Quels les enjeux du sommet qui réunit plusieurs chefs d’Etat africains ?
Ce sommet est le 3è du genre. L’Afrique a d'autres types de partenariats avec des pays comme la Chine, le Japon ou la Turquie. Nous avons naturellement le sommet France/Afrique qui est la mère des partenariats. Nous avons eu, l’année dernière, un nouveau partenariat avec les Etats Unis. L’Afrique a développé de nombreux partenariats qui méritent d’être rationalisés. A Dakar, s’est tenue, il y a quelques jours, la réforme des partenariats. Nous avons le Nepad qui est le cadre général, comme également le Programme de développement des infrastructures en Afrique, le Programme de développement intégré de l’agriculture. Nous avons recensé à la suite de conférence de Dakar qui s’est tenue les 14 et 15 juin de l’année dernière, sur le financement du Nepad, 16 grands projets qui constituent, pour nous, les projets prioritaires du développement du continent et qui englobent des domaines stratégiques, comme les infrastructures, l’énergie, les transports, aujourd’hui, de gros problèmes pour l’Afrique.
Pour ce sommet, comment bâtir un partenariat avec l’Inde das des secteurs importants ?
D’abord les infrastructures, ce qu’on appelle la coopération économique. Dans le document adopté hier (aavant-hier) par le conseil des ministres qui sera soumis aujourd’hui aux chefs d’Etat pour validation définitive, nous avons tracé les cadres intégrés de développement du partenariats Inde/Afrique. Car le thème du sommet est « les partenaires dans la progression vers un agenda de développement dynamique et transformateur ». nous avons adopté un cadre de coopératuion entre l’Inde et l’Afrique qui sera examiné par les chefs d’Etat et de gouvernement qui vont dégager des axes généraux de coopértion.
A quoi le Sénégal peut-il s’attendre en particulier à ce sommet ?
Pour le Sénégal, c’est une excellente coopération. Et, au-delà, pour toute l’Afrique. L’Inde finance des projets importants dans le domaine de l’Agriculture, de l’énergie (le transport et la distribution), de la santé et nous avons aussi une coopération militaire qui se développe. L’Inde a mis sur le Programme d’autosuffisance en riz plus de 100 millions de dollars (près de 50 milliards de FCFA). La première phase est en cours exécution, avec 26 millions de dollars (13 milliards de FCFA) répartis dans toute la vallée du Fleuve Sénégal. L’Inde est un grand pays, avec des ambitions internationales, en tant que puissance émergente, dans le cadre des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et South Africa) dont le 1er sommet avec l’Afrique s’est tenu en 2013, à Durban.
Qu’est-ce qui, selon vous, explique la cour assidue des puissances étrangères au continent noir ?
L’Afrique est l’avenir du monde. Aujourd’hui, les taux de croissance les plus élevés sont notés en Afrique, un continent disposant de ressources et de réserves de toutes sortes quasi-inépuisables. Les ressources sous ou pas du tout exploitées sont nombreuses et il faudrait que les Africains eux-mêmes en prennent conscience. Si l’Afrique est la convoitise de toutes les puissances étrangères, qu’on soit conscient de notre rôle pour pouvoir réclamer une place de choix dans le système international. Il est fondamental qu’elle renforce son unité. Notre diplomatie mène la bataille de l’unité et l’intégration de l’Afrique qui doit définir, dans le cadre de ces partenariats, ses propres priorités.
Que doit faire la diplomatie sénégalaise pour renforcer cette unité ?
L’Afrique a un seul programme de développement économique, c’est le Nepad ( Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) qui repose sur les grands ensembles. Nous jouons le rôle de fédérateurs, avec la volonté des chefs d'Etat qui ont choisi le Président Macky Sall pour diriger. C'est à ce propos que Dakar avait organisé, pour la première fois, un séminaire sur le financement du Nepad, lequel a enregistré la participation de grands bailleurs multilatéraux. Nous avons une diplomatie panafricaniste tournée vers l'intégration. Et cela ne date pas d’aujourd’hui. Senghor avait développé la théorie des cercles concentriques, reprise et mise en oeuvre par les présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade qui ont beaucoup travaillé sur l'intégration politique de l'Afrique. Mais aussi sur les stratégies économiques, en mettant en place le plan Renaissance de Thabo Mbecki pour donner le Nepad. Notre action diplomatique est marquée par une continuité certaine, mais également une rupture visible.
L'Observateur
Ce sommet est le 3è du genre. L’Afrique a d'autres types de partenariats avec des pays comme la Chine, le Japon ou la Turquie. Nous avons naturellement le sommet France/Afrique qui est la mère des partenariats. Nous avons eu, l’année dernière, un nouveau partenariat avec les Etats Unis. L’Afrique a développé de nombreux partenariats qui méritent d’être rationalisés. A Dakar, s’est tenue, il y a quelques jours, la réforme des partenariats. Nous avons le Nepad qui est le cadre général, comme également le Programme de développement des infrastructures en Afrique, le Programme de développement intégré de l’agriculture. Nous avons recensé à la suite de conférence de Dakar qui s’est tenue les 14 et 15 juin de l’année dernière, sur le financement du Nepad, 16 grands projets qui constituent, pour nous, les projets prioritaires du développement du continent et qui englobent des domaines stratégiques, comme les infrastructures, l’énergie, les transports, aujourd’hui, de gros problèmes pour l’Afrique.
Pour ce sommet, comment bâtir un partenariat avec l’Inde das des secteurs importants ?
D’abord les infrastructures, ce qu’on appelle la coopération économique. Dans le document adopté hier (aavant-hier) par le conseil des ministres qui sera soumis aujourd’hui aux chefs d’Etat pour validation définitive, nous avons tracé les cadres intégrés de développement du partenariats Inde/Afrique. Car le thème du sommet est « les partenaires dans la progression vers un agenda de développement dynamique et transformateur ». nous avons adopté un cadre de coopératuion entre l’Inde et l’Afrique qui sera examiné par les chefs d’Etat et de gouvernement qui vont dégager des axes généraux de coopértion.
A quoi le Sénégal peut-il s’attendre en particulier à ce sommet ?
Pour le Sénégal, c’est une excellente coopération. Et, au-delà, pour toute l’Afrique. L’Inde finance des projets importants dans le domaine de l’Agriculture, de l’énergie (le transport et la distribution), de la santé et nous avons aussi une coopération militaire qui se développe. L’Inde a mis sur le Programme d’autosuffisance en riz plus de 100 millions de dollars (près de 50 milliards de FCFA). La première phase est en cours exécution, avec 26 millions de dollars (13 milliards de FCFA) répartis dans toute la vallée du Fleuve Sénégal. L’Inde est un grand pays, avec des ambitions internationales, en tant que puissance émergente, dans le cadre des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et South Africa) dont le 1er sommet avec l’Afrique s’est tenu en 2013, à Durban.
Qu’est-ce qui, selon vous, explique la cour assidue des puissances étrangères au continent noir ?
L’Afrique est l’avenir du monde. Aujourd’hui, les taux de croissance les plus élevés sont notés en Afrique, un continent disposant de ressources et de réserves de toutes sortes quasi-inépuisables. Les ressources sous ou pas du tout exploitées sont nombreuses et il faudrait que les Africains eux-mêmes en prennent conscience. Si l’Afrique est la convoitise de toutes les puissances étrangères, qu’on soit conscient de notre rôle pour pouvoir réclamer une place de choix dans le système international. Il est fondamental qu’elle renforce son unité. Notre diplomatie mène la bataille de l’unité et l’intégration de l’Afrique qui doit définir, dans le cadre de ces partenariats, ses propres priorités.
Que doit faire la diplomatie sénégalaise pour renforcer cette unité ?
L’Afrique a un seul programme de développement économique, c’est le Nepad ( Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) qui repose sur les grands ensembles. Nous jouons le rôle de fédérateurs, avec la volonté des chefs d'Etat qui ont choisi le Président Macky Sall pour diriger. C'est à ce propos que Dakar avait organisé, pour la première fois, un séminaire sur le financement du Nepad, lequel a enregistré la participation de grands bailleurs multilatéraux. Nous avons une diplomatie panafricaniste tournée vers l'intégration. Et cela ne date pas d’aujourd’hui. Senghor avait développé la théorie des cercles concentriques, reprise et mise en oeuvre par les présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade qui ont beaucoup travaillé sur l'intégration politique de l'Afrique. Mais aussi sur les stratégies économiques, en mettant en place le plan Renaissance de Thabo Mbecki pour donner le Nepad. Notre action diplomatique est marquée par une continuité certaine, mais également une rupture visible.
L'Observateur