Toutefois, l’acteur de la société civile invite à une prise en charge globale de la question, en pensant à lutter aussi contre les pilleurs en cravate ainsi que la corruption et l’impunité, entre autres, maux et pratiques nébuleuses constatées dans la gouvernance forestière.
«Tant que vous ne lutterez pas efficacement contre la corruption, l’impunité qui gangrènent ce secteur ; tant que vous ne casserez pas les lobbies qui se sucrent derrière ce trafic de bois ; tant que vous n’aurez pas comme première source d’information, dans cette lutte, les Osc, les lanceurs d’alerte et organisations environnementales à la base, vous nous reviendrez encore pour une énième déclaration d’intention, mais le problème restera toujours entier», a-t-il alerté à partir de sa page Facebook.
Pour cet acteur de la société civile et de la protection de l’environnement, le degré de complicité avec les auteurs de ce massacre constaté dans les forêts du sud du pays, a atteint un niveau insoupçonné.` La preuve ?
«Nous nous rappelons de l’arrêté interdisant la coupe de bois en Casamance à la suite des événements de Baffa Bayotte. Au moment où cet arrêté était en vigueur, un délinquant forestier coupa 171 billons dans la forêt classée de Koudora, (dans la commune de Coumbacara précisément au mois de décembre 2020). Je dis bien une forêt classée», a-t-il expliqué.
Avant de revenir sur les regrets exprimés par les communautés riveraines sur cette affaire restée sans suite. «Jusqu’au moment où j’écris ces lignes, les populations n’ont pas trouvé de réponses aux questions suivantes : où en est-on avec ce dossier, deux ans après ? Ce dossier a-t-il des ramifications qui font qu’on n’oserait pas toucher le cerveau ?». Des questions sans réponses, jusqu’à quand ?»
Quid de l’attitude des voisins du Sénégal dans ce trafic…
Des voix s’élèvent de plus en plus pour suggérer avec insistance aux autorités, de prendre langue avec la Gambie voisine, pour qu’elle aide le Sénégal à combattre ce trafic illicite. Car, indique t-on, les quantités de bois volé en Casamance transitent par la Gambie avant d’être exportées. Toutes choses qui font dire à certains acteurs de la protection des ressources naturelles, qu’«aucune solution durable n’est envisageable sans la collaboration de la Gambie».
Il urge donc de jouer à fond cette carte diplomatique, pour sauver ce qui reste des massifs forestiers longtemps pillés.
Tribune
«Tant que vous ne lutterez pas efficacement contre la corruption, l’impunité qui gangrènent ce secteur ; tant que vous ne casserez pas les lobbies qui se sucrent derrière ce trafic de bois ; tant que vous n’aurez pas comme première source d’information, dans cette lutte, les Osc, les lanceurs d’alerte et organisations environnementales à la base, vous nous reviendrez encore pour une énième déclaration d’intention, mais le problème restera toujours entier», a-t-il alerté à partir de sa page Facebook.
Pour cet acteur de la société civile et de la protection de l’environnement, le degré de complicité avec les auteurs de ce massacre constaté dans les forêts du sud du pays, a atteint un niveau insoupçonné.` La preuve ?
«Nous nous rappelons de l’arrêté interdisant la coupe de bois en Casamance à la suite des événements de Baffa Bayotte. Au moment où cet arrêté était en vigueur, un délinquant forestier coupa 171 billons dans la forêt classée de Koudora, (dans la commune de Coumbacara précisément au mois de décembre 2020). Je dis bien une forêt classée», a-t-il expliqué.
Avant de revenir sur les regrets exprimés par les communautés riveraines sur cette affaire restée sans suite. «Jusqu’au moment où j’écris ces lignes, les populations n’ont pas trouvé de réponses aux questions suivantes : où en est-on avec ce dossier, deux ans après ? Ce dossier a-t-il des ramifications qui font qu’on n’oserait pas toucher le cerveau ?». Des questions sans réponses, jusqu’à quand ?»
Quid de l’attitude des voisins du Sénégal dans ce trafic…
Des voix s’élèvent de plus en plus pour suggérer avec insistance aux autorités, de prendre langue avec la Gambie voisine, pour qu’elle aide le Sénégal à combattre ce trafic illicite. Car, indique t-on, les quantités de bois volé en Casamance transitent par la Gambie avant d’être exportées. Toutes choses qui font dire à certains acteurs de la protection des ressources naturelles, qu’«aucune solution durable n’est envisageable sans la collaboration de la Gambie».
Il urge donc de jouer à fond cette carte diplomatique, pour sauver ce qui reste des massifs forestiers longtemps pillés.
Tribune