« Nous pensons que le président de la République, au nom de ses prérogatives constitutionnelles et de sa vision de la situation objective qui prévaut au Sénégal et dans la perspective de garantir la stabilité intérieure de ce pays, peut accorder à M. Karim Wade la grâce. Personnellement, j’en suis ravi et je fais partie de ceux qui le poussent à lui garantir cette grâce », a déclaré, hier, Luc Sarr, en marge d’une rencontre entre une délégation du Parti communiste chinois et l’Apr. Le conseiller du chef de l’Etat d'expliquer : « Nous sommes venus au pouvoir en 2012, c’est en 2013 que Karim Wade a été interpellé. Il a été jugé et condamné. Nous avons donc mis en avant le droit en premier lieu. Aujourd’hui qu’il a purgé plus de la moitié de sa peine, on ne peut pas parler d’acharnement. Ce n’est pas exact car d’autres croupissent en prison. Je connais des personnes qui ont été emprisonnées dans le cadre de la traque des biens mal acquis et je peux les citer ».
Le Quotidien
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