Pour la journée internationale de la Femme, l’Ecole nationale de la police a mobilisé ses élèves pour fêter le 8 mars sous le thème : « La police nationale face à un monde de travail en évolution : quelle stratégie pour l’égalité des sexes ? ».
« Au regard du concept 50/50 des Nations-Unies, je dois dire que ce serait une utopie pour nous autres forces de défense et de sécurité de penser une police à moitié féminine et moitié masculine », a clairement indiqué Oumar Maal, s’adressant aux élèves de l’Ecole nationale de police.
"Pour des raisons que nous connaissons tous, ce n’est pas une attitude misogyne, mais compte tenu de certaines contraintes liées à la profession, à la physiologie de la femme et bien d’autres facteurs encore, vous pouvez comprendre aisément qu’on ne peut pas avoir la parité au sein de la police. Les postes auxquels vous serez promues, ne vous seront pas donnés en cadeau. C’est sur la base d’un profil très solide que des postes vous seront confiés en toute responsabilité", a poursuivi le patron de la police.
A en croire le successeur d’Anna Sémou Faye, il a été tenté, a un moment donné le système de quota. Mais c’est là une expérience qui s’est révélée inefficace : « Nous nous sommes rendus compte que ce système n’augurait pas de lendemains meilleurs pour la bonne marche de l’institution ». Ce qui, pour autant, ne doit pas décourager les femmes. A ces dernières, il exhorte de batailler ferme pour gagner leurs places au sein de la police encore fortement masculine.
Oumar Maal a tenu à rappeler que la police nationale, malgré une certaine opinion répandue, est une des premières institutions du Sénégal à se féminiser, depuis 1982 – 83.
Enquête
« Au regard du concept 50/50 des Nations-Unies, je dois dire que ce serait une utopie pour nous autres forces de défense et de sécurité de penser une police à moitié féminine et moitié masculine », a clairement indiqué Oumar Maal, s’adressant aux élèves de l’Ecole nationale de police.
"Pour des raisons que nous connaissons tous, ce n’est pas une attitude misogyne, mais compte tenu de certaines contraintes liées à la profession, à la physiologie de la femme et bien d’autres facteurs encore, vous pouvez comprendre aisément qu’on ne peut pas avoir la parité au sein de la police. Les postes auxquels vous serez promues, ne vous seront pas donnés en cadeau. C’est sur la base d’un profil très solide que des postes vous seront confiés en toute responsabilité", a poursuivi le patron de la police.
A en croire le successeur d’Anna Sémou Faye, il a été tenté, a un moment donné le système de quota. Mais c’est là une expérience qui s’est révélée inefficace : « Nous nous sommes rendus compte que ce système n’augurait pas de lendemains meilleurs pour la bonne marche de l’institution ». Ce qui, pour autant, ne doit pas décourager les femmes. A ces dernières, il exhorte de batailler ferme pour gagner leurs places au sein de la police encore fortement masculine.
Oumar Maal a tenu à rappeler que la police nationale, malgré une certaine opinion répandue, est une des premières institutions du Sénégal à se féminiser, depuis 1982 – 83.
Enquête