Iconoclaste, téméraire et ''distrait'', parfois même à l'excès, le maire de Keur Massar Sud défie tous les codes de la bureaucratie. Son accoutrement, son style de management, tout tranche avec la gravité qui convient à l'Institution.
Élu il y a un an à la tête de la mairie de Keur Massar Sud, Mouhamed Bilal Diatta ne fait rien comme les autres. Des vendeurs de friperie à ceux de ''café Touba'', en passant par les enfants rencontrés dans les rues de cette localité où il s'est fait socialement, ''Bilal'', comme l'appellent les intimes, a du temps à consacrer à tout le monde, tout le temps. Parfois même à la démesure. Provoquant même l'ire de certains de ses détracteurs, qui trouvent qu'il est en train de ''profaner'' la sacralité qui sied à sa fonction. Mais manifestement, ce déclarant des douanes, la quarantaine révolue, continue de casser le mythe de maire. Tenant ainsi une de ses promesses de campagne. ‘’ Je serai votre ''Sourga'' (humble serviteur)’’, déclarait-il à qui voulait l'entendre.
Devenu maire après une razzia de Yewwi Askan Wi dans ce département de 6 communes, l'édile de Keur Massar Sud, originaire de la Casamance mais qui a fait toutes ses humanités à Keur Massar, ne laisse personne indifférent dans cette localité. Si certains le trouvent très accessible par rapport à l'ex-député-maire Moustapha Mbengue, d'autres pensent en revanche qu'il est trop banal comme maire.
Un combat contre l'occupation anarchique
Mais lui préfère rester un homme du peuple. Seul maire du parti Pastef de ce département, Mouhamed Bilal Diatta fait partie des fidèles collaborateurs du leader de cette formation politique, s'autoproclamant le ''capitaine'' de ce dernier. Il se dit prêt à mourir pour le ''projet'' du Pastef. Depuis l'éclatement de l'affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, il a été au-devant toutes les manifestations. À Mbacké, il y a une semaine, il a été arrêté par la gendarmerie puis libéré le lendemain.
Dans le même ordre d'idées, il a été en outre la cheville ouvrière de la grande manifestation réussie du Pastef de Keur Massar le 22 janvier dernier. Et lors de ce meeting, il avait demandé à Ousmane Sonko de refuser d'aller au procès. '' Je suis ton capitaine et les gens devront marcher sur nos cadavres pour t'atteindre'', lançait le bouillant maire. Aussi va-t-en-guerre dans sa gestion de la mairie qu'en politique, la première année de son mandat, aura été marquée par son combat contre l'occupation anarchique, étant à couteaux tirés avec les marchands ambulants et certains chauffeurs de minicars.
S'il avait réussi momentanément à déguerpir les marchands ambulants, le maire Bilal Diatta est loin en revanche de gagner cette guerre. Les vendeurs à la sauvette sont revenus avec force au rond-point de Keur Massar. Même s'il a annoncé, il y a quelques jours, une autre phase de déguerpissement, son combat contre ces informels est loin d'être une sinécure. Sa fermeté bute apparemment, sur la démographie galopante et le chômage qui accroissent les vendeurs à la sauvette. Ne manquant pas de volonté, le premier maire de la commune de Keur Massar sud a signé des partenariats avec certaines cliniques de sa localité, pour offrir de la gratuité médicale à ses administrés.
Élu il y a un an à la tête de la mairie de Keur Massar Sud, Mouhamed Bilal Diatta ne fait rien comme les autres. Des vendeurs de friperie à ceux de ''café Touba'', en passant par les enfants rencontrés dans les rues de cette localité où il s'est fait socialement, ''Bilal'', comme l'appellent les intimes, a du temps à consacrer à tout le monde, tout le temps. Parfois même à la démesure. Provoquant même l'ire de certains de ses détracteurs, qui trouvent qu'il est en train de ''profaner'' la sacralité qui sied à sa fonction. Mais manifestement, ce déclarant des douanes, la quarantaine révolue, continue de casser le mythe de maire. Tenant ainsi une de ses promesses de campagne. ‘’ Je serai votre ''Sourga'' (humble serviteur)’’, déclarait-il à qui voulait l'entendre.
Devenu maire après une razzia de Yewwi Askan Wi dans ce département de 6 communes, l'édile de Keur Massar Sud, originaire de la Casamance mais qui a fait toutes ses humanités à Keur Massar, ne laisse personne indifférent dans cette localité. Si certains le trouvent très accessible par rapport à l'ex-député-maire Moustapha Mbengue, d'autres pensent en revanche qu'il est trop banal comme maire.
Un combat contre l'occupation anarchique
Mais lui préfère rester un homme du peuple. Seul maire du parti Pastef de ce département, Mouhamed Bilal Diatta fait partie des fidèles collaborateurs du leader de cette formation politique, s'autoproclamant le ''capitaine'' de ce dernier. Il se dit prêt à mourir pour le ''projet'' du Pastef. Depuis l'éclatement de l'affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, il a été au-devant toutes les manifestations. À Mbacké, il y a une semaine, il a été arrêté par la gendarmerie puis libéré le lendemain.
Dans le même ordre d'idées, il a été en outre la cheville ouvrière de la grande manifestation réussie du Pastef de Keur Massar le 22 janvier dernier. Et lors de ce meeting, il avait demandé à Ousmane Sonko de refuser d'aller au procès. '' Je suis ton capitaine et les gens devront marcher sur nos cadavres pour t'atteindre'', lançait le bouillant maire. Aussi va-t-en-guerre dans sa gestion de la mairie qu'en politique, la première année de son mandat, aura été marquée par son combat contre l'occupation anarchique, étant à couteaux tirés avec les marchands ambulants et certains chauffeurs de minicars.
S'il avait réussi momentanément à déguerpir les marchands ambulants, le maire Bilal Diatta est loin en revanche de gagner cette guerre. Les vendeurs à la sauvette sont revenus avec force au rond-point de Keur Massar. Même s'il a annoncé, il y a quelques jours, une autre phase de déguerpissement, son combat contre ces informels est loin d'être une sinécure. Sa fermeté bute apparemment, sur la démographie galopante et le chômage qui accroissent les vendeurs à la sauvette. Ne manquant pas de volonté, le premier maire de la commune de Keur Massar sud a signé des partenariats avec certaines cliniques de sa localité, pour offrir de la gratuité médicale à ses administrés.