Absente sur le terrain politique depuis le début de la campagne référendaire, Me Aïssata Tall Sall a entré dans la danse, mercredi dernier, pour appeler les populations de Podor à voter Non. Dans un entretien accordé à nos confrères du Populaire, la mairesse de Podor se désole de la façon dont le pouvoir a battu campagne lors ce référendum. "Ce référendum ne devait pas être mené comme une campagne électorale. Mais malheureusement, le pouvoir a complètement dévoyé le sens, l'esprit et même la posture du référendum. Le référendum n'est pas un choix électoraliste. Le référendum est, de mon point de vue, une compréhension sur des questions qui touchent au destin du pays et sur lesquelles chaque citoyen doit avoir une opinion et même s'abstenir s'il le veut", lance-t-elle.
"Si le Non l'emporte, on repart à la case zéro et on discute de tout. On remet tout le projet de réforme sur la table et je pense qu'on s'entendra. Si le Oui l'emporte, nous resterons encore dans une césure entre les partisans du Oui et les partisans du Non. Et je pense que les séances d'explications, de confrontation et d'affrontement risquent de se prolonger", prédit-elle.
S'arrêtant sur le quatrième point de la réforme constitutionnelle qui est sujette à polémique, Aissata Tall Sall s'est voulu clair : "Le point 4 renferme beaucoup d'inconnus et beaucoup d'obscurité. Le débat autour des questions que soulève ce référendum n'est pas seulement un débat nécessaire. Il est un débat indispensable. Et malheureusement, Macky Sall ne l'a pas voulu ainsi. Il consacre de nouveaux droits, on en cite certains, on en tait d'autres et nous ne savons pas ce que c'est. Et quant on ne sait pas ce que c'est, on peut mettre ce qu'on veut là -dedans", dit-elle.
Poursuivant son propos, la socialiste soutient : "Je ne critique pas ceux qui pensent que ce nouveau droit va consacrer des droits inacceptables dans notre société, tel que l'homosexualité. Parce qu'en Europe, quand on parle de nouveaux droits, ça a un sens bien précis. Quand les gens parlent de nouveaux droits, ils ne parlent que de droits humains". Me Sall finit toutefois par inviter les Sénégalais à être serein. "J’appelle les Sénégalais à la sérénité. Ce référendum ne peut pas être la fin de l'histoire pour nous. Ce n'est qu'un commencement de quelque chose", dit-elle.
"Si le Non l'emporte, on repart à la case zéro et on discute de tout. On remet tout le projet de réforme sur la table et je pense qu'on s'entendra. Si le Oui l'emporte, nous resterons encore dans une césure entre les partisans du Oui et les partisans du Non. Et je pense que les séances d'explications, de confrontation et d'affrontement risquent de se prolonger", prédit-elle.
S'arrêtant sur le quatrième point de la réforme constitutionnelle qui est sujette à polémique, Aissata Tall Sall s'est voulu clair : "Le point 4 renferme beaucoup d'inconnus et beaucoup d'obscurité. Le débat autour des questions que soulève ce référendum n'est pas seulement un débat nécessaire. Il est un débat indispensable. Et malheureusement, Macky Sall ne l'a pas voulu ainsi. Il consacre de nouveaux droits, on en cite certains, on en tait d'autres et nous ne savons pas ce que c'est. Et quant on ne sait pas ce que c'est, on peut mettre ce qu'on veut là -dedans", dit-elle.
Poursuivant son propos, la socialiste soutient : "Je ne critique pas ceux qui pensent que ce nouveau droit va consacrer des droits inacceptables dans notre société, tel que l'homosexualité. Parce qu'en Europe, quand on parle de nouveaux droits, ça a un sens bien précis. Quand les gens parlent de nouveaux droits, ils ne parlent que de droits humains". Me Sall finit toutefois par inviter les Sénégalais à être serein. "J’appelle les Sénégalais à la sérénité. Ce référendum ne peut pas être la fin de l'histoire pour nous. Ce n'est qu'un commencement de quelque chose", dit-elle.