« Celui qui n’a pas de quoi se mettre sous la dent, ne va pas faire de la charité. Cette situation sociale des travailleurs se manifeste par le non-respect de la grille des salaires, de la couverture sociale des travailleurs (cotisation à la retraite, cotisation pour la caisse de sécurité sociale pour les allocations familiales et la couverture médicale). Il est vrai que ce ne sont pas seulement les entreprises de presse qui connaissent ce problème, c’est commun aux entreprises sénégalaises. Cela a pour conséquence, la clochardisation des journalistes et tout le personnel qui travaille au sein des entreprises de presse ».
Un journaliste qui doit être payé selon la convention et qui ne l’est pas en ce sens, ne peut pas subvenir à ses besoins. Dans certaines rédactions, c’est la somme dérisoire de 50 mille francs Cfa qu’on donne aux journalistes ou celui qui fait office de journaliste. Parce que dans la profession, il y a une grille de salaires. Lorsqu’une personne n’a pas les moyens de survivre, il est clochardisé. Pis, il y a des entreprisse de presse où les employés ne perçoivent pas de salaires et qui sont obligés de se ‘’vendre’’ pour pouvoir survivre, parce que ce sont des pères ou des mères de familles, cette situation fragilise le journaliste de l’avis de M. Kane.
« On les incite à la corruption et cela devient un danger pour la presse. Lorsque l’information n’est plus vraie ou manipulée par des lobbies politiques, religieux ou économiques, cela devient même un danger pour la démocratie. C’est pourquoi on dit qu’il faut protéger le journaliste, le défendre et le mettre dans des conditions matérielles et morales qui lui permettent de faire correctement son travail comme le magistrat, l’avocat, le policier il ne doit pas être corrompu. Le secteur de la presse et névralgique. Il faut qu’on préserve les journalistes et les techniciens. Le gouvernement peut aider à la résolution de ce problème », souligna-t-il.
Par ailleurs, le porte-parole de la Cap est revenu sur la question de l’attribution des fréquences télé et radio. Selon lui, le chef de l’Etat a dit que sous son magistère depuis 2012, aucune fréquence n’a été octroyée. C’est certainement dans Dakar puisque dans les régions, il y a beaucoup de fréquences radio et télé octroyées à des hommes politiques et qui les utilisent dans le cadre de leurs luttes intestines. Nous allons vers des élections et cela ravive les tensions politiques et sociales. Même les discours de ces radios ne répondront pas aux exigences de la démocratie. De la même manière, des gens, sous le couvert de la religion, ont pu obtenir des fréquences radios, a-t-il affirmé.
« C’est un danger puisque autant la loi interdit l’attribution de fréquences radio et télé à des hommes politiques autant on l’interdit à des hommes religieux, à des groupes ethniques et à des groupes régionalistes. Tout comme on l’interdit pour la propagande de la race. C’est un danger pour le Sénégal et nous pensons qu’il est important que l’Etat mette de l’ordre et fasse un audit des fréquences qui sont accordées, pour que cela ne soit pas des facteurs de tension comme il en a ainsi dans beaucoup de pays comme le Rwanda, le Burundi ou en Côte d’Ivoire où la presse est maintenant très partisane et ethniciste », dénonce le porte-parole de la Cap.
walfquotidien
Un journaliste qui doit être payé selon la convention et qui ne l’est pas en ce sens, ne peut pas subvenir à ses besoins. Dans certaines rédactions, c’est la somme dérisoire de 50 mille francs Cfa qu’on donne aux journalistes ou celui qui fait office de journaliste. Parce que dans la profession, il y a une grille de salaires. Lorsqu’une personne n’a pas les moyens de survivre, il est clochardisé. Pis, il y a des entreprisse de presse où les employés ne perçoivent pas de salaires et qui sont obligés de se ‘’vendre’’ pour pouvoir survivre, parce que ce sont des pères ou des mères de familles, cette situation fragilise le journaliste de l’avis de M. Kane.
« On les incite à la corruption et cela devient un danger pour la presse. Lorsque l’information n’est plus vraie ou manipulée par des lobbies politiques, religieux ou économiques, cela devient même un danger pour la démocratie. C’est pourquoi on dit qu’il faut protéger le journaliste, le défendre et le mettre dans des conditions matérielles et morales qui lui permettent de faire correctement son travail comme le magistrat, l’avocat, le policier il ne doit pas être corrompu. Le secteur de la presse et névralgique. Il faut qu’on préserve les journalistes et les techniciens. Le gouvernement peut aider à la résolution de ce problème », souligna-t-il.
Par ailleurs, le porte-parole de la Cap est revenu sur la question de l’attribution des fréquences télé et radio. Selon lui, le chef de l’Etat a dit que sous son magistère depuis 2012, aucune fréquence n’a été octroyée. C’est certainement dans Dakar puisque dans les régions, il y a beaucoup de fréquences radio et télé octroyées à des hommes politiques et qui les utilisent dans le cadre de leurs luttes intestines. Nous allons vers des élections et cela ravive les tensions politiques et sociales. Même les discours de ces radios ne répondront pas aux exigences de la démocratie. De la même manière, des gens, sous le couvert de la religion, ont pu obtenir des fréquences radios, a-t-il affirmé.
« C’est un danger puisque autant la loi interdit l’attribution de fréquences radio et télé à des hommes politiques autant on l’interdit à des hommes religieux, à des groupes ethniques et à des groupes régionalistes. Tout comme on l’interdit pour la propagande de la race. C’est un danger pour le Sénégal et nous pensons qu’il est important que l’Etat mette de l’ordre et fasse un audit des fréquences qui sont accordées, pour que cela ne soit pas des facteurs de tension comme il en a ainsi dans beaucoup de pays comme le Rwanda, le Burundi ou en Côte d’Ivoire où la presse est maintenant très partisane et ethniciste », dénonce le porte-parole de la Cap.
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