Chaque jour, 4 femmes décèdent au Sénégal en donnant la vie. 30 autres souffrent d'infections handicapantes. Dans la région médicale de Thiès, le nombre de décès maternels a été estimé à 80 pour l'année écoulée. Selon le Dr Moustapha Diop qui prenait part à un Comité régional de développement (Crd) sur la situation de la mortalité maternelle dans la région, les hémorragies constituent les principales causes de mortalité maternelle, et plus de 62% des cas de décès ont un âge moyen de 15 à 25 ans.
"En 2016, nous avons noté 80 décès maternels. C'est assez préoccupant parce que pour nous, un seul décès est un problème. Mais si nous le rapportons au nombre de naissances vivantes qui était estimé à près de 57 000, on se rend compte que nous sommes à 150 décès pour 100 000 naissances vivantes. Donc la région de Thiès est en deçà de la moyenne nationale. La situation est là mais elle n'est pas si préoccupante si nous nous référons à la moyenne nationale", a analysé le représentant du médecin chef de région.
Toutefois, le Dr Diop a affirmé qu'une analyse a été peaufinée et des recommandations "pratiques dégagées" en vue de réduire le taux de mortalité maternelle.
"Nous osons espérer que la situation va s'améliorer d'ici les prochains mois avec les mesures que nous avons prises. Mais, il ne faut pas oublier que des complications sont toujours attendues pour ce qui concerne la santé maternelle. Elles sont de l'ordre de 15%. Ce qu'on nous demande de faire, c'est de prendre en charge ces complications. L'audit des décès a montré qu'il y avait notamment des problèmes de référence au niveau des structures de santé", a révélé le médecin-chef du district sanitaire de Thiès. Outre ces défaillances, le Dr Diop a indiqué qu'il y avait un manque d'équipements dans toute la région.
Cependant, la région médicale de Thiès a proposé un "plan de riposte" pour éviter l'expansion de ce fléau. "Dans ce plan, i y a un volet important de communication et d'information, d'abord à l'endroit des femmes en âge de reproduction, sur l'importance de faire des consultations prénatales (4 fois au minimum). Cela va les amener à comprendre l'importance d'accoucher dans les structures de santé. La deuxième stratégie, c'est de faire les renforcements de compétences, de compter les équipements mais surtout, d'ouvrir les blocs opératoires dans les centres de santé", a-t-il confié.
Enquête
"En 2016, nous avons noté 80 décès maternels. C'est assez préoccupant parce que pour nous, un seul décès est un problème. Mais si nous le rapportons au nombre de naissances vivantes qui était estimé à près de 57 000, on se rend compte que nous sommes à 150 décès pour 100 000 naissances vivantes. Donc la région de Thiès est en deçà de la moyenne nationale. La situation est là mais elle n'est pas si préoccupante si nous nous référons à la moyenne nationale", a analysé le représentant du médecin chef de région.
Toutefois, le Dr Diop a affirmé qu'une analyse a été peaufinée et des recommandations "pratiques dégagées" en vue de réduire le taux de mortalité maternelle.
"Nous osons espérer que la situation va s'améliorer d'ici les prochains mois avec les mesures que nous avons prises. Mais, il ne faut pas oublier que des complications sont toujours attendues pour ce qui concerne la santé maternelle. Elles sont de l'ordre de 15%. Ce qu'on nous demande de faire, c'est de prendre en charge ces complications. L'audit des décès a montré qu'il y avait notamment des problèmes de référence au niveau des structures de santé", a révélé le médecin-chef du district sanitaire de Thiès. Outre ces défaillances, le Dr Diop a indiqué qu'il y avait un manque d'équipements dans toute la région.
Cependant, la région médicale de Thiès a proposé un "plan de riposte" pour éviter l'expansion de ce fléau. "Dans ce plan, i y a un volet important de communication et d'information, d'abord à l'endroit des femmes en âge de reproduction, sur l'importance de faire des consultations prénatales (4 fois au minimum). Cela va les amener à comprendre l'importance d'accoucher dans les structures de santé. La deuxième stratégie, c'est de faire les renforcements de compétences, de compter les équipements mais surtout, d'ouvrir les blocs opératoires dans les centres de santé", a-t-il confié.
Enquête