Tout le Sénégal savait déjà que l’ancien ministre, Karim Wade allait être libéré. La libération était imminente. Seulement, on ignorait quand et comment l’ancien ministre d’Etat allait sortir. Le Témoin a flairé le coup dans son édition de jeudi. En effet, nous avions révélé l’audience que Karim Wade avait accordée, mercredi, à quelque uns de ses avocats dont le célèbre Me Seydou Diagne. Entre Karim Wade ses avocats, « Le Témoin » avait évoqué la durée de l’audience visant à faire les ultimes réglages ; lever les équivoques et prendre connaissances des fermes recommandations de la part des autorités judiciaires et policières. Il était question également de mettre à jour les documents de voyage (Passeports diplomatiques) de Karim Wade pour que tout soit prêt.
En quittant la prison de Rebeuss, ce soir-là, les avocats de Karim Wade savaient déjà que la grâce présidentielle allait être signée et publiée d’un moment à l’autre. Mais aucun d’entre eux ne savait l’heure à laquelle Karim Wade serait libéré. Seuls étaient dans la confidence le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, le ministre de l’Intérieur et le directeur de l’Administration pénitentiaire.
Même le régisseur de la prison de Rebeuss n’a été avisé qu’à la dernière minute. Le 23 juin dans la nuit, Me Madické Niang est venu à Rebeuss vers 22 heures avant de repartir, seul dans sa voiture. « Maître, attendez-nous chez vous ! On ne saurait vous dire l’heure à laquelle on va vous aviser dès que nous franchirons le portail de la prison pour faire sortir Karim Wade », a fait savoir une autorité pénitentiaire à Me Madické Niang. Pour montrer que la sortie a été bien verrouillée, les agents de garde étaient trop surpris lorsqu’ils ont vu Karim Wade en compagnie du régisseur sortir du couloir de son secteur pour se diriger vers le grand portail de la prison. Derrière eux, une brouette servant à transporter ses valises. Le sourire aux lèvres, Karim Wade se dirigea vers les gardes pour leur serrer la main en guise d’au revoir. « Mes chers amis, je rentre ! », leur a-t-il dit en leur annonçant la bonne nouvelle. Pendant ce temps, aucun de ses avocats ne savait que leur client allait sortir bien avant 1 heure du matin. Les nombreux militants ne voyaient même pas les signes du doigt de Karim Wade, dans une voiture aux vitres teintées, alors qu’il quittait Rebeuss. Car, bien avant sa voiture, d’autres véhicules 4X4 « banalisés » son sortis de la célèbre prison. C’étaient des leurres, histoire de créer la confusion pour semer les « Karimistes » venus nombreux attendre leur champion.
Le Témoin
En quittant la prison de Rebeuss, ce soir-là, les avocats de Karim Wade savaient déjà que la grâce présidentielle allait être signée et publiée d’un moment à l’autre. Mais aucun d’entre eux ne savait l’heure à laquelle Karim Wade serait libéré. Seuls étaient dans la confidence le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, le ministre de l’Intérieur et le directeur de l’Administration pénitentiaire.
Même le régisseur de la prison de Rebeuss n’a été avisé qu’à la dernière minute. Le 23 juin dans la nuit, Me Madické Niang est venu à Rebeuss vers 22 heures avant de repartir, seul dans sa voiture. « Maître, attendez-nous chez vous ! On ne saurait vous dire l’heure à laquelle on va vous aviser dès que nous franchirons le portail de la prison pour faire sortir Karim Wade », a fait savoir une autorité pénitentiaire à Me Madické Niang. Pour montrer que la sortie a été bien verrouillée, les agents de garde étaient trop surpris lorsqu’ils ont vu Karim Wade en compagnie du régisseur sortir du couloir de son secteur pour se diriger vers le grand portail de la prison. Derrière eux, une brouette servant à transporter ses valises. Le sourire aux lèvres, Karim Wade se dirigea vers les gardes pour leur serrer la main en guise d’au revoir. « Mes chers amis, je rentre ! », leur a-t-il dit en leur annonçant la bonne nouvelle. Pendant ce temps, aucun de ses avocats ne savait que leur client allait sortir bien avant 1 heure du matin. Les nombreux militants ne voyaient même pas les signes du doigt de Karim Wade, dans une voiture aux vitres teintées, alors qu’il quittait Rebeuss. Car, bien avant sa voiture, d’autres véhicules 4X4 « banalisés » son sortis de la célèbre prison. C’étaient des leurres, histoire de créer la confusion pour semer les « Karimistes » venus nombreux attendre leur champion.
Le Témoin