Lettre ouverte à son Excellence le Président de la République.
Excellence Monsieur le Président,
Des amis m’ont pourtant conseillé de ne plus opiner dans la presse mais mon cœur me dicte de le faire car j’ai médité à plus d’une fois avant de me décider à s'exécuter sur ce qui se trame politiquement dans le pays : la libération de Monsieur Karim Wade condamné pour enrichissement illicite par la Crei.
En effet, Excellence, Monsieur le Président, accepter de libérer Karim Wade avec tout le risque que cela compte, est de toutes les décisions, la plus risquée que vous n’avez jamais prise jusqu'ici. Des profiteurs tirent de bon augure sur cette libération du fils de Wade en vous faisant croire que c’est la seule voie pour apaiser le climat social ; c’est tout à fait faux: c'est au contraire cautionner les détournements, la corruption et la concussion au Sénégal. Or, la principale attente politique de la seconde alternance demeurait la lutte contre les dépravations économiques liées aux détournements d'objectifs qui tournent autour de ces pratiques.
Ne cherchez pas, Excellence à complaire à tout le monde, c'est impossible au Sénégal. Plus de 250 partis politiques, plus de 100 syndicats, 50 foyers religieux donc autant d'opinions et de visions qui différent, se contredisent et s'opposent. A vouloir satisfaire toutes, on risque de faire beaucoup de dégâts et qu'un homme d'État doit faire moins d'erreurs que possible.
Le PDS, parti ayant reçu votre très belle leçon de dignité politique est toujours dans une logique de guerre. Il ne vous souhaitera jamais du bien, du bon et du beau qui vous permettront de réussir votre mission. Ces dirigeants vous l'ont montré en tout lieu, en tout temps et en chaque occasion, vous êtes et resterez leur ennemi numéro un.
Je vois aussi, cher Président, que vous exprimez la Foi en Dieu car le pouvoir dont vous vous êtes investi ne vous a pas ôté le sens de l’honnêteté, de la dignité et de la croyance en Allah, et que vous savez encore dans la partie la plus sensible de votre cœur, satisfaire à la demande de nos chefs religieux pour faire des sacrifices à la vertu rien que pour prôner la PAIX. Mais à vouloir tendre la main à tout le monde, on risque de basculer dans le trou des erreurs qui vous feront perdre des points. Restez ferme comme vous l'avez toujours été.
Votre décision émane de sollicitations de personnes qui vous sont chères mais Excellence, Monsieur le Président, dans la mêlée se trouvent des inconscients, des menteurs, des faux dévots, des mesquins, des méchants, des rancuniers, bref toutes sortes de personnes mues par des intentions inavouées qui seront capables de changer de discours à tout moment. Il me semble établit que les dirigeants du Pds et leurs alliés peuvent toujours sympathiser d’avec vos souffrances, mais jamais ils ne pourront le faire d’avec vos succès car ceux-là exigent une nature humaine pétrie de Foi et qui n’est malheureusement pas en eux. De l’autre côté, les petits marabouts noceurs et laudateurs qui n’ont ni foi ni loi, s’obstinant à toujours conserver leurs privilèges que vous leur avez ôté tout en leur indiquant la voie à suivre, celle de "Gorgorlou", comme tout bon citoyen. Tous, en collaboration avec d’autres personnes qui ne vous supporteront jamais, s’adonneront à toutes les manies pour vous faire commettre des erreurs afin de vous mettre en mal d'avec le peuple pour vous ravir la vedette.
A mon humble avis, la libération de Karim Wade s’inscrit dans le projet de la dévolution monarchique du pouvoir toujours en marche. Rien n’a changé chez WADE et ses alliés. Leurs langueurs mesquines sont restées intactes car ils ont tout essayé : troubles à l’ordre public, tactique de l’infiltration avec des meurtres, appel à l’insurrection, offense au chef de l’Etat... Wade est toujours dans la dynamique de mettre son fils au pouvoir, il ne changera jamais de projet, il passera par toutes les portes pour le réussir. Cette fois-ci, ils passent par la voie diplomatique ou religieuse pour réussir. Ils sont entrain de le réussir car ils vous ont d’abord poussé à se prononcer publiquement en s'engageant à libérer celui qu'ils ont choisi comme candidat et maintenant vous obliger la voie de l’amnistie ou du non lieu total qui fera l'affaire. Faut jamais commettre l'erreur de leur accorder une de ces deux voies, pas besoin de vous le dire.
Excellence, Monsieur le Président, tout cœur pénétré de Foi et de vérités se refuse à cette pensée. Cette libération est dépourvue de tout charme, de toute pertinence et de tout intérêt pour vous, pour le Sénégal et pour tous ceux qui vous veulent du bien. La traque des bien mal acquis a englouti des milliards de nos pauvres francs, donc il faut aller jusqu’au bout pour que de pareilles pratiques ne se reproduisent encore dans notre pays. Nous croyions en vous pour amorcer la vraie rupture, montrer la bonne voie menant vers l'émergence économique, sociale et politique. Mais à vrai dire, vous êtes entrain de prendre une voie qui vous mène vers la pente qui conduit à la dérive. Il fallait s'offusquer à rester ferme sur la reddition des comptes afin que nos futurs dirigeants puissent prendre conscience de ce que le droit permet et de ce que l'intérêt général prescrit pour le bien-être de tout un peuple.
Daignez recevoir, Excellence Monsieur le Président, ma fidélité sans faille et mes salutations distinguées.
Malick Wade Guèye, Coordonnateur de comité APR/Almeria /Espagne.
