Bassirou Sy, un élève de la classe de terminale dans un établissement privé de la patte d’Oie, a voulu fêter en grande pompe son anniversaire. Il a donc invité ses amis élèves et loué un appartement à 25.000 FCfa la journée. Ce, à l’insu de ses parents. En compagnie de ses amis, Mouhamed et Mamadou Sahir Diouf, ils se sont mis à fumer du chanvre indien et à boire du whisky. Suite à une dénonciation anonyme, ils ont été appréhendés par la police des Parcelles. Interrogés à la barre, les trois prévenus, tous en classe d’examen, ont reconnu les faits mais ont nié avoir usé du chanvre indien. La drogue ne leur a été montré qu’au niveau de la police. Ils ont soutenu qu'ils voulaient juste passer du bon temps ensemble en fêtant l’anniversaire de leur pote.
La défense, assurée par Mes Augustin Senghor et Aboubacry Barro, pense que, sur le plan de la morale, le comportement de leurs clients peut choquer. Me Barro reconnaît que des enfants de leur âge qui s’adonnent à l’alcool peuvent susciter des inquiétudes. Cependant, sur le plan du droit, l’avocat croit qu’on ne peut pas les poursuivre car aucun cornet de chanvre indien n’a été trouvé par devers eux. Me Senghor a, quant, à lui fait appel à la sagesse du tribunal en demandant la relaxe.
Le tribunal après délibération a relaxé les prévenus au bénéfice du doute.
La défense, assurée par Mes Augustin Senghor et Aboubacry Barro, pense que, sur le plan de la morale, le comportement de leurs clients peut choquer. Me Barro reconnaît que des enfants de leur âge qui s’adonnent à l’alcool peuvent susciter des inquiétudes. Cependant, sur le plan du droit, l’avocat croit qu’on ne peut pas les poursuivre car aucun cornet de chanvre indien n’a été trouvé par devers eux. Me Senghor a, quant, à lui fait appel à la sagesse du tribunal en demandant la relaxe.
Le tribunal après délibération a relaxé les prévenus au bénéfice du doute.