Le cadre unitaire national des associations de retraités du Sénégal compte redescendre dans la rue pour crier son ras-le-bol. Samedi, lors d’une journée de réflexion sur la problématique des retraites de l’Ipres, à Dakar, ils ont dit leur crainte de voir « les ressources fiscales estimées à 15 milliards, accordées pour faciliter et apaiser la rentrée dans la mensualisation, être affectées au financement des marchés créés pour assouvir des besoins inavoués » déclare Birahim Fall, coordinateur du cadre unitaire.
Et de s’interroger : « Qu’attend l’Ipres pour injecter cette manne financière dans les allocations ? Jusqu’à présent, rien n’a été fait. Elle s’entête dans sa position, c’est ce qui n’est pas bon. Les responsables de cette institution ne veulent pas injecter cette somme dans les allocations pour relever les pensions ».
Selon M. Fall, les retraités du secteur privé et les agents de l’Etat non fonctionnaires continuent de subir une spoliation de leurs revenus. A l’en croire, elle fait partie des rares entreprises qui alignent des dizaines de milliards de bénéfice après chaque exercice. « C’est cette mauvaise gestion de l’institution qui a poussé le cadre à se lever pour réclamer une meilleure gestion des ressources afin qu’elle puisse verser des pensions viables aux retraités, veuves et orphelins », a-t-il déploré hier.
Abondant dans le même sens, Adama Sarr, représentante de l’Association des femmes veuves, invite tous les retraités à rejoindre le cadre dans la lutte. Car déplore-t-elle, leurs conditions de vie sont misérables. Partant de cela, elle précise : « Nous sommes fatiguées. Nous avons toujours œuvré pour la bonne marche de ce pays. Il y a des veuves qui se retrouvent à la fin du mois avec 5 000, voire 3 000 francs Cfa. C’est désolant. Nous ne percevons même pas les bourses sociales. En fin de compte, nous sommes marginalisées », lance-t-elle, dépitée.
WalfQuotidien
Et de s’interroger : « Qu’attend l’Ipres pour injecter cette manne financière dans les allocations ? Jusqu’à présent, rien n’a été fait. Elle s’entête dans sa position, c’est ce qui n’est pas bon. Les responsables de cette institution ne veulent pas injecter cette somme dans les allocations pour relever les pensions ».
Selon M. Fall, les retraités du secteur privé et les agents de l’Etat non fonctionnaires continuent de subir une spoliation de leurs revenus. A l’en croire, elle fait partie des rares entreprises qui alignent des dizaines de milliards de bénéfice après chaque exercice. « C’est cette mauvaise gestion de l’institution qui a poussé le cadre à se lever pour réclamer une meilleure gestion des ressources afin qu’elle puisse verser des pensions viables aux retraités, veuves et orphelins », a-t-il déploré hier.
Abondant dans le même sens, Adama Sarr, représentante de l’Association des femmes veuves, invite tous les retraités à rejoindre le cadre dans la lutte. Car déplore-t-elle, leurs conditions de vie sont misérables. Partant de cela, elle précise : « Nous sommes fatiguées. Nous avons toujours œuvré pour la bonne marche de ce pays. Il y a des veuves qui se retrouvent à la fin du mois avec 5 000, voire 3 000 francs Cfa. C’est désolant. Nous ne percevons même pas les bourses sociales. En fin de compte, nous sommes marginalisées », lance-t-elle, dépitée.
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