Le Président Macky Sall cherche une porte de sortie pour Karim Wade. Depuis qu'il a annoncé l'élargissement de ce dernier, le 2 juin, sur les ondes de RFI, son cercle politique restreint travaille sur le moment à choisir pour signer le décret de grâce, d'après L'Observateur. L’objectif est de noyer la libération dans un événement afin d’annihiler toute tentative de manifestation ou de rassemblement populaire de ses partisans. Interrogé, à cet effet, Mamadou Diouma Diallo, Docteur en communication, pense : "Le moment doit être bien choisi. Car on sait toute la symbolique qui a entouré la traque des biens mal acquis. On a essayé justement de faire comprendre les notion de transparence, de bonne gouvernance, qui étaient au cœur des promesses du Président Macky Sall. Aujourdhui, si on se rend compte que, après être allé jusqu'au bout, des personnes condamnés se retrouvent libérées, c'est comme si on reniait ces principes. Maintenant, pour la libération, il faudra s'entourer des meilleures dispositions pour que ça ne fasse pas beaucoup de bruit".
En visite avant-hier, à Touba le président Macky Sall, qui s'entretenait avec le Khalife général des mourides sur ce sujet, aurait affirmé que Wade fils sera élargi avant la fin du mois de Ramadan. Justement, pour Mamadou Diouma Diallo, "ce n'est pas surprenant si le mois de Ramadan est choisi pour libérer Karim Wade que certains considèrent comme un prisonnier politique". Mais, quoi qu'il advienne, il prévient : "Il y aura des critiques. Je crois qu'elles seront très virulentes et la stratégie payante sera d'en essuyer le moins possible. Je ne pense pas que l’événement religieux puissent noyer des critiques. Alors quelle que soit l'issue, il y aura débat pendant des jours, des semaines, voire des mois. Parce qu'à mon avis, aucun événement ne peut noyer la libération de Karim Wade. Celle-ci primera sur tout autre événement. Parce que Karim Wade est un symbole fort à plus d'un titre. C'est le fils de l'ancien président de la République, Abdoulaye Wade. Karim Wade a été choisi par le Parti démocratique sénégalais ( Pds)...".
En visite avant-hier, à Touba le président Macky Sall, qui s'entretenait avec le Khalife général des mourides sur ce sujet, aurait affirmé que Wade fils sera élargi avant la fin du mois de Ramadan. Justement, pour Mamadou Diouma Diallo, "ce n'est pas surprenant si le mois de Ramadan est choisi pour libérer Karim Wade que certains considèrent comme un prisonnier politique". Mais, quoi qu'il advienne, il prévient : "Il y aura des critiques. Je crois qu'elles seront très virulentes et la stratégie payante sera d'en essuyer le moins possible. Je ne pense pas que l’événement religieux puissent noyer des critiques. Alors quelle que soit l'issue, il y aura débat pendant des jours, des semaines, voire des mois. Parce qu'à mon avis, aucun événement ne peut noyer la libération de Karim Wade. Celle-ci primera sur tout autre événement. Parce que Karim Wade est un symbole fort à plus d'un titre. C'est le fils de l'ancien président de la République, Abdoulaye Wade. Karim Wade a été choisi par le Parti démocratique sénégalais ( Pds)...".