Une sortie scolaire vire au drame. Un élève en classe de 6e est mort par noyade dans une piscine d'un hôtel au Lac Rose. L'affaire remonte au mois d'août dernier. Inculpées pour homicide involontaire, cinq personnes ont été jugées, ce jeudi, devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar. Il s'agit des piscinistes de l'hôtel, G. Faye et A. Diop, des professeurs, P. M. Ndiaye et A. Guèye et du surveillant D. Sèye, liste Les Echos, repris par Seneweb.
Attrait à la barre, le premier mis en cause, né en 1985, dégage toute responsabilité. "Lorsque [les élèves] sont venus, je les ai divisés en deux groupes. Je m'occupais des filles et [mon collègue] des garçons", a-t-il déclaré, repris par le journal. Le second, âgé de 31 ans, s'empresse d'ajouter que le drame s'est produit en dehors des heures de baignade. "A un moment, j'ai entendu un bruit assourdissant, et lorsque je me suis retourné, j'ai aperçu un enfant. Je l'ai sorti de l'eau. Il était déjà inconscient"; balance-t-il. Les deux ont été finalement relaxés contrairement aux trois autres, rapporte Les Echos.
"Il y avait 54 élèves et 9 accompagnants. Quand ils ont fini la baignade, ils sont allés se restaurer. Il y avait deux élèves qui célébraient leur anniversaire. Dans l'euphorie, on ne l'a pas vu quitter le groupe. [Quand] on a remarqué son absence, l'irréparable s'était déjà produit", a confessé le prof d'anglais. Le Procureur n'a pas manqué de les sermonner, souligne Les Echos : "C'est parce que vous avez manqué de vigilance que l'enfant a pu s'échapper. Vous devez les surveiller méticuleusement. Vous étiez 9 à surveiller une cinquantaine d'élèves. Comment, il a pu s'échapper à votre vigilance ? C'est un manque de responsabilité notoire des enseignants qui les accompagnaient" avant de requérir l'application de la loi. Les trois ont été reconnus coupables mais dispensés de prison, tranche Les Echos, sans davantage de précision.
Attrait à la barre, le premier mis en cause, né en 1985, dégage toute responsabilité. "Lorsque [les élèves] sont venus, je les ai divisés en deux groupes. Je m'occupais des filles et [mon collègue] des garçons", a-t-il déclaré, repris par le journal. Le second, âgé de 31 ans, s'empresse d'ajouter que le drame s'est produit en dehors des heures de baignade. "A un moment, j'ai entendu un bruit assourdissant, et lorsque je me suis retourné, j'ai aperçu un enfant. Je l'ai sorti de l'eau. Il était déjà inconscient"; balance-t-il. Les deux ont été finalement relaxés contrairement aux trois autres, rapporte Les Echos.
"Il y avait 54 élèves et 9 accompagnants. Quand ils ont fini la baignade, ils sont allés se restaurer. Il y avait deux élèves qui célébraient leur anniversaire. Dans l'euphorie, on ne l'a pas vu quitter le groupe. [Quand] on a remarqué son absence, l'irréparable s'était déjà produit", a confessé le prof d'anglais. Le Procureur n'a pas manqué de les sermonner, souligne Les Echos : "C'est parce que vous avez manqué de vigilance que l'enfant a pu s'échapper. Vous devez les surveiller méticuleusement. Vous étiez 9 à surveiller une cinquantaine d'élèves. Comment, il a pu s'échapper à votre vigilance ? C'est un manque de responsabilité notoire des enseignants qui les accompagnaient" avant de requérir l'application de la loi. Les trois ont été reconnus coupables mais dispensés de prison, tranche Les Echos, sans davantage de précision.