Colette Senghor était l'intellectuelle parfaite dans le décor. On entendait son nom lors des visites officielles et on la voyait dans les photos officielles. Mais sa voix était rarement perceptible. Du moins on ne l'entendait jamais. Et pourtant, elle était d'une beauté et d'une classe digne d'une première dame.
Elisabeth Diouf, Madame solidarité partage. Le Palais était aux senteurs des arômes de thé. Tous ceux qui ont approché Elisabeth Diouf se sont vus proposer une tasse de thé. Ce n'est pas le « warga » acheté dans la boutique du coin. Elisabeth aimait les discussions loin de la politique. Autour de ses verres de thé, elle vous soûlait avec les vertus des différents thés, de leurs origines etc…Mais la politique, elle n'en parlait pas. Et même aujourd'hui, c'est le même refrain, elle parle toujours de thé.
Viviane Wade, c'est la française. Mariée à un talibé mouride authentique qui n'a jamais pris une goutte d'alcool ni tiré une cigarette, la Première Dame conservait toujours le climat de la France dans son réceptacle du Point E. Mais la particularité de Viviane Wade, c'est qu'elle est le symbole de la résistance. Elle a cru en son « ablaye » avant, pendant et encore aujourd'hui sans lâcher prise. Sous Senghor, elle a résisté aux moqueries des Français qui lui disaient que le « chauve » ne serait jamais Président. Aujourd'hui encore, malgré son âge, elle retrouve la force d'assister cette fois…son fils.
Marième Faye, l'actuel maîtresse du Palais est différente des premières dames qui l'ont succédé. Dès son arrivée, la coquetterie de Mme Senghor a fait place au xessal…Le Thé d'Elisabeth Diouf remplacé par le Thiouraye…Et la résistance de Viviane Wade supplantée par la prise du pouvoir. Elle n'est pas la Première Dame mais encore une fois, la maîtresse des lieux. C'est elle gère tout…Oubliée la femme derrière le patron. Ici, le patron, c'est elle…
Elisabeth Diouf, Madame solidarité partage. Le Palais était aux senteurs des arômes de thé. Tous ceux qui ont approché Elisabeth Diouf se sont vus proposer une tasse de thé. Ce n'est pas le « warga » acheté dans la boutique du coin. Elisabeth aimait les discussions loin de la politique. Autour de ses verres de thé, elle vous soûlait avec les vertus des différents thés, de leurs origines etc…Mais la politique, elle n'en parlait pas. Et même aujourd'hui, c'est le même refrain, elle parle toujours de thé.
Viviane Wade, c'est la française. Mariée à un talibé mouride authentique qui n'a jamais pris une goutte d'alcool ni tiré une cigarette, la Première Dame conservait toujours le climat de la France dans son réceptacle du Point E. Mais la particularité de Viviane Wade, c'est qu'elle est le symbole de la résistance. Elle a cru en son « ablaye » avant, pendant et encore aujourd'hui sans lâcher prise. Sous Senghor, elle a résisté aux moqueries des Français qui lui disaient que le « chauve » ne serait jamais Président. Aujourd'hui encore, malgré son âge, elle retrouve la force d'assister cette fois…son fils.
Marième Faye, l'actuel maîtresse du Palais est différente des premières dames qui l'ont succédé. Dès son arrivée, la coquetterie de Mme Senghor a fait place au xessal…Le Thé d'Elisabeth Diouf remplacé par le Thiouraye…Et la résistance de Viviane Wade supplantée par la prise du pouvoir. Elle n'est pas la Première Dame mais encore une fois, la maîtresse des lieux. C'est elle gère tout…Oubliée la femme derrière le patron. Ici, le patron, c'est elle…