Sauf extraordinaire, Boubacar Sèye ne va pas participer aux élections législatives prévues le 31 juillet prochain. Et pour cause, le président d’Horizon Sans Frontières (Hsf) n’est pas inscrit sur les listes électorales. Et c’est lui-même qui en a fait l’annonce.
«Je tiens à informer les Sénégalais d'ici, de la diaspora, et l'opinion internationale que ma candidature préalablement annoncée il y a deux mois risque d'être bloquée.
Et pour cause, la mention «personne non inscrite sur le fichier électoral» sur le verso de ma carte nationale d'identité. Après moult tractations auprès des autorités compétentes en la matière pour une dérogation, ou autres mesures pouvant me permettre d'accomplir mon devoir citoyen et de président du Mouvement « Tabaxaat Sénégal Ak wa Diaspora», je constate pour le déplorer qu'il n'y avait aucune solution alternative», a révélé face à la presse le coordonnateur du mouvement.
Comme alternative devant cette situation, Boubacar Sèye appelle les autorités étatiques à rouvrir les commissions d’inscriptions sur les listes électorales. «Nous invitons non seulement à la dérogation pour corriger les cartes d'identité filtres, mais aussi à la révision du code électoral au profit de tous les Sénégalais qui veulent se présenter ou accomplir leur devoir citoyen à savoir, voter», plaide le patron de Hsf.
D’autant que, souligne-t-il, «nombreux sont les Sénégalais qui vivent la même situation. C’est la raison pour laquelle nous interpellons l'Etat du Sénégal sur le fait que des milliers voire des millions de Sénégalais seront privés de leur droit de vote si rien n'est fait. Ce qui n'honore pas notre pays», martèle monsieur Sèye.
«une diplomatie à la hauteur des enjeux géopolitiques et de protection des sénégalais»
Par ailleurs, il a profité de son face-face avec la presse pour condamner l’acte raciste de policiers contre un Sénégalais dans la ville de Florence (Italie).
«Il y a quelques mois, j'avais alerté sur le fait que l'ère post-coronavirus risquait d’engendrer des tensions géopolitiques liées à la migration. Aujourd’hui, on parle de théories de remplacement, car on a vu ce qui s’est passé en France avec les élections. La marchandise électorale, c’étaient l’islam et la migration malheureusement mis au banc des accusés par une laïcité politique. L’actualité géopolitique internationale le prouve à suffisance. Donc, la guerre en Ukraine et tous ces éléments devraient nous permettre, aujourd'hui, d’anticiper sur une diplomatie à la hauteur des enjeux géopolitiques et de protection des Sénégalais», affirme Boubacar Sèye.
Il dénonce dans la même veine l’accord de partenariat entre le Rwanda et le Royaume Uni qu’il assimile à une complicité de marchandage.
«Cette nouvelle forme d'économie des migrations est malheureusement enveloppée d'un discours émaillé d'amalgames entre Islam, migration et terrorisme, pour la stabilité et la sécurité. C'est pourquoi Hsf prône des réformes du droit d'asile», indique-t-il.
«Je tiens à informer les Sénégalais d'ici, de la diaspora, et l'opinion internationale que ma candidature préalablement annoncée il y a deux mois risque d'être bloquée.
Et pour cause, la mention «personne non inscrite sur le fichier électoral» sur le verso de ma carte nationale d'identité. Après moult tractations auprès des autorités compétentes en la matière pour une dérogation, ou autres mesures pouvant me permettre d'accomplir mon devoir citoyen et de président du Mouvement « Tabaxaat Sénégal Ak wa Diaspora», je constate pour le déplorer qu'il n'y avait aucune solution alternative», a révélé face à la presse le coordonnateur du mouvement.
Comme alternative devant cette situation, Boubacar Sèye appelle les autorités étatiques à rouvrir les commissions d’inscriptions sur les listes électorales. «Nous invitons non seulement à la dérogation pour corriger les cartes d'identité filtres, mais aussi à la révision du code électoral au profit de tous les Sénégalais qui veulent se présenter ou accomplir leur devoir citoyen à savoir, voter», plaide le patron de Hsf.
D’autant que, souligne-t-il, «nombreux sont les Sénégalais qui vivent la même situation. C’est la raison pour laquelle nous interpellons l'Etat du Sénégal sur le fait que des milliers voire des millions de Sénégalais seront privés de leur droit de vote si rien n'est fait. Ce qui n'honore pas notre pays», martèle monsieur Sèye.
«une diplomatie à la hauteur des enjeux géopolitiques et de protection des sénégalais»
Par ailleurs, il a profité de son face-face avec la presse pour condamner l’acte raciste de policiers contre un Sénégalais dans la ville de Florence (Italie).
«Il y a quelques mois, j'avais alerté sur le fait que l'ère post-coronavirus risquait d’engendrer des tensions géopolitiques liées à la migration. Aujourd’hui, on parle de théories de remplacement, car on a vu ce qui s’est passé en France avec les élections. La marchandise électorale, c’étaient l’islam et la migration malheureusement mis au banc des accusés par une laïcité politique. L’actualité géopolitique internationale le prouve à suffisance. Donc, la guerre en Ukraine et tous ces éléments devraient nous permettre, aujourd'hui, d’anticiper sur une diplomatie à la hauteur des enjeux géopolitiques et de protection des Sénégalais», affirme Boubacar Sèye.
Il dénonce dans la même veine l’accord de partenariat entre le Rwanda et le Royaume Uni qu’il assimile à une complicité de marchandage.
«Cette nouvelle forme d'économie des migrations est malheureusement enveloppée d'un discours émaillé d'amalgames entre Islam, migration et terrorisme, pour la stabilité et la sécurité. C'est pourquoi Hsf prône des réformes du droit d'asile», indique-t-il.