Après le ministre de la Justice, son homologue de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo était hier devant la Commission des lois pour défendre deux projets de loi, en l’occurrence la modification du code électoral relative à l’élection des Hauts conseillers des collectivités territoriales et le projet de loi organique portant refonte partielle des listes électorales. Cependant, cette séance n’a pas été de tout repos pour Abdoulaye Daouda Diallo, car le député Thierno Bocoum a contesté plusieurs aspects de ses deux projets. Pour le responsable rewmiste, le projet de loi organique portant refonte partielle des listes électorales ne devait pas être soumis aux députés, alors qu’en ce moment, des discussions sont engagées par la classe politique et le ministère de l’Intérieur sur le code électoral. Dans la même logique, le jeune député a soutenu à l’endroit du ministre de l’Intérieur que cet aspect relatif à la refonte partielle des listes électorales fait partie des douze points de la concertation politique.
Très critique, Thierno Bocoum trouve incompréhensible aussi que ces projets de loi passent en procédure d’urgence à l’Assemblée nationale. «Je ne comprends pas l’urgence qui motive l’examen de ces projets de loi», a argué le collaborateur de Idrissa Seck. Dans son réquisitoire, il s’est aussi tourné vers ses collègues députés de la majorité en les égratignant. Constatant que certains d’entre eux avaient émis des réserves vis-à -vis de ces projet, il a regretté qu’ils aient tous décidé de laisser passer. Pour lui, ils n’ont pas jugé nécessaire d’amender le texte parce qu’ils savent que malgré leurs réserves, «le projet va sortir comme il est entré»
HELENE TINE : «LE HCCT EST PIRE QUE LE SENAT»
Les députés Cheikh Oumar Sy et Hélène Tine ont été les seuls à critiquer le texte. La dernière nommée a soutenu que le Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct) est «un Sénat bis et pire» même que le défunt Sénat, car compte 150 membres là où la première chambre du Parlement n’en avait que 100.
Du côté de la majorité, Cheikh Seck, Babacar Diamé et Abdou Mbow ont porté la réplique et défendu le projet de loi portant Hcct. Selon le porte-parole adjoint de l’Apr, le projet va passer comme il est entré parce qu’ils ont la majorité. Défendant la même thèse, le ministre de l’Intérieur s’adressant au député Thierno Bocoum a soutenu que concernant la question du Hcct, elle est derrière nous puisqu’elle est adoptée par le peuple lors du référendum du 20 mars dernier. A l’en croire, la refonte partielle des listes électorales ne figure pas parmi les points inscrits dans l’agenda de la concertation nationale.
Sur ce, pour apporter d’autres précisions, Thierno Bocoum a demandé un troisième tour de parole, mais c’était sans compter avec le refus du président de la Commission des lois, Samba Diouldé Thiam, qui a dit niet. Pour protester, le député de Rewmi a boycotté la fin des travaux et les textes ont été adoptés en Commission sans lui.
L'As
Très critique, Thierno Bocoum trouve incompréhensible aussi que ces projets de loi passent en procédure d’urgence à l’Assemblée nationale. «Je ne comprends pas l’urgence qui motive l’examen de ces projets de loi», a argué le collaborateur de Idrissa Seck. Dans son réquisitoire, il s’est aussi tourné vers ses collègues députés de la majorité en les égratignant. Constatant que certains d’entre eux avaient émis des réserves vis-à -vis de ces projet, il a regretté qu’ils aient tous décidé de laisser passer. Pour lui, ils n’ont pas jugé nécessaire d’amender le texte parce qu’ils savent que malgré leurs réserves, «le projet va sortir comme il est entré»
HELENE TINE : «LE HCCT EST PIRE QUE LE SENAT»
Les députés Cheikh Oumar Sy et Hélène Tine ont été les seuls à critiquer le texte. La dernière nommée a soutenu que le Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct) est «un Sénat bis et pire» même que le défunt Sénat, car compte 150 membres là où la première chambre du Parlement n’en avait que 100.
Du côté de la majorité, Cheikh Seck, Babacar Diamé et Abdou Mbow ont porté la réplique et défendu le projet de loi portant Hcct. Selon le porte-parole adjoint de l’Apr, le projet va passer comme il est entré parce qu’ils ont la majorité. Défendant la même thèse, le ministre de l’Intérieur s’adressant au député Thierno Bocoum a soutenu que concernant la question du Hcct, elle est derrière nous puisqu’elle est adoptée par le peuple lors du référendum du 20 mars dernier. A l’en croire, la refonte partielle des listes électorales ne figure pas parmi les points inscrits dans l’agenda de la concertation nationale.
Sur ce, pour apporter d’autres précisions, Thierno Bocoum a demandé un troisième tour de parole, mais c’était sans compter avec le refus du président de la Commission des lois, Samba Diouldé Thiam, qui a dit niet. Pour protester, le député de Rewmi a boycotté la fin des travaux et les textes ont été adoptés en Commission sans lui.
L'As