Excellence Monsieur le Président,
Des amis m’ont pourtant conseillé de ne plus opiner dans la presse mais mon cœur me dicte de le faire car j’ai médité à plus d’une fois avant de me décider à s'exécuter sur ce qui se trame politiquement dans le pays : la libération de Monsieur Karim Wade condamné pour enrichissement illicite par la Crei.
En effet, Excellence, Monsieur le Président, accepter de libérer Karim Wade avec tout le risque que cela compte, est de toutes les décisions, la plus risquée que vous n’avez jamais prise jusqu'ici. Des profiteurs tirent de bon augure sur cette libération du fils de Wade en vous faisant croire que c’est la seule voie pour apaiser le climat social ; c’est tout à fait faux: c'est au contraire cautionner les détournements, la corruption et la concussion au Sénégal. Or, la principale attente politique de la seconde alternance demeurait la lutte contre les dépravations économiques liées aux détournements d'objectifs qui tournent autour de ces pratiques.
Ne cherchez pas, Excellence à complaire à tout le monde, c'est impossible au Sénégal. Plus de 250 partis politiques, plus de 100 syndicats, 50 foyers religieux donc autant d'opinions et de visions qui différent, se contredisent et s'opposent. A vouloir satisfaire toutes, on risque de faire beaucoup de dégâts et qu'un homme d'État doit faire moins d'erreurs que possible.
Le PDS, parti ayant reçu votre très belle leçon de dignité politique est toujours dans une logique de guerre. Il ne vous souhaitera jamais du bien, du bon et du beau qui vous permettront de réussir votre mission. Ces dirigeants vous l'ont montré en tout lieu, en tout temps et en chaque occasion, vous êtes et resterez leur ennemi numéro un.
Je vois aussi, cher Président, que vous exprimez la Foi en Dieu car le pouvoir dont vous vous êtes investi ne vous a pas ôté le sens de l’honnêteté, de la dignité et de la croyance en Allah, et que vous savez encore dans la partie la plus sensible de votre cœur, satisfaire à la demande de nos chefs religieux pour faire des sacrifices à la vertu rien que pour prôner la PAIX. Mais à vouloir tendre la main à tout le monde, on risque de basculer dans le trou des erreurs qui vous feront perdre des points. Restez ferme comme vous l'avez toujours été.
Votre décision émane de sollicitations de personnes qui vous sont chères mais Excellence, Monsieur le Président, dans la mêlée se trouvent des inconscients, des menteurs, des faux dévots, des mesquins, des méchants, des rancuniers, bref toutes sortes de personnes mues par des intentions inavouées qui seront capables de changer de discours à tout moment. Il me semble établit que les dirigeants du Pds et leurs alliés peuvent toujours sympathiser d’avec vos souffrances, mais jamais ils ne pourront le faire d’avec vos succès car ceux-là exigent une nature humaine pétrie de Foi et qui n’est malheureusement pas en eux. De l’autre côté, les petits marabouts noceurs et laudateurs qui n’ont ni foi ni loi, s’obstinant à toujours conserver leurs privilèges que vous leur avez ôté tout en leur indiquant la voie à suivre, celle de "Gorgorlou", comme tout bon citoyen. Tous, en collaboration avec d’autres personnes qui ne vous supporteront jamais, s’adonneront à toutes les manies pour vous faire commettre des erreurs afin de vous mettre en mal d'avec le peuple pour vous ravir la vedette.
A mon humble avis, la libération de Karim Wade s’inscrit dans le projet de la dévolution monarchique du pouvoir toujours en marche. Rien n’a changé chez WADE et ses alliés. Leurs langueurs mesquines sont restées intactes car ils ont tout essayé : troubles à l’ordre public, tactique de l’infiltration avec des meurtres, appel à l’insurrection, offense au chef de l’Etat... Wade est toujours dans la dynamique de mettre son fils au pouvoir, il ne changera jamais de projet, il passera par toutes les portes pour le réussir. Cette fois-ci, ils passent par la voie diplomatique ou religieuse pour réussir. Ils sont entrain de le réussir car ils vous ont d’abord poussé à se prononcer publiquement en s'engageant à libérer celui qu'ils ont choisi comme candidat et maintenant vous obliger la voie de l’amnistie ou du non lieu total qui fera l'affaire. Faut jamais commettre l'erreur de leur accorder une de ces deux voies, pas besoin de vous le dire.
Excellence, Monsieur le Président, tout cœur pénétré de Foi et de vérités se refuse à cette pensée. Cette libération est dépourvue de tout charme, de toute pertinence et de tout intérêt pour vous, pour le Sénégal et pour tous ceux qui vous veulent du bien. La traque des bien mal acquis a englouti des milliards de nos pauvres francs, donc il faut aller jusqu’au bout pour que de pareilles pratiques ne se reproduisent encore dans notre pays. Nous croyions en vous pour amorcer la vraie rupture, montrer la bonne voie menant vers l'émergence économique, sociale et politique. Mais à vrai dire, vous êtes entrain de prendre une voie qui vous mène vers la pente qui conduit à la dérive. Il fallait s'offusquer à rester ferme sur la reddition des comptes afin que nos futurs dirigeants puissent prendre conscience de ce que le droit permet et de ce que l'intérêt général prescrit pour le bien-être de tout un peuple.
Daignez recevoir, Excellence Monsieur le Président, ma fidélité sans faille et mes salutations distinguées.
Malick Wade Guèye, Coordonnateur de comité APR/Almeria /Espagne.