Me Mame Adama Guèye constate qu’il y a un «acharnement» sur les «Pastefiens». «Ce qui n’est pas bon, c’est de l’excès. Quoi qu’on dise, il y a de l’acharnement… Il y a aussi la banalisation des arrestations. Il ne faut pas banaliser les arrestations. Aujourd’hui, on a arrêté beaucoup de gens pour des raisons liées à des déclarations, à des choses qu’ils ont dites. Ça, ce n’est pas bien pour la bonne respiration du système démocratique», a expliqué l’ancien candidat à la Présidentielle. L’ancien bâtonnier faisait face à Babacar Fall dans Le Grand Jury hier. «On ne respecte pas, en principe, la politique pénale.
L’emprisonnement, c’est l’exception, la liberté, c’est la règle. L’emprisonnement doit obéir à des raisons. Le fait que la personne reste en liberté est un facteur d’ordre public. […] La banalisation de l’emprisonnement est aujourd’hui quelque chose de grave. Il faut revenir aux fondamentaux, respecter les libertés élémentaires et aussi respecter la liberté de circulation. Ousmane Sonko circule ; laissez-le circuler», a-t-il déclaré pour commenter les arrestations constatées dans les rangs du parti Pastef. Interpellé sur les événements de Mbacké, l’avocat pointe un doigt accusateur sur le Préfet dudit département, rapporte LeQuotidien.
Pour lui, dans une culture de collaboration, «vous restaurez la confiance, parce que l’Administration doit instaurer la confiance, l’Administration doit être à égale distance des différents protagonistes. Mais on a l’impression que la plupart du temps, l’Administration est au service du pouvoir en place». Fort de ce constat, l’avocat estime que Ousmane Sonko doit répondre à la Justice dans l’affaire Adji Sarr. «Je suis contre ceux qui s’opposent à un procès. Ousmane Sonko doit aller répondre à la Justice. Il est un citoyen et il n’est pas plus important que la loi», a déclaré Me Guèye, qui se dit opposé à une troisième candidature du chef de l’Etat, soutenant ne s’en tenir qu’aux déclarations antérieures du Président Macky Sall sur son second mandat.
L’emprisonnement, c’est l’exception, la liberté, c’est la règle. L’emprisonnement doit obéir à des raisons. Le fait que la personne reste en liberté est un facteur d’ordre public. […] La banalisation de l’emprisonnement est aujourd’hui quelque chose de grave. Il faut revenir aux fondamentaux, respecter les libertés élémentaires et aussi respecter la liberté de circulation. Ousmane Sonko circule ; laissez-le circuler», a-t-il déclaré pour commenter les arrestations constatées dans les rangs du parti Pastef. Interpellé sur les événements de Mbacké, l’avocat pointe un doigt accusateur sur le Préfet dudit département, rapporte LeQuotidien.
Pour lui, dans une culture de collaboration, «vous restaurez la confiance, parce que l’Administration doit instaurer la confiance, l’Administration doit être à égale distance des différents protagonistes. Mais on a l’impression que la plupart du temps, l’Administration est au service du pouvoir en place». Fort de ce constat, l’avocat estime que Ousmane Sonko doit répondre à la Justice dans l’affaire Adji Sarr. «Je suis contre ceux qui s’opposent à un procès. Ousmane Sonko doit aller répondre à la Justice. Il est un citoyen et il n’est pas plus important que la loi», a déclaré Me Guèye, qui se dit opposé à une troisième candidature du chef de l’Etat, soutenant ne s’en tenir qu’aux déclarations antérieures du Président Macky Sall sur son second mandat.