"Nous avons procédé à la visite du Plan d'eau du Port de pêche et une partie du Port de pêche pour constater sur place un certain nombre d'anomalies. Ce que je qualifie d'anomalies, c'est que nous avons vu que notre plan d'eau n'est pas propre. Il existe une pollution physique de navires qui ne devraient pas être là, de bateaux de pêche qui ne devraient pas être là. Notre port ne doit pas être un réceptacle de bateaux ou de cimetières de bateaux. Tous ces bateaux de pêche, qui ne sont pas en règle ou qui ne doivent pas séjourner ici pendant longtemps, doivent dégager", a dit le ministre Oumar Guèye qui a donné des directives urgentes dans ce sens. "J'ai donné des instructions au Directeur général du Port de Dakar et au Directeur général de l'Agence nationale des affaires maritimes (Anam), autorité nationale de sûreté portuaire, de prendre toutes les dispositions utiles pour que d'ici la fin du mois ce plan d'eau puisse être nettoyé et dégagé de bateaux, ou de toute autre structure qui ne doit pas être là", souligne le ministre qui indique que le Code de la marine marchande permet à l'Anam de s'autosaisir, "en relation avec le port, pour dégager le plan d'eau".
S'agissant de la durée légale de présence d'un bateau au Port de Dakar, le Dg de l'Anam, Yérim Thioub, a essayé d'y apporter des explications . "Il n'y a pas de durée légale. Un navire, ses délais de réparation ne sont pas maîtrisables. La procédure est déclenchée à partir du moment où le Port, qui est exploitant, juge qu'un navire devient dangereux. En ce moment, le Port fait une mise en demeure au navire et une copie de cette mise en demeure est adressée à l'Anam qui a l'obligation de faire ce qu'on appelle une visite de flottabilité, ce que nous avons là en main. Et sur ce plan précis, la visite de flottabilité peut conclure qu'un navire est flottable, donc qu'il n'y a aucune raison de le retirer du plan d'eau, sinon vous touchez aux droits des personnes et l'armateur peut poursuivre en justice. Ou (bien), la visite de flottabilité peut conclure qu'un navire doit être retirée du plan d'eau, parce que c'est un navire dangereux", affirme le Dg de l'Anam qui indique que certains de ces bateaux du plan d'eau ne respectent pas les termes légaux et sont considérées comme "dangereux". En effet, quand les navires coulent à quai, ils empêchent l'accès aux autres navires, d'où des répercussions commerciales et sanitaires (problèmes de pollution, dangers pour les usines d'industriels de pêche...), a affirmé M. Thioub qui dit avoir "pris bonne note des instructions" que la tutelle a adressées à l'Anam et au Port autonome de Dakar.
Oumar Guèye, qui était accompagné d'une forte délégation (Gouverneur et Préfet de Dakar, Sous-préfet de l'arrondissement de Dakar Plateau, responsables du Port...) pour cette visite, promet de revenir dans un délai mensuel pour constater de visu le suivi de ses ordres.
S'agissant de la durée légale de présence d'un bateau au Port de Dakar, le Dg de l'Anam, Yérim Thioub, a essayé d'y apporter des explications . "Il n'y a pas de durée légale. Un navire, ses délais de réparation ne sont pas maîtrisables. La procédure est déclenchée à partir du moment où le Port, qui est exploitant, juge qu'un navire devient dangereux. En ce moment, le Port fait une mise en demeure au navire et une copie de cette mise en demeure est adressée à l'Anam qui a l'obligation de faire ce qu'on appelle une visite de flottabilité, ce que nous avons là en main. Et sur ce plan précis, la visite de flottabilité peut conclure qu'un navire est flottable, donc qu'il n'y a aucune raison de le retirer du plan d'eau, sinon vous touchez aux droits des personnes et l'armateur peut poursuivre en justice. Ou (bien), la visite de flottabilité peut conclure qu'un navire doit être retirée du plan d'eau, parce que c'est un navire dangereux", affirme le Dg de l'Anam qui indique que certains de ces bateaux du plan d'eau ne respectent pas les termes légaux et sont considérées comme "dangereux". En effet, quand les navires coulent à quai, ils empêchent l'accès aux autres navires, d'où des répercussions commerciales et sanitaires (problèmes de pollution, dangers pour les usines d'industriels de pêche...), a affirmé M. Thioub qui dit avoir "pris bonne note des instructions" que la tutelle a adressées à l'Anam et au Port autonome de Dakar.
Oumar Guèye, qui était accompagné d'une forte délégation (Gouverneur et Préfet de Dakar, Sous-préfet de l'arrondissement de Dakar Plateau, responsables du Port...) pour cette visite, promet de revenir dans un délai mensuel pour constater de visu le suivi de ses ordres.