Mais, pour une première fois dans l’histoire de notre Sénégal, on assiste à un schéma atypique. Le Président Macky parvient à réunir trois dinosaures au sein d’une même coalition pour faciliter sa réélection en 2017 et, par la même occasion, créer des conflits internes au sein de leurs partis respectifs : c’est le clash entre Gackou et Niass. L’AFP accouche de façon prématurée du Grand parti. Tanor fait dans le clair obscur pour échapper aux critiques acerbes des jeunes socialistes qui n’imaginent pas des élections présidentielles sans une candidature du Parti socialiste. Et, enfin, Djibo Kâ fait un acte d’allégeance à Macky en lui offrant son parti bien vrai que le poids politique de L’Urd reste faible et presque nul.
Le Président Sall peut donc compter sur ces trois mousquetaires pour animer le débat politique. Seulement, ces mousquetaires ont des limites. Ils perdent progressivement leurs forces de mobilisation à un rythme où l’on peut voir leur déclin proche… si proche. A force de flirter avec tous les régimes, ils ont fini par perdre leur crédibilité et leur légitimité. Ce qui fait qu’aujourd’hui, s’ils sont impliqués dans la gouvernance du Président Macky, demain, ils seront incapables de critiquer une gestion à laquelle ils ont publiquement participé. C’est le piège « Mackyavélique » dans lequel ils sont pris.
Le Président Sall peut donc compter sur ces trois mousquetaires pour animer le débat politique. Seulement, ces mousquetaires ont des limites. Ils perdent progressivement leurs forces de mobilisation à un rythme où l’on peut voir leur déclin proche… si proche. A force de flirter avec tous les régimes, ils ont fini par perdre leur crédibilité et leur légitimité. Ce qui fait qu’aujourd’hui, s’ils sont impliqués dans la gouvernance du Président Macky, demain, ils seront incapables de critiquer une gestion à laquelle ils ont publiquement participé. C’est le piège « Mackyavélique » dans lequel ils sont pris.