Nous condamnons cette violence sous toutes ses formes et d’où qu’elle vienne. Nous pensons que le Président de la République Macky Sall doit rompre le silence dans lequel il s’est enfermé, parler aux sénégalais, les rassurer, surtout prendre les mesures d’apaisement parce qu’il a la responsabilité d’être le Chef de l’Etat», a déclaré hier, dimanche 4 juin Mamoudou Ibra Kane sur le plateau de TV5.
Lui qui ne cache pas son étonnement quant au verdict de la Chambre criminelle du tribunal de Dakar dans l’affaire de viol opposant Ousmane Sonko à l’ex-masseuse Adji Sarr, souligne que le Président Macky Sall doit savoir «qu’il n’est plus l’alternative». «Je pense qu’il doit accepter d’ouvrir une période de transition à partir de maintenant jusqu’à la prochaine élection présidentielle prévue le 25 février 2024», a fait savoir le journaliste.
Le leader du mouvement citoyen «Demain, c’est maintenant» dénonce la suspension temporaire d’Internet (mobile) par le gouvernement. «Cela nous rappelle des pratiques de régimes qui sont tous sauf démocratiques.
«Je crois que le Sénégal ne mérite pas cela. Maintenant, nous ne pourrons pas nous avancer en disant que les forces de l’ordre sont responsables de ces tueries. Nous n’avons pas de preuves mais la responsabilité de l’Etat du Sénégal est engagée. C’est l’Etat du Sénégal qui doit assurer la sécurité des personnes et des biens, qui doit veiller à ce qu’on préserve la vie des Sénégalais», a dit Mamoudou Ibra Kane.
Dans un communiqué en date d’hier, le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique a justifié la suspension d’Internet par «la diffusion de messages haineux et subversifs dans un contexte de trouble à l’ordre public dans certaines localités du territoire national».
L’ONU et la CPI interpellées
Poursuivant son propos, Mamoudou Ibra Kane est d’avis que «l’ONU et la CPI doivent se saisir de cette question, envoyer immédiatement une mission au Sénégal pour que ces tueries cessent mais aussi qu’on situe les responsabilités». Le leader du mouvement citoyen «Demain, c’est maintenant» salue tout de même la tenue d’un dialogue.
«Le dialogue qui s’est tenu la veille du verdict est marqué par un ton qui, à mon avis, n’était pas celui qu’il fallait. Il y avait eu trop d’arrogance et cela, les Sénégalais ne vont plus à l’accepter. Nous prônons ce dialogue qu’il se poursuive dans le calme, dans la sérénité, dans la sincérité mais aussi dans la vérité pour arriver à un processus électoral ouvert, inclusif, démocratique, libre et transparent», a laissé entendre Mamoudou Ibra Kane.
«Si vous voulez un mandat, il faudra me le demander, mais dans le respect», avait dit en wolof le Président Macky Sall, s’adressant à l’opposition lors de la cérémonie de lancement du dialogue national mercredi dernier.
Sud quotidien
Lui qui ne cache pas son étonnement quant au verdict de la Chambre criminelle du tribunal de Dakar dans l’affaire de viol opposant Ousmane Sonko à l’ex-masseuse Adji Sarr, souligne que le Président Macky Sall doit savoir «qu’il n’est plus l’alternative». «Je pense qu’il doit accepter d’ouvrir une période de transition à partir de maintenant jusqu’à la prochaine élection présidentielle prévue le 25 février 2024», a fait savoir le journaliste.
Le leader du mouvement citoyen «Demain, c’est maintenant» dénonce la suspension temporaire d’Internet (mobile) par le gouvernement. «Cela nous rappelle des pratiques de régimes qui sont tous sauf démocratiques.
«Je crois que le Sénégal ne mérite pas cela. Maintenant, nous ne pourrons pas nous avancer en disant que les forces de l’ordre sont responsables de ces tueries. Nous n’avons pas de preuves mais la responsabilité de l’Etat du Sénégal est engagée. C’est l’Etat du Sénégal qui doit assurer la sécurité des personnes et des biens, qui doit veiller à ce qu’on préserve la vie des Sénégalais», a dit Mamoudou Ibra Kane.
Dans un communiqué en date d’hier, le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique a justifié la suspension d’Internet par «la diffusion de messages haineux et subversifs dans un contexte de trouble à l’ordre public dans certaines localités du territoire national».
L’ONU et la CPI interpellées
Poursuivant son propos, Mamoudou Ibra Kane est d’avis que «l’ONU et la CPI doivent se saisir de cette question, envoyer immédiatement une mission au Sénégal pour que ces tueries cessent mais aussi qu’on situe les responsabilités». Le leader du mouvement citoyen «Demain, c’est maintenant» salue tout de même la tenue d’un dialogue.
«Le dialogue qui s’est tenu la veille du verdict est marqué par un ton qui, à mon avis, n’était pas celui qu’il fallait. Il y avait eu trop d’arrogance et cela, les Sénégalais ne vont plus à l’accepter. Nous prônons ce dialogue qu’il se poursuive dans le calme, dans la sérénité, dans la sincérité mais aussi dans la vérité pour arriver à un processus électoral ouvert, inclusif, démocratique, libre et transparent», a laissé entendre Mamoudou Ibra Kane.
«Si vous voulez un mandat, il faudra me le demander, mais dans le respect», avait dit en wolof le Président Macky Sall, s’adressant à l’opposition lors de la cérémonie de lancement du dialogue national mercredi dernier.
Sud quotidien