette dynamique en 2016/17.
En effet, le Soudan, ébranlé par la sécession de 2011, a également renoué avec une croissance alerte. Dans ces pays, la croissance a été souvent tirée par les services et la construction, qui ont profité entre autres de programmes d’investissements par les pouvoirs publics, mais également en partie par l’industrie et, la ou les conditions météorologiques ont été propices (Soudan et Tanzanie), par l’agriculture.
De même, au Soudan du Sud, a contrario, la chute des cours du pétrole et de la production ainsi que la crise politique ont pénalisé la croissance du PIB en volume, qui s’est rétracté en 2015. L’application effective du dernier accord de paix sera un facteur déterminant pour l’évolution économique du pays. En Erythrée, l’atonie de la demande d’exportations et un environnement difficile pour les entreprises et l’investissement ont induit une stagnation de l’économie, tandis qu’aux Comores, c’est la crise de l’énergie qui freine toujours la croissance.
lejecos
En effet, le Soudan, ébranlé par la sécession de 2011, a également renoué avec une croissance alerte. Dans ces pays, la croissance a été souvent tirée par les services et la construction, qui ont profité entre autres de programmes d’investissements par les pouvoirs publics, mais également en partie par l’industrie et, la ou les conditions météorologiques ont été propices (Soudan et Tanzanie), par l’agriculture.
De même, au Soudan du Sud, a contrario, la chute des cours du pétrole et de la production ainsi que la crise politique ont pénalisé la croissance du PIB en volume, qui s’est rétracté en 2015. L’application effective du dernier accord de paix sera un facteur déterminant pour l’évolution économique du pays. En Erythrée, l’atonie de la demande d’exportations et un environnement difficile pour les entreprises et l’investissement ont induit une stagnation de l’économie, tandis qu’aux Comores, c’est la crise de l’énergie qui freine toujours la croissance.
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