Cette situation découle principalement de la surexploitation des ressources maritimes par la pêche industrielle, légale ou illégale, qui a vidé les eaux sénégalaises de leurs richesses. De nombreux pêcheurs artisanaux, découragés par cette précarité, se reconvertissent dans l’organisation de traversées clandestines vers l’Europe.
Un accès limité aux eaux voisines
Autrefois, les pêcheurs sénégalais pouvaient étendre leur activité le long des côtes mauritaniennes ou bissau-guinéennes. Mais aujourd’hui, l’accès à ces zones nécessite des licences, restreignant ainsi leurs possibilités de capture et aggravant leur détresse. "Tribune" souligne que cette situation a entraîné une baisse des revenus et l’adoption de pratiques interdites, comme l’usage de filets mono filaments, provoquant des conflits entre pêcheurs artisanaux.
Une exploitation incontrôlée des ressources
Pendant des années, la prolifération de chalutiers étrangers, notamment européens et chinois, ainsi que le développement de l’industrie de la farine de poisson ont contribué à la raréfaction des ressources marines. La Marine nationale a d’ailleurs intercepté à plusieurs reprises, des bateaux chinois opérant illégalement dans les eaux sénégalaises, sans autorisation.
Le Sénégal ne manque pourtant pas de moyens pour protéger ses eaux. De nouveaux patrouilleurs, tels que le Ferlo et le Kédougou, renforcent la surveillance maritime. Les autorités appliquent des sanctions sévères, avec des amendes dépassant le demi-milliard de francs Cfa, pour chaque navire arraisonné. Toutefois, malgré cette vigilance, le constat demeure alarmant : les eaux sénégalaises ont été pillées, laissant les pêcheurs dans une situation critique.
Un accès limité aux eaux voisines
Autrefois, les pêcheurs sénégalais pouvaient étendre leur activité le long des côtes mauritaniennes ou bissau-guinéennes. Mais aujourd’hui, l’accès à ces zones nécessite des licences, restreignant ainsi leurs possibilités de capture et aggravant leur détresse. "Tribune" souligne que cette situation a entraîné une baisse des revenus et l’adoption de pratiques interdites, comme l’usage de filets mono filaments, provoquant des conflits entre pêcheurs artisanaux.
Une exploitation incontrôlée des ressources
Pendant des années, la prolifération de chalutiers étrangers, notamment européens et chinois, ainsi que le développement de l’industrie de la farine de poisson ont contribué à la raréfaction des ressources marines. La Marine nationale a d’ailleurs intercepté à plusieurs reprises, des bateaux chinois opérant illégalement dans les eaux sénégalaises, sans autorisation.
Le Sénégal ne manque pourtant pas de moyens pour protéger ses eaux. De nouveaux patrouilleurs, tels que le Ferlo et le Kédougou, renforcent la surveillance maritime. Les autorités appliquent des sanctions sévères, avec des amendes dépassant le demi-milliard de francs Cfa, pour chaque navire arraisonné. Toutefois, malgré cette vigilance, le constat demeure alarmant : les eaux sénégalaises ont été pillées, laissant les pêcheurs dans une situation critique.