Le changement climatique est l'un des défis clefs pour l'avenir. Les pays en voie de développement sont les plus exposés. Il est un facteur aggravant de la pénurie des ressources et impose un stress sur les systèmes socio-écologiques.
Les inondations, les tempêtes, les sécheresses, les vagues de chaleur, la salinisation des terres que nous constatons sont souvent considérés comme un signe avant-coureur des tendances profondes de la modification du climat ( Professeur Henri Mathieu Lô, UCAD).
Qu'est-ce qu'un changement climatique ?
Ce sont les changements attribués directement ou indirectement à une activité humaine et qui altèrent la composition de l'atmosphère mondiale, venant s'ajouter à la variabilité naturelle du climat observée au cours de périodes comparables. Or, le risque climatique résulte de l'interaction, de la vulnérabilité, de l'exposition et du danger ou aléa. Le Sénégal a été durement affecté par les conséquences des aléas climatiques depuis 1980.
La sécheresse de 1982 a affecté 1,2 millions de personnes, celles de 2011 et 2014 respectivement 850.000 et 640.000 personnes( banque mondiale, 2017). L'érosion côtière et les submersions marines ont affecté les côtes sénégalaises avec des pertes et disparitions progressives notées sur les établissements humains, les infrastructures publiques, les ressources naturelles... Les inondations entre 1980 et 2009 ont affecté presque un million de personnes, tué 45 et causé des dégâts estimés à plus de 71 milliards de francs CFA ( PDNA, 2010). D'énormes progrès ont été notés dans les conventions internationales et aussi sur le plan national au niveau institutionnel. On peut citer:
✓ Le protocole de Kyoto, instrument de mise en œuvre de la CCNUCC, est adopté en 1997 et entre en vigueur en 2005.
✓ La déclaration du millénaire de 2000 contre la pauvreté assortie de 8 objectifs de développement du millénaire ( OMD).
✓ L'accord de Paris adopté en 2015 dans le même agenda 2030 et les 17 Objectifs de Développement Durable ( ODD) qui ont supplanté les OMD, viendra remplacer le protocole de Kyoto.
Au Sénégal, le ministère de l'environnement et du développement durable gère la problématique de changement climatique.
Il faut noter la création en 2003 du COMNACC sous sa tutelle pour prendre en compte la dimension multisectorielle des CC ainsi que le décret 2011 renforçant le cadre institutionnel du COMNACC.
On a également le centre de suivi Écologique (CSE), L' ANACIM, ...Tant d'autres organismes et programmes politique mis en œuvre pour la prise en charge des questions climatiques.
Au plan local, LAB décentralisation est un levier fondemental qui a tout pour répondre plus efficacement au dérèglement climatique. Les autorités locales doivent êtres les véritables responsables qui vont faire des politiques édictées une réalité.
Elles sont les mieux placées pour engager les populations et stimuler l'action au niveau local, là où les décisions en matière d'adaptation vont avoir un véritable impact sur la vie des personnes.( Professeur Mamadou Adama SARR UGB).
Le renforcement du statut et du pouvoir des communes avec l'acte 3 combiné aux compétences transférées depuis 1996, compétences en matière de Planification, Environnement, Aménagement du territoire et d'urbanisme et d'habitat, confère à la fois aux collectivités territoriales une légalité et une légitimité pour prendre en charge les questions de développement local.
Le département de Bignona se dirige vers un forum international sur la sauvegarde des forêts les 09, 10 et 11 juin 2022. Le Conseil Départemental et son partenaire de la France ( La Savoie) vont vers la signature d'une charte qui voudrait avoir l'adhésion populaire de tous pour la préservation de nos forêts, donc notre avenir commun.
Les initiatives climatiques ont un impact local et global. Faisons alors de notre mieux pour notre bien-être à tous. Préservons l'environnement et permettons aux futures générations de disposer d'un cadre de vie plus attrayant.
Pour préserver les forêts de Bignona, pour la banque verte du Sénégal, je m'engage sans réserve! Et vous ?
Yaya Dieme, Président Commission Environnement et Développement durable du Conseil Départemental de Bignona
Les inondations, les tempêtes, les sécheresses, les vagues de chaleur, la salinisation des terres que nous constatons sont souvent considérés comme un signe avant-coureur des tendances profondes de la modification du climat ( Professeur Henri Mathieu Lô, UCAD).
Qu'est-ce qu'un changement climatique ?
Ce sont les changements attribués directement ou indirectement à une activité humaine et qui altèrent la composition de l'atmosphère mondiale, venant s'ajouter à la variabilité naturelle du climat observée au cours de périodes comparables. Or, le risque climatique résulte de l'interaction, de la vulnérabilité, de l'exposition et du danger ou aléa. Le Sénégal a été durement affecté par les conséquences des aléas climatiques depuis 1980.
La sécheresse de 1982 a affecté 1,2 millions de personnes, celles de 2011 et 2014 respectivement 850.000 et 640.000 personnes( banque mondiale, 2017). L'érosion côtière et les submersions marines ont affecté les côtes sénégalaises avec des pertes et disparitions progressives notées sur les établissements humains, les infrastructures publiques, les ressources naturelles... Les inondations entre 1980 et 2009 ont affecté presque un million de personnes, tué 45 et causé des dégâts estimés à plus de 71 milliards de francs CFA ( PDNA, 2010). D'énormes progrès ont été notés dans les conventions internationales et aussi sur le plan national au niveau institutionnel. On peut citer:
✓ Le protocole de Kyoto, instrument de mise en œuvre de la CCNUCC, est adopté en 1997 et entre en vigueur en 2005.
✓ La déclaration du millénaire de 2000 contre la pauvreté assortie de 8 objectifs de développement du millénaire ( OMD).
✓ L'accord de Paris adopté en 2015 dans le même agenda 2030 et les 17 Objectifs de Développement Durable ( ODD) qui ont supplanté les OMD, viendra remplacer le protocole de Kyoto.
Au Sénégal, le ministère de l'environnement et du développement durable gère la problématique de changement climatique.
Il faut noter la création en 2003 du COMNACC sous sa tutelle pour prendre en compte la dimension multisectorielle des CC ainsi que le décret 2011 renforçant le cadre institutionnel du COMNACC.
On a également le centre de suivi Écologique (CSE), L' ANACIM, ...Tant d'autres organismes et programmes politique mis en œuvre pour la prise en charge des questions climatiques.
Au plan local, LAB décentralisation est un levier fondemental qui a tout pour répondre plus efficacement au dérèglement climatique. Les autorités locales doivent êtres les véritables responsables qui vont faire des politiques édictées une réalité.
Elles sont les mieux placées pour engager les populations et stimuler l'action au niveau local, là où les décisions en matière d'adaptation vont avoir un véritable impact sur la vie des personnes.( Professeur Mamadou Adama SARR UGB).
Le renforcement du statut et du pouvoir des communes avec l'acte 3 combiné aux compétences transférées depuis 1996, compétences en matière de Planification, Environnement, Aménagement du territoire et d'urbanisme et d'habitat, confère à la fois aux collectivités territoriales une légalité et une légitimité pour prendre en charge les questions de développement local.
Le département de Bignona se dirige vers un forum international sur la sauvegarde des forêts les 09, 10 et 11 juin 2022. Le Conseil Départemental et son partenaire de la France ( La Savoie) vont vers la signature d'une charte qui voudrait avoir l'adhésion populaire de tous pour la préservation de nos forêts, donc notre avenir commun.
Les initiatives climatiques ont un impact local et global. Faisons alors de notre mieux pour notre bien-être à tous. Préservons l'environnement et permettons aux futures générations de disposer d'un cadre de vie plus attrayant.
Pour préserver les forêts de Bignona, pour la banque verte du Sénégal, je m'engage sans réserve! Et vous ?
Yaya Dieme, Président Commission Environnement et Développement durable du Conseil Départemental de Bignona