La prochaine étape du combat sera le blocage de l’exploitation du phosphate et des travaux. L’avertissement est de Massaer Ndiaye qui a pris part à la marche de protestation organisée, le mardi 22 mars, contre la société Baobab Mining and chemical SA.
En sa qualité de porte-parole du collectif des impactés de la mine de phosphate de Gadde Bissik, il dénonce le non-respect des dispositions des codes minier, de l’environnement et des collectivités territoriales par la société Baobab Mining And Chemical Sa (BMCC) qui exploite la mine de Gadde Bissik.
Très en verve, Massaer Ndiaye déclare : “L’exploitation a démarré depuis 2016 dans cette mine qui se situe entre les communes de Baba Garage, Gawane et Lambaye. Nous regrettons que les promesses non tenues faites par les responsables de la société qui exploite de la mine. Tout ce qu’avait dit le Dg Manar Ba n’a pas été respecté. La preuve, où sont les daaras modernes et les pistes de production.
Pire, les droits des travailleurs sont bafoués. Ils sont restés jusqu’au 22 janvier sans percevoir leurs salaires. Le recrutement de la main d’œuvre n’est pas fait. Les villages de Taiba et Keur Ibra Khoyane, le code prescrit que les habitations doivent être à plus de 100 m, ce qui n’est pas le cas. Il n’y a aucune lisibilité sur le fonds de péréquation. Les droits les plus élémentaires sont bafoués. Notre environnement est saboté et nos droits piétinés. La main d’œuvre locale n’est pas privilégiée dans les recrutements’’.
Et le porte-parole de demander la poursuite à leur terme des indemnisations et au respect de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). “Il faut impérativement que les différents codes miniers, de l’environnement et des collectivités territoriales soient respectés. Nous réclamons leur strict respect, sinon, on va arrêter l’exploitation de la mine’’, avertit Massaer Ndiaye
Venu prendre à la rencontre, le maire Gawane a justifié sa présence “Je suis venu prendre le cahier de charges et vos revendications. Je vais essayer de défendre vos doléances. Je ferais tout pour que vos droits soient respectés’’.
Du côté de la société Baobab Mining And Chemical Sa (BMCC), Rokhy Badiane Samb, responsable Environnement et communautés, a apporté des clarifications : “La société a démarré son RSE, depuis 2015. Elle a injecté 642 387 498 francs au niveau des trois communes. Les nouveaux maires seront réunis. C’est à eux de choisir leurs projets et, après, nous verrons. S’agissant de la main d’œuvre non qualifié, les villageois sont privilégiés. Sur les 153 employés, les 83 employés viennent des villages qui nous entourent. C’est soit 57% des travailleurs.’’
Pour rappel, la société Baobab Mining And Chemical Sa (Bmcc), Baobab Mining & Chemical Corp Sa exploite la zone de la petite mine qui se situe dans le département de Bambey . Le permis de 5 km² environ pour la petite mine ainsi que les contours de la zone d'extraction se situent sur l'axe Baba Garage - Bambey et administrativement, à cheval sur les Communes d'Arrondissement de Baba Garage (au Nord), de Lambaye (au Sud Est) et Gawane (à l'Est).
En sa qualité de porte-parole du collectif des impactés de la mine de phosphate de Gadde Bissik, il dénonce le non-respect des dispositions des codes minier, de l’environnement et des collectivités territoriales par la société Baobab Mining And Chemical Sa (BMCC) qui exploite la mine de Gadde Bissik.
Très en verve, Massaer Ndiaye déclare : “L’exploitation a démarré depuis 2016 dans cette mine qui se situe entre les communes de Baba Garage, Gawane et Lambaye. Nous regrettons que les promesses non tenues faites par les responsables de la société qui exploite de la mine. Tout ce qu’avait dit le Dg Manar Ba n’a pas été respecté. La preuve, où sont les daaras modernes et les pistes de production.
Pire, les droits des travailleurs sont bafoués. Ils sont restés jusqu’au 22 janvier sans percevoir leurs salaires. Le recrutement de la main d’œuvre n’est pas fait. Les villages de Taiba et Keur Ibra Khoyane, le code prescrit que les habitations doivent être à plus de 100 m, ce qui n’est pas le cas. Il n’y a aucune lisibilité sur le fonds de péréquation. Les droits les plus élémentaires sont bafoués. Notre environnement est saboté et nos droits piétinés. La main d’œuvre locale n’est pas privilégiée dans les recrutements’’.
Et le porte-parole de demander la poursuite à leur terme des indemnisations et au respect de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). “Il faut impérativement que les différents codes miniers, de l’environnement et des collectivités territoriales soient respectés. Nous réclamons leur strict respect, sinon, on va arrêter l’exploitation de la mine’’, avertit Massaer Ndiaye
Venu prendre à la rencontre, le maire Gawane a justifié sa présence “Je suis venu prendre le cahier de charges et vos revendications. Je vais essayer de défendre vos doléances. Je ferais tout pour que vos droits soient respectés’’.
Du côté de la société Baobab Mining And Chemical Sa (BMCC), Rokhy Badiane Samb, responsable Environnement et communautés, a apporté des clarifications : “La société a démarré son RSE, depuis 2015. Elle a injecté 642 387 498 francs au niveau des trois communes. Les nouveaux maires seront réunis. C’est à eux de choisir leurs projets et, après, nous verrons. S’agissant de la main d’œuvre non qualifié, les villageois sont privilégiés. Sur les 153 employés, les 83 employés viennent des villages qui nous entourent. C’est soit 57% des travailleurs.’’
Pour rappel, la société Baobab Mining And Chemical Sa (Bmcc), Baobab Mining & Chemical Corp Sa exploite la zone de la petite mine qui se situe dans le département de Bambey . Le permis de 5 km² environ pour la petite mine ainsi que les contours de la zone d'extraction se situent sur l'axe Baba Garage - Bambey et administrativement, à cheval sur les Communes d'Arrondissement de Baba Garage (au Nord), de Lambaye (au Sud Est) et Gawane (à l'Est).