En brassard rouge depuis 15 jours, Mame Serigne Goormak Ndao, dit «le Gossassois», mène son combat politique de manière singulière depuis plusieurs années. Membre d’aucun parti politique, l’homme dénonce le retard accusé par sa ville natale. Pour lui, Gossas, malgré sa position centrale dans le Sénégal et le fait que deux Premiers ministres du Sénégal soient issus de ce terroir, est l’une des localités les plus pauvres du pays. «Nos autorités ne nous servent à rien. Ni Mimi Touré, ni Mouhamed Boun Abdallah Dionne ne nous ont été d’une utilité quelconque. Leur bilan est dérisoire. Dionne sort un peu la tête de l’eau pour avoir fait recruter 30 gardiens d’école. C’est tout ! Il est en train de se faire construire une maison qui changera peut-être un peu le décor triste de Gossas, mais ce n’est pas suffisant. Je doute fort qu’il connaisse nos problèmes car même son chef de cabinet, il est allé le chercher à Diourbel. Gossas est la seule localité du pays à qui ne profite pas la position de deuxième homme fort du pays» de deux de ses fils, fulmine «le Gossassois».
L’homme ne se fera pas prier pour lister les doléances de ses concitoyens. Il s’agit, entre autres, «de l’employabilité des jeunes répondant aux critères de sélection, le recrutement des chauffeurs dans la fonction publique, le renforcement du pouvoir d’achat des femmes à travers des projets de développement, l’organisation, l’encadrement et le suivi des sports vers le professionnalisme, la restauration d’une brigade de douanes, la restauration de la dignité du Gossassois à travers la réalisation des engagements pris par les élus locaux, le logement des étudiants ressortissants de Gossas, la construction d’infrastructures locales, l’édification d’un camp de sapeurs pompiers et d’une agence Senelec». Pour toutes ces raisons, Goormak-le-fâché compte porter son brassard rouge tant que sa ville natale continuera à manquer de tout…
L’homme ne se fera pas prier pour lister les doléances de ses concitoyens. Il s’agit, entre autres, «de l’employabilité des jeunes répondant aux critères de sélection, le recrutement des chauffeurs dans la fonction publique, le renforcement du pouvoir d’achat des femmes à travers des projets de développement, l’organisation, l’encadrement et le suivi des sports vers le professionnalisme, la restauration d’une brigade de douanes, la restauration de la dignité du Gossassois à travers la réalisation des engagements pris par les élus locaux, le logement des étudiants ressortissants de Gossas, la construction d’infrastructures locales, l’édification d’un camp de sapeurs pompiers et d’une agence Senelec». Pour toutes ces raisons, Goormak-le-fâché compte porter son brassard rouge tant que sa ville natale continuera à manquer de tout…