Le SATTS (Syndicat autonome des travailleurs du transport du Sénégal) affilié à l'Union démocratique des travailleurs du Sénégal-Force ouvrière, est monté au créneau lors d'un point de presse, pour alerter les autorités compétentes sur la situation des travailleurs des bus TATA/AFTU . "Aujourd'hui, le secteur compte près de 1700 bus et plus de 3000 personnes y travaillent. Mais il n'y a pas plus de 100 travailleurs qui ont des contrats. Les travailleurs végètent dans des conditions très précaires. Ils n'ont pas de contrats de travail, les salaires sont misérables, certains ne perçoivent que 50 000 francs CFA, d'autres 65 000. C'est inadmissible ce qui se passe dans le secteur", s'indigne le secrétaire général du SATTS, Amadou Samb.
Le syndicat dénonce le comportement inhumain et injuste que subissent les chauffeurs, les receveurs, les régulateurs, les contrôleurs et les superviseurs. Pourtant, à en croire le SG du SATTS, l'Etat a consenti beaucoup d'efforts et a accordé des avantages aux transporteurs, notamment l'exonération des taxes pour leur permettre de respecter les normes de travail et de sécurité de leurs employés. "Les droits des travailleurs sont bafoués, ils sont surexploités. Certains chauffeurs et receveurs travaillent de 6h du matin jusqu'à 00 heures. Les heures supplémentaires ne sont pas payées, les femmes n'ont pas de congé maternité, les travailleurs ne sont pas affiliés aux institutions sociales que sont que sont l'IPRES, la Caisse de Sécurité Sociale et l'IPM", ajoute M.Samb.
Le SATTS accuse l'Etat d'être le bras armé des transporteurs "insouciants" du bien-être des travailleurs. Le syndicat exige de l'Etat et des acteurs du transport, d'être associé à toutes les activités. Il se réserve le droit de paralyser le secteur dans les semaines à venir.
source: la tribune
Le syndicat dénonce le comportement inhumain et injuste que subissent les chauffeurs, les receveurs, les régulateurs, les contrôleurs et les superviseurs. Pourtant, à en croire le SG du SATTS, l'Etat a consenti beaucoup d'efforts et a accordé des avantages aux transporteurs, notamment l'exonération des taxes pour leur permettre de respecter les normes de travail et de sécurité de leurs employés. "Les droits des travailleurs sont bafoués, ils sont surexploités. Certains chauffeurs et receveurs travaillent de 6h du matin jusqu'à 00 heures. Les heures supplémentaires ne sont pas payées, les femmes n'ont pas de congé maternité, les travailleurs ne sont pas affiliés aux institutions sociales que sont que sont l'IPRES, la Caisse de Sécurité Sociale et l'IPM", ajoute M.Samb.
Le SATTS accuse l'Etat d'être le bras armé des transporteurs "insouciants" du bien-être des travailleurs. Le syndicat exige de l'Etat et des acteurs du transport, d'être associé à toutes les activités. Il se réserve le droit de paralyser le secteur dans les semaines à venir.
source: la tribune