Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, en visite hier à la Direction des Impôts et des Domaines, s’est dit «satisfait» des performances de ladite Administration. Celle-ci a pu recouvrer 562 milliards de FCfa après le premier semestre. Les prévisions initiales étaient de 551 milliards, soit une «hausse de 63 milliards» en valeur absolue, précise le ministre délégué chargé du Budget, Birima Mangara. Toutefois, ces performances de la Dgid n’ont pas pu empêcher un déficit des recettes budgétaires. «Les objectifs ne sont pas atteints. Il y a un retard de l’ordre de 44 milliards», reconnaît M. Mangara, non sans relativiser. Selon lui, il faut tenir compte «des taxes de la Senelec qui sont en suspens et des liquidations opérées par les Douanes, qui sont supérieures aux recouvrements. Il y a donc une moins-value qui pourrait être appréhendée d’ici quelques jours». Quoiqu’il en soit, l’Argentier de l’Etat attend plus de résultats de la Dgid. «Je reste sur ma faim par rapport à l’élargissement de l’assiette fiscale.» Pour lui, «notre système fiscal est déséquilibré. Le fardeau fiscal est trop mal réparti entre trop peu de contribuables». Ce déséquilibre est «source d’injustice», selon le ministre qui s’indigne de «l’incivisme fiscal». Il demande au directeur de «combler cette faille du système et d’être intransigeant sur la fraude».
Par ailleurs, le sort des collectivités locales préoccupe le ministre Amadou Bâ. Il a demandé à l’Administration fiscale de rassurer les élus locaux à travers «une fiscalité locale rationnelle et équilibrée, mise en œuvre par une Administration efficace».
Amadou Bâ s’est aussi érigé en défenseur des entreprises. Selon lui, «il faut aussi rassurer les entreprises. L’Etat ne crée pas les richesses. Il crée les conditions. L’entreprise ne doit pas être la vache à lait de l’Etat», plaide-t-il. Il enjoint l’Administration fiscale à plus d’efficacité dans l’octroi des titres de propriétés aux investisseurs, car «le climat des affaires ne se résume pas à la fiscalité, c’est aussi les procédures». Selon lui, il faut «accélérer ces procédures, car, obtenir un titre relève d’un parcours du combattant».
Le Directeur général de la Dgid, Cheikh Ameth Tidiane Bâ, est revenu sur l’objectif qui lui est assigné (996 milliards de FCfa). C’est pour promettre de faire mieux. «Nous nous sommes fixés comme objectif la barre des 1 000 milliards», précise-t-il. Ameth Tidiane Bâ appelle les populations à plus de civisme. Il prône «de lier le droit de vote au paiement de l’impôt».
Parlant du foncier, le ministre appelle à une «modernisation et une sécurisation» du foncier. Pour atteindre cet objectif, la Dgid mise sur la disponibilité de l’information. «Nous voulons faire de sorte que les citoyens puissent accéder à la base de données de la Dgid grâce à l’informatisation», déclare le directeur.
Les intervenants sont tous revenus sur le rôle essentiel de la Dgid dans le financement du Plan Sénégal émergent (Pse). Le ministre du Budget prend l’exemple du Plan d’actions prioritaires (Pap) 2014-2018. «Les ressources domestiques doivent couvrir 70% des financements, alors que les 2/3 des ressources internes proviennent de la Dgid.»
Sur un autre registre, l’Etat privilégie les populations de la Médina, de Pikine et de Guédiawaye. Ces dernières peuvent aller à la Direction générale des Impôts et des Domaines (Dgid) pour transformer leur titre précaire qui n’ont aucune valeur, en titre foncier. Le Directeur général de la Dgid en a fait l’annonce en marge de la visite effectuée par le ministre. «Nous sommes en train de mener une campagne de sensibilisation pour demander aux populations de venir et nous allons transformer gratuitement leur titre précaire en titre foncier», a déclaré Cheikh Ameth Tidiane Bâ.
Par ailleurs, le sort des collectivités locales préoccupe le ministre Amadou Bâ. Il a demandé à l’Administration fiscale de rassurer les élus locaux à travers «une fiscalité locale rationnelle et équilibrée, mise en œuvre par une Administration efficace».
Amadou Bâ s’est aussi érigé en défenseur des entreprises. Selon lui, «il faut aussi rassurer les entreprises. L’Etat ne crée pas les richesses. Il crée les conditions. L’entreprise ne doit pas être la vache à lait de l’Etat», plaide-t-il. Il enjoint l’Administration fiscale à plus d’efficacité dans l’octroi des titres de propriétés aux investisseurs, car «le climat des affaires ne se résume pas à la fiscalité, c’est aussi les procédures». Selon lui, il faut «accélérer ces procédures, car, obtenir un titre relève d’un parcours du combattant».
Le Directeur général de la Dgid, Cheikh Ameth Tidiane Bâ, est revenu sur l’objectif qui lui est assigné (996 milliards de FCfa). C’est pour promettre de faire mieux. «Nous nous sommes fixés comme objectif la barre des 1 000 milliards», précise-t-il. Ameth Tidiane Bâ appelle les populations à plus de civisme. Il prône «de lier le droit de vote au paiement de l’impôt».
Parlant du foncier, le ministre appelle à une «modernisation et une sécurisation» du foncier. Pour atteindre cet objectif, la Dgid mise sur la disponibilité de l’information. «Nous voulons faire de sorte que les citoyens puissent accéder à la base de données de la Dgid grâce à l’informatisation», déclare le directeur.
Les intervenants sont tous revenus sur le rôle essentiel de la Dgid dans le financement du Plan Sénégal émergent (Pse). Le ministre du Budget prend l’exemple du Plan d’actions prioritaires (Pap) 2014-2018. «Les ressources domestiques doivent couvrir 70% des financements, alors que les 2/3 des ressources internes proviennent de la Dgid.»
Sur un autre registre, l’Etat privilégie les populations de la Médina, de Pikine et de Guédiawaye. Ces dernières peuvent aller à la Direction générale des Impôts et des Domaines (Dgid) pour transformer leur titre précaire qui n’ont aucune valeur, en titre foncier. Le Directeur général de la Dgid en a fait l’annonce en marge de la visite effectuée par le ministre. «Nous sommes en train de mener une campagne de sensibilisation pour demander aux populations de venir et nous allons transformer gratuitement leur titre précaire en titre foncier», a déclaré Cheikh Ameth Tidiane Bâ.
