Les ex-travailleurs de la biscuiterie Wehbé sont à bout. Ils ont décidé depuis hier, de passer à une vitesse supérieure dans la lutte qu’ils mènent depuis une décennie, pour leur rétablissement dans leurs droits. Ils ont entamé une grève de la faim illimitée depuis deux jours au complexe Tenn-Bi, à Djeddah Thiaroye Kao, pour exiger de leur ex-employeur, le paiement de leurs droits.
«Lorsque nous avons été licenciés de manière abusive, nous avions traîné notre ex-employeur devant la justice. Au bout d’une longue procédure judiciaire, nous avons gagné le procès. Notre protagoniste devait nous payer nos droits, évalués à 400 millions FCfa. Mais depuis, il nous fait traîner. Pis encore, notre avocat nous fait savoir que notre dossier a disparu dans les tiroirs de Dame justice. Ce que nous trouvons inadmissible», cogne Amadou Diallo.
La grève commence à faire ses effets. Le gréviste Assane Diop a été évacué hier en début d’après-midi. Il est hospitalisé au centre de santé Baye Talla Diop, ex-hôpital Dominique.
«Nous sommes déterminés à mourir tous ici. Mais le moment est venu de nos payer nos droits de licenciement. Depuis 10 ans, nous vivons dans des conditions difficiles. Trop c’est trop !», clame M. Diallo. «Nous interpellons la responsabilité du président de la République, garant de la sécurité de tous les Sénégalais», peste Amadou Diallo.
Tribune
«Lorsque nous avons été licenciés de manière abusive, nous avions traîné notre ex-employeur devant la justice. Au bout d’une longue procédure judiciaire, nous avons gagné le procès. Notre protagoniste devait nous payer nos droits, évalués à 400 millions FCfa. Mais depuis, il nous fait traîner. Pis encore, notre avocat nous fait savoir que notre dossier a disparu dans les tiroirs de Dame justice. Ce que nous trouvons inadmissible», cogne Amadou Diallo.
La grève commence à faire ses effets. Le gréviste Assane Diop a été évacué hier en début d’après-midi. Il est hospitalisé au centre de santé Baye Talla Diop, ex-hôpital Dominique.
«Nous sommes déterminés à mourir tous ici. Mais le moment est venu de nos payer nos droits de licenciement. Depuis 10 ans, nous vivons dans des conditions difficiles. Trop c’est trop !», clame M. Diallo. «Nous interpellons la responsabilité du président de la République, garant de la sécurité de tous les Sénégalais», peste Amadou Diallo.
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