La guerre des 47 listes ne se fera pas que sur le terrain. Et en plus du choix des couleurs et des symboles, il y aura un débat sur la répartition du temps d’antenne.
C’est en cela que la couverture de la campagne pour les élections législatives risque d’être compliquée, notamment pour les médias du service public. Avec 47 listes, le temps d’antenne qui sera accordé à chacune d’entre elles, pourrait être une casse-tête pour la Rts.
Va-t-on maintenir les trois minutes pour chaque liste comme ce fut le cas en 2012 pour la même élection ? Où va-t-on diminuer ce temps vu la pléthore des listes ? Déjà aux dernières législatives, avec 24 listes, le nombre avait été jugé pléthorique. La Rts avait dû sortir autant d’équipes techniques (cameraman preneurs de son, monteurs, …) pour équilibrer le traitement.
Pour ces échéances électorales, il en faudra le double. Face à cette situation inédite, les différentes listes candidates devront changer de système, sinon le passage de 47 listes risque de prendre toute une soirée à la télévision.
Sûrement que le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) se réunira avec les parties prenantes, pour définir les modalités de passage des partis et coalitions durant cette campagne électorale qui démarre le 9 juillet prochain.
De l’avis du journaliste-formateur Abdoulaye Ndiaye, la répartition du temps d’antenne pour les 47 listes « ne manquera pas de poser des problèmes ».
Sauf d’après le spécialiste de l’audiovisuel, si on invente « un nouveau système qui permettra de rationaliser le temps d’antenne en respectant l’obligation du principe égalitaire entre les coalitions et les partis politiques ».
Selon le formateur au Cesti, si on retient trois minutes pour chaque parti, la diffusion peut prendre toute la soirée. « Il faut trouver une forme rationnelle, revoir le timing et voir comment répartir le passage sur différentes plages horaires distanciées par des programmes attrayants », a- t-il dit.
Selon M. Ndiaye, pour éviter de saturer les téléspectateurs, il faudra faire la diffusion par blocs, avec plusieurs plages horaires et le même timing pour chacune des organisations politiques.
Interpellé sur le fait que ce procédé peut susciter des protestations de la part des acteurs politiques, l’ancien présentateur du Jt de la Rts précise qu’il n’y aura pas de problème à ce niveau parce que le Cnra se chargera de superviser l’ordre de passage qui se fera par tirage au sort.
Au-delà , Abdoulaye Ndiaye préconise la modernisation de la couverture de la campagne électorale qui est « surchargée » et « excessive ». « Il faut mettre en relief le principe de responsabilité et de confiance des médias mais aussi donner la possibilité aux médias, de proposer des formes de traitement qui peuvent susciter l’intérêt du public », recommande M. Ndiaye.
Le Quotidien
C’est en cela que la couverture de la campagne pour les élections législatives risque d’être compliquée, notamment pour les médias du service public. Avec 47 listes, le temps d’antenne qui sera accordé à chacune d’entre elles, pourrait être une casse-tête pour la Rts.
Va-t-on maintenir les trois minutes pour chaque liste comme ce fut le cas en 2012 pour la même élection ? Où va-t-on diminuer ce temps vu la pléthore des listes ? Déjà aux dernières législatives, avec 24 listes, le nombre avait été jugé pléthorique. La Rts avait dû sortir autant d’équipes techniques (cameraman preneurs de son, monteurs, …) pour équilibrer le traitement.
Pour ces échéances électorales, il en faudra le double. Face à cette situation inédite, les différentes listes candidates devront changer de système, sinon le passage de 47 listes risque de prendre toute une soirée à la télévision.
Sûrement que le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) se réunira avec les parties prenantes, pour définir les modalités de passage des partis et coalitions durant cette campagne électorale qui démarre le 9 juillet prochain.
De l’avis du journaliste-formateur Abdoulaye Ndiaye, la répartition du temps d’antenne pour les 47 listes « ne manquera pas de poser des problèmes ».
Sauf d’après le spécialiste de l’audiovisuel, si on invente « un nouveau système qui permettra de rationaliser le temps d’antenne en respectant l’obligation du principe égalitaire entre les coalitions et les partis politiques ».
Selon le formateur au Cesti, si on retient trois minutes pour chaque parti, la diffusion peut prendre toute la soirée. « Il faut trouver une forme rationnelle, revoir le timing et voir comment répartir le passage sur différentes plages horaires distanciées par des programmes attrayants », a- t-il dit.
Selon M. Ndiaye, pour éviter de saturer les téléspectateurs, il faudra faire la diffusion par blocs, avec plusieurs plages horaires et le même timing pour chacune des organisations politiques.
Interpellé sur le fait que ce procédé peut susciter des protestations de la part des acteurs politiques, l’ancien présentateur du Jt de la Rts précise qu’il n’y aura pas de problème à ce niveau parce que le Cnra se chargera de superviser l’ordre de passage qui se fera par tirage au sort.
Au-delà , Abdoulaye Ndiaye préconise la modernisation de la couverture de la campagne électorale qui est « surchargée » et « excessive ». « Il faut mettre en relief le principe de responsabilité et de confiance des médias mais aussi donner la possibilité aux médias, de proposer des formes de traitement qui peuvent susciter l’intérêt du public », recommande M. Ndiaye.
Le Quotidien