Un quinquagénaire a comparu devant la barre du tribunal correctionnel de Mbour pour coups et blessures sur une femme ayant occasionné une incapacité de travail de trois jours.
Le vigile exécute l’ordre non sans exercer de la violence sur la pauvre et chétive Awa. «Monsieur m’avait donné l’ordre de ne pas laisser cette femme entrer et de récupérer les clefs qu’elle détenait puis de les remettre à Yacine (la nouvelle). Je n’ai fait qu’obéir à mon patron», a déclare le prévenu.
«Votre rôle, en tant que gardien, n’est pas d’interférer dans la vie d’un couple. C’est seulement d’assurer la sécurité de la maison. Entre l’arbre et l’écorce, il ne faut pas mettre le doigt. Devant la résistance de la partie civile, vous auriez dû la laisser entrer et rendre compte à votre patron», lui reproche le représentant du parquet.
L’avocat de la défense lui vole au secours. «Vous avez commis une erreur en vous attaquant à la dame. Il fallait seulement rendre compte à votre patron du refus de la partie civile de vous rendre les clefs. Vous avez regretté ce que vous avez fait et vous êtes disposés à présenter vos excuses, n’est-ce-pas», lance-t-il à son client qui acquiesce avec un oui.
La 2e épouse : «Mon mari m’a clairement dit qu’il a divorcé.»
La coépouse de la partie civile est ensuite appelée comme témoin dans cette affaire. La belle qui semble avoir tourné la tête du Français n’a pas sa langue dans sa poche. Elle se montre belliqueuse au point de devoir être rappelée à l’ordre.
«Quand nous nous sommes mariés le 21 juillet 2021, mon mari m’a clairement dit qu’il a divorcé d’avec Fatou. Je n’ai trouvé à la maison qu’un baluchon de ses vêtements (eumb). Le jour des faits, c’est moi qui ai fait appeler les gendarmes parce qu’ils étaient nombreux à troubler ma quiétude et celle de mon enfant malade», a-t-elle déclaré.
A ces mots, le tribunal dit considérer la partie civile, Fatou, comme épouse légitime comme elle, le divorce n’étant pas encore prononcé. L’avocat de la défense plaide la relaxe pure et simple pour coups et blessures volontaires et la disqualification des faits en violence et voies de fait en même temps qu’une application bienveillante de la loi.
L'affaire a été mise en délibéré pour le 13 juillet.
Bes Bi
Le vigile exécute l’ordre non sans exercer de la violence sur la pauvre et chétive Awa. «Monsieur m’avait donné l’ordre de ne pas laisser cette femme entrer et de récupérer les clefs qu’elle détenait puis de les remettre à Yacine (la nouvelle). Je n’ai fait qu’obéir à mon patron», a déclare le prévenu.
«Votre rôle, en tant que gardien, n’est pas d’interférer dans la vie d’un couple. C’est seulement d’assurer la sécurité de la maison. Entre l’arbre et l’écorce, il ne faut pas mettre le doigt. Devant la résistance de la partie civile, vous auriez dû la laisser entrer et rendre compte à votre patron», lui reproche le représentant du parquet.
L’avocat de la défense lui vole au secours. «Vous avez commis une erreur en vous attaquant à la dame. Il fallait seulement rendre compte à votre patron du refus de la partie civile de vous rendre les clefs. Vous avez regretté ce que vous avez fait et vous êtes disposés à présenter vos excuses, n’est-ce-pas», lance-t-il à son client qui acquiesce avec un oui.
La 2e épouse : «Mon mari m’a clairement dit qu’il a divorcé.»
La coépouse de la partie civile est ensuite appelée comme témoin dans cette affaire. La belle qui semble avoir tourné la tête du Français n’a pas sa langue dans sa poche. Elle se montre belliqueuse au point de devoir être rappelée à l’ordre.
«Quand nous nous sommes mariés le 21 juillet 2021, mon mari m’a clairement dit qu’il a divorcé d’avec Fatou. Je n’ai trouvé à la maison qu’un baluchon de ses vêtements (eumb). Le jour des faits, c’est moi qui ai fait appeler les gendarmes parce qu’ils étaient nombreux à troubler ma quiétude et celle de mon enfant malade», a-t-elle déclaré.
A ces mots, le tribunal dit considérer la partie civile, Fatou, comme épouse légitime comme elle, le divorce n’étant pas encore prononcé. L’avocat de la défense plaide la relaxe pure et simple pour coups et blessures volontaires et la disqualification des faits en violence et voies de fait en même temps qu’une application bienveillante de la loi.
L'affaire a été mise en délibéré pour le 13 juillet.
Bes Bi