Voir comment trouver un équilibre entre l'information utile et la responsabilité de contribuer à la cohésion sociale à travers le levier médiatique. C'est le but de la rencontre organisée, avant-hier à Tambacounda, par Timbuktu Institute et son partenaire, la Fondation Konrad Adenauer. Pour les organisateurs, le Sénégal, qui est habituellement présenté comme une exception dans cet environnement sahélien agité, doit préserver son image et servir d'exemple au reste du Sahel.
Selon la Représentante-résidente de la Fondation Konrad Adenauer, Caroline Hauptmann, cette rencontre est un dialogue multi-acteurs impliquant les femmes et les jeunes des partis politiques, la société civile, les forces de sécurité et les leaders religieux.
« Avec ce séminaire, nos deux structures ont fait montre d'une anticipation sur les thématiques susceptibles de compromettre la cohésion sociale mais aussi d'interpeller nos États qui se trouvent confrontés à ce défi de traiter d'un fléau relativement nouveau qui gangrène leur sécurité et leur stabilité » souligne-t-elle.
La paix sociale, estime Dr Bakary Sambe, Directeur de Timbuktu Institute, « se construit quotidiennement et de manière inclusive ». Tout en soutenant qu'il faut prêter attention aux signaux, il pense que c'est le lieu de lancer un appel solennel pour l'union de toutes les forces vives contre les violences politiques dont on aperçoit déjà les germes dans des discours de plus en plus passionnés.
Pour lui, toutes les forces vives doivent se mobiliser pour préserver la stabilité et les acquis démocratiques du pays surtout pour ces périodes à venir marquées par les compétitions électorales et des risques sur lesquels il nous faudra anticiper. « Nous ne devons pas perdre de vue l'enjeu énorme de la stabilité du Sénégal qui reste la seule constante, même après les échéances électorales et quel que soit le vainqueur », souligne Dr Sambe, selon qui la consolidation de notre résilience est une responsabilité partagée.
La crise malienne, soutient-il, est loin d'être réglée et « la région de Tambacounda ne doit pas être regardée comme une périphérie, mais comme le dernier verrou face aux risques de débordement de l'épicentre du djihadisme à partir d'un pays voisin qui ne contrôle plus ses frontières. Dans un tel contexte, poursuit le Directeur Régional de Timbuktu Institute, nul ne peut avoir le droit à l'escalade verbale, à la violence symbolique à travers les réseaux sociaux ou physique par la casse ou la répression arbitraire ».
Source : Le Soleil
Selon la Représentante-résidente de la Fondation Konrad Adenauer, Caroline Hauptmann, cette rencontre est un dialogue multi-acteurs impliquant les femmes et les jeunes des partis politiques, la société civile, les forces de sécurité et les leaders religieux.
« Avec ce séminaire, nos deux structures ont fait montre d'une anticipation sur les thématiques susceptibles de compromettre la cohésion sociale mais aussi d'interpeller nos États qui se trouvent confrontés à ce défi de traiter d'un fléau relativement nouveau qui gangrène leur sécurité et leur stabilité » souligne-t-elle.
La paix sociale, estime Dr Bakary Sambe, Directeur de Timbuktu Institute, « se construit quotidiennement et de manière inclusive ». Tout en soutenant qu'il faut prêter attention aux signaux, il pense que c'est le lieu de lancer un appel solennel pour l'union de toutes les forces vives contre les violences politiques dont on aperçoit déjà les germes dans des discours de plus en plus passionnés.
Pour lui, toutes les forces vives doivent se mobiliser pour préserver la stabilité et les acquis démocratiques du pays surtout pour ces périodes à venir marquées par les compétitions électorales et des risques sur lesquels il nous faudra anticiper. « Nous ne devons pas perdre de vue l'enjeu énorme de la stabilité du Sénégal qui reste la seule constante, même après les échéances électorales et quel que soit le vainqueur », souligne Dr Sambe, selon qui la consolidation de notre résilience est une responsabilité partagée.
La crise malienne, soutient-il, est loin d'être réglée et « la région de Tambacounda ne doit pas être regardée comme une périphérie, mais comme le dernier verrou face aux risques de débordement de l'épicentre du djihadisme à partir d'un pays voisin qui ne contrôle plus ses frontières. Dans un tel contexte, poursuit le Directeur Régional de Timbuktu Institute, nul ne peut avoir le droit à l'escalade verbale, à la violence symbolique à travers les réseaux sociaux ou physique par la casse ou la répression arbitraire ».
Source : Le Soleil