Car, si ceux qui détruisent les biens publics sont des criminels, les détourneurs de l’argent public le sont également, car ils détruisent des vies en privant les populations de structures de santé, d’écoles, de routes etc.
Député Cheikh Seck, propose à ses collègues de voter une loi criminalisant la destruction des biens publics. «Ceux qui détruisent nos biens publics, ne sont pas des patriotes, ce sont des criminels. C’est pourquoi, nous devrons prendre nos responsabilités et être fermes par rapport à ces actes de barbarie que nous devons tous condamner», souligne-t-il.
Cette exigence des députés est salutaire et leurs revendications très légitimes du reste, car nul ne saurait cautionner de tels agissements. Seulement, ces honorables députés ne doivent pas s’arrêter en si bon chemin, ils doivent aussi exiger la criminalisation du saccage de l’argent public.
Parce que, autant «ceux qui détruisent nos biens publics ne sont pas des patriotes, ce sont des criminels», autant ceux qui détournent les milliards du contribuable le sont également, car ils détruisent des vies en privant les populations d’hôpitaux, d’écoles de routes etc.
Et ce qui est à regretter, et que, malgré les scandales à milliards qui éclatent journellement, malgré les rapports compromettants déposés par les vérificateurs des corps de contrôle, nul n'a, à ce jour, vu ou entendu qu’un quelconque détourneur de deniers a été traduit devant les tribunaux et condamné. Alors que, s’il y a un phénomène qui menace la stabilité et la survie de notre pays, c’est assurément celui des détournements de deniers publics. Ce mal a pris des proportions considérables, mais malheureusement, il semble être banalisé de nos jours.
Aussi, est-il inadmissible et incompréhensible que l'on nous rabâche les oreilles avec des arguments comme «le Sénégal est un pays de droit», «que nul n'est aussi dessus des lois», «que tout le monde est égal devant la loi» etc., alors que des gens supposés avoir volé 6000 milliards, 94 milliards, 98, 36 milliards etc. continuent de se la couler douce sans être inquiétés le moins du monde.
Combien sont-ils ces rapports des corps de contrôle qui mettent à nu le saccage de l’argent public classés sans suite, et dont le dernier est celui de la Cour des comptes portant sur les 1000 milliards du Covid ?
Combien d’hôpitaux, d'écoles, de logements sociaux et autres emplois auraient pu être créés avec ces sommes faramineuses qui sont détournées, combien de familles pataugent dans les inondations parce que les fonds destinés aux canalisations ou aux logements sociaux ont été détournés ?
Combien de milliers d’hectares de terres ont été bradés, alors que d’honnêtes citoyens qui ont servi loyalement leur patrie croulent sous le poids des loyers et peinent à acquérir un toit ? Combien sont-ils ces milliards qui dorment dans les paradis fiscaux, alors que les populations peinent à se payer un repas ? Combien ? Combien ?
Au moment où les criminels financiers s'adonnent à des orgies avec l'argent public, les femmes continuent d'accoucher en charrettes, ou de faire des kilomètres à la recherche d'eau potable, les apprenants d’étudier dans des abris provisoires, les hémodialysés de mourir de leur belle mort, faute de machines en quantité suffisante etc. Pour dire qu'il est temps que le législateur pense aussi à criminaliser le vol de deniers publics pour que cet argent puisse servir à l'amélioration des conditions de vie des populations, et non à quelques privilégiés.
Comme quoi, ceux qui saccagent les biens publics et ceux qui en font de même pour l’argent public sont des criminels et doivent avoir le même traitement, car tous deux sont nuisibles à la société.
Tribune
Député Cheikh Seck, propose à ses collègues de voter une loi criminalisant la destruction des biens publics. «Ceux qui détruisent nos biens publics, ne sont pas des patriotes, ce sont des criminels. C’est pourquoi, nous devrons prendre nos responsabilités et être fermes par rapport à ces actes de barbarie que nous devons tous condamner», souligne-t-il.
Cette exigence des députés est salutaire et leurs revendications très légitimes du reste, car nul ne saurait cautionner de tels agissements. Seulement, ces honorables députés ne doivent pas s’arrêter en si bon chemin, ils doivent aussi exiger la criminalisation du saccage de l’argent public.
Parce que, autant «ceux qui détruisent nos biens publics ne sont pas des patriotes, ce sont des criminels», autant ceux qui détournent les milliards du contribuable le sont également, car ils détruisent des vies en privant les populations d’hôpitaux, d’écoles de routes etc.
Et ce qui est à regretter, et que, malgré les scandales à milliards qui éclatent journellement, malgré les rapports compromettants déposés par les vérificateurs des corps de contrôle, nul n'a, à ce jour, vu ou entendu qu’un quelconque détourneur de deniers a été traduit devant les tribunaux et condamné. Alors que, s’il y a un phénomène qui menace la stabilité et la survie de notre pays, c’est assurément celui des détournements de deniers publics. Ce mal a pris des proportions considérables, mais malheureusement, il semble être banalisé de nos jours.
Aussi, est-il inadmissible et incompréhensible que l'on nous rabâche les oreilles avec des arguments comme «le Sénégal est un pays de droit», «que nul n'est aussi dessus des lois», «que tout le monde est égal devant la loi» etc., alors que des gens supposés avoir volé 6000 milliards, 94 milliards, 98, 36 milliards etc. continuent de se la couler douce sans être inquiétés le moins du monde.
Combien sont-ils ces rapports des corps de contrôle qui mettent à nu le saccage de l’argent public classés sans suite, et dont le dernier est celui de la Cour des comptes portant sur les 1000 milliards du Covid ?
Combien d’hôpitaux, d'écoles, de logements sociaux et autres emplois auraient pu être créés avec ces sommes faramineuses qui sont détournées, combien de familles pataugent dans les inondations parce que les fonds destinés aux canalisations ou aux logements sociaux ont été détournés ?
Combien de milliers d’hectares de terres ont été bradés, alors que d’honnêtes citoyens qui ont servi loyalement leur patrie croulent sous le poids des loyers et peinent à acquérir un toit ? Combien sont-ils ces milliards qui dorment dans les paradis fiscaux, alors que les populations peinent à se payer un repas ? Combien ? Combien ?
Au moment où les criminels financiers s'adonnent à des orgies avec l'argent public, les femmes continuent d'accoucher en charrettes, ou de faire des kilomètres à la recherche d'eau potable, les apprenants d’étudier dans des abris provisoires, les hémodialysés de mourir de leur belle mort, faute de machines en quantité suffisante etc. Pour dire qu'il est temps que le législateur pense aussi à criminaliser le vol de deniers publics pour que cet argent puisse servir à l'amélioration des conditions de vie des populations, et non à quelques privilégiés.
Comme quoi, ceux qui saccagent les biens publics et ceux qui en font de même pour l’argent public sont des criminels et doivent avoir le même traitement, car tous deux sont nuisibles à la société.
Tribune