d’impasse, les négociations sur les Accords de partenariat économique (Ape) entre les pays membres d’Afrique Caraïbes-Pacifique et l’Union-européenne vont-ils trouver une issue heureuse à la rencontre à la 103e session du Conseil des ministres Acp et 41e session des ministres Acp-Ue. Pour le Secrétaire général du groupe Acp, Patrick Gomes, il y a lieu de situer le contexte de ces négociations. « Il y a lieu de situer les négociations des Ape dans leur contexte et de voir, au regard de ce contexte, ce qui a été obtenu et ce qui a été tenu, quels sont les perspectives d’avenir », a-t-il déclaré avant d’indiquer que « ces accords viennent au bon moment ». « Les bases posées par l’union européenne pour accompagner les Acp, c’étaient des bases purement commerciales. C’est pour cela que le négociateur en chef, en ce qui concerne l’Afrique de l’Ouest, a dit qu’on n’allait pas négocier sur une base purement commerciale avec un accompagnement purement commerciale, parce que, pour que l’accompagnement soit viable et stable, il faudrait que la dimension de développement soit intégrée aux négociations. D’où son intégration au cours des négociations de Dakar lors de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement », soutient-il. Et de dire qu’elles ont été faites sur les bases régionales.
Amadou Diop, Ambassadeur du Sénégal auprès de l’Union Européenne à Bruxelles, de déclarer : « Les Ape viennent pour accompagner les pays Acp dans la phase de libéralisation en essayant par une progressivité d’arriver à la réalisation à moindre fait pour amortir le changement. Ça c’est par rapport à la philosophie qui sous tend des Ape, d’une part, et, d’autre part, il faut comprendre que les Acp constituent un bloc homogène, mais pas pour supplanter le développement des pays Acp ». Aussi, précise-t-il : « Les Ape ont des dispositifs de préférence qui ont prévalu entre l’Union Européenne et l’Acp. Les règles de préférences vont disparaître au regard de l’appartenance commune des deux entités aux dispositifs mondiales de l’Omc. Cela veut dire que la libéralisation va toucher tout le système économique mondial ».
Soucieux du développement des pays membres des Acp, le négociateur a identifié des lignes tarifaires. 5000 lignes tarifaires ont été identifiés et de ces 5000 lignes pour les 16 Etats membres, ils ont des produits incompressibles qui ne seront pas être touché par les accords. « C’est pourquoi l’Ape qui a été conclu, a intégré la dimension développement », ajoute-t-il. D’ailleurs, précise M. Diop : « Le taux d’ouverture du marché européenne sur la base commerciale était autour de 75 %. Les négociations qui ont été mené sous l’impulsion du Président sénégalais, Macky Sall, qui a pu négocier avec le commissaire d’alors de l’Union européenne, on a eu à négocier une concession pour obtenir un taux de 85% ». Aussi, dit-il : « On doit signer la clause de rendez-vous lors de la signature de ses accords. Ainsi, la mise en œuvre de ces accords ne se fera pas de manière brutal mais progressive ».
Amadou Diop, Ambassadeur du Sénégal auprès de l’Union Européenne à Bruxelles, de déclarer : « Les Ape viennent pour accompagner les pays Acp dans la phase de libéralisation en essayant par une progressivité d’arriver à la réalisation à moindre fait pour amortir le changement. Ça c’est par rapport à la philosophie qui sous tend des Ape, d’une part, et, d’autre part, il faut comprendre que les Acp constituent un bloc homogène, mais pas pour supplanter le développement des pays Acp ». Aussi, précise-t-il : « Les Ape ont des dispositifs de préférence qui ont prévalu entre l’Union Européenne et l’Acp. Les règles de préférences vont disparaître au regard de l’appartenance commune des deux entités aux dispositifs mondiales de l’Omc. Cela veut dire que la libéralisation va toucher tout le système économique mondial ».
Soucieux du développement des pays membres des Acp, le négociateur a identifié des lignes tarifaires. 5000 lignes tarifaires ont été identifiés et de ces 5000 lignes pour les 16 Etats membres, ils ont des produits incompressibles qui ne seront pas être touché par les accords. « C’est pourquoi l’Ape qui a été conclu, a intégré la dimension développement », ajoute-t-il. D’ailleurs, précise M. Diop : « Le taux d’ouverture du marché européenne sur la base commerciale était autour de 75 %. Les négociations qui ont été mené sous l’impulsion du Président sénégalais, Macky Sall, qui a pu négocier avec le commissaire d’alors de l’Union européenne, on a eu à négocier une concession pour obtenir un taux de 85% ». Aussi, dit-il : « On doit signer la clause de rendez-vous lors de la signature de ses accords. Ainsi, la mise en œuvre de ces accords ne se fera pas de manière brutal mais progressive ».