« Le leader du Parti Espoir et Modernité (PEM)/Yakaru Rewmi a proposé un pacte soit-disant populaire de l’opposition… », ironise-t-il, précisant que « (…) la proposition constitue une atteinte à la démocratie et aux fondements de notre République ».
« Le Pacte populaire de l’Opposition contient des propositions pêle-mêle… Nous allons d’abord examiner le premier volet relatif à la préparation de l’élection présidentielle de 2019 (accord politique et choix du candidat de l’opposition) composé de 4 points », relève-t-il.
« Engagement écrit et irrévocable de tous les partis politiques de l’opposition, des mouvements politiques de l’opposition et des organisations de la Société civile prônant l’Alternance ? C’est confondre les domaines d’activités que de vouloir comparer accord politique et contrat d’affaires. Je ne doute pas un seul instant de la nécessité d’acter les résolutions d’un processus politique mais, je sais que les acteurs politiques ne sont pas des prisonniers d’une sentence éternelle », note l’ancien président du Conseil national de la Jeunesse. « Ils auraient alors choisi de peupler les mosquées, églises et autres temples au lieu de rester en politique. Faire de la politique, c’est choisir en toute liberté… », apprend le président de la Plateforme républicaine pour l’Emergence et la citoyenneté.
« Authentification devant notaire »
Sur ce point, le président de PRECIS relève une grave confusion. « Le notaire est un officier public ministériel qui a la charge de l’Etat et authentifie les actes relatifs aux personnes et aux biens. Ses actes sont soumis à l’enregistrement. Quel notaire prendrait le risque de transformer son Cabinet, destiné à sécuriser de transaction, des patrimoines et à garantir le secret de nos vies, en tribune politique ? », se demande encore Me Aliou Sow.
Prestation de serment des leaders sur le Coran ou la Bible en présence de chefs religieux ?
Cette proposition, juge Aliou Sow, pose problème majeur d’option républicaine au sens de la laïcité de l’Etat. « Dissocier la politique de la religion. Qui recevra ce serment ? Que fera-t-il de ses talibé ou fidèles de la mouvance présidentielle ? La formule de prestation de serment proposé par le leader de PEM/Yakaru U Rewmi, attribut officiel du Pouvoir, serait-elle une tentative d’usurpation de fonctions ? », lance encore le président de PRECIS.
« Le Pacte populaire de l’Opposition contient des propositions pêle-mêle… Nous allons d’abord examiner le premier volet relatif à la préparation de l’élection présidentielle de 2019 (accord politique et choix du candidat de l’opposition) composé de 4 points », relève-t-il.
« Engagement écrit et irrévocable de tous les partis politiques de l’opposition, des mouvements politiques de l’opposition et des organisations de la Société civile prônant l’Alternance ? C’est confondre les domaines d’activités que de vouloir comparer accord politique et contrat d’affaires. Je ne doute pas un seul instant de la nécessité d’acter les résolutions d’un processus politique mais, je sais que les acteurs politiques ne sont pas des prisonniers d’une sentence éternelle », note l’ancien président du Conseil national de la Jeunesse. « Ils auraient alors choisi de peupler les mosquées, églises et autres temples au lieu de rester en politique. Faire de la politique, c’est choisir en toute liberté… », apprend le président de la Plateforme républicaine pour l’Emergence et la citoyenneté.
« Authentification devant notaire »
Sur ce point, le président de PRECIS relève une grave confusion. « Le notaire est un officier public ministériel qui a la charge de l’Etat et authentifie les actes relatifs aux personnes et aux biens. Ses actes sont soumis à l’enregistrement. Quel notaire prendrait le risque de transformer son Cabinet, destiné à sécuriser de transaction, des patrimoines et à garantir le secret de nos vies, en tribune politique ? », se demande encore Me Aliou Sow.
Prestation de serment des leaders sur le Coran ou la Bible en présence de chefs religieux ?
Cette proposition, juge Aliou Sow, pose problème majeur d’option républicaine au sens de la laïcité de l’Etat. « Dissocier la politique de la religion. Qui recevra ce serment ? Que fera-t-il de ses talibé ou fidèles de la mouvance présidentielle ? La formule de prestation de serment proposé par le leader de PEM/Yakaru U Rewmi, attribut officiel du Pouvoir, serait-elle une tentative d’usurpation de fonctions ? », lance encore le président de PRECIS.