Laurent Sadoux le disait lui-même, il « invitait » les auditeurs dans Afrique Midi, une édition qu’il a présentée durant quinze ans. Et il traitait donc ces auditeurs comme on traite des invités, c’est-à-dire avec respect. En leur donnant le meilleur de lui-même.
Et ce meilleur, c’était son style, un style à la fois précis et imagé. Un style forgé par sa pratique de la lecture et son amour du théâtre. Et l’on peut d’ailleurs voir dans la façon dont il présentait les journaux, une forme de mise en scène de l’information. Avec un soin particulier apporté à ce qu’on appelle l’enrobage radiophonique, les virgules musicales. Avec aussi sa recherche de formules stylistiques. Laurent dormait peu, se levait très tôt le matin pour écouter toutes les radios concurrentes avant d’arriver à RFI. Il collectionnait les jingles et cherchait constamment des nouveaux concepts.
Rfi
Et ce meilleur, c’était son style, un style à la fois précis et imagé. Un style forgé par sa pratique de la lecture et son amour du théâtre. Et l’on peut d’ailleurs voir dans la façon dont il présentait les journaux, une forme de mise en scène de l’information. Avec un soin particulier apporté à ce qu’on appelle l’enrobage radiophonique, les virgules musicales. Avec aussi sa recherche de formules stylistiques. Laurent dormait peu, se levait très tôt le matin pour écouter toutes les radios concurrentes avant d’arriver à RFI. Il collectionnait les jingles et cherchait constamment des nouveaux concepts.
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