Par le biais d’une déclaration commune publiée ce jeudi 7 avril, les pays membres du G7 souhaitent la suspension de la Russie du Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies.
Les représentants des sept grandes puissances mondiales vont soumettre leurs doléances, ce jeudi, au vote de l’Assemblée générale de l’Onu et espèrent qu’elles seront prises en compte. «Nous sommes convaincus que le moment est venu de suspendre l’adhésion de la Russie au Conseil des Droits de l’homme».
Dans leur déclaration commune, ces pays du G7 espèrent que les massacres dans la ville de Boutcha et dans les autres villes ukrainiennes «seront inscrits sur la liste des atrocités et des violations graves du droit international».
Ces pays déclarent aussi que «les images de victimes civiles, de victimes de torture et d’exécutions apparentes, ainsi que des rapports de violences sexuelles et de destructions d’infrastructures civiles montrent le vrai visage de la guerre d’agression brutale de la Russie contre l’Ukraine».
Les «massacres» dans la ville de Boutcha, en Ukraine, avaient poussé, depuis lundi dernier, les États-Unis et le Royaume-Uni à demander la suspension de la Russie de cette instance internationale. C’est dans cet élan que les ministres des Affaires étrangères et représentants de ces pays du G7 annoncent que les auteurs internationaux de ces violences qui seront identifiés, ne resteront pas impunis.
Ces ministres sont également en réunion ce jeudi, à Bruxelles